samedi 16 décembre 2017

JOYEUSES FÊTES !


Je ne vous oublie pas, non, non, non ! mais j'avoue que j'ai un peu déconnecté de la blogosphère ces derniers temps. Je reviendrai sans doute après les fêtes. En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous de passer de très beaux moments lors de ces fêtes de fin d'année. A bientôt !

mardi 21 novembre 2017

Ce soir, un ciel flamboyant !

Ce soir, le ciel était en feu. J'ai eu envie de fixer ce moment incroyablement beau ! Ce moment, j'ai envie de le partager avec vous, car je connais votre sensibilité et je sais que vous apprécierez ce partage. Alors je fais une petite parenthèse à ma pause, juste le temps de déposer ces photos...


Au milieu des branches, se cache un oiseau... Le voyez-vous ?



Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir... vous verrez mieux... :-)

vendredi 10 novembre 2017

Quelques nouvelles...

Voici bientôt quatre semaines que j'ai mis mon blog en pause, et la pause va se prolonger. Oh rassurez-vous, tout va bien, tout va très bien. Pendant les vacances scolaires, j'ai profité au maximum de mes quatre petits gars, un vrai bonheur ! Et je n'ai même pas été fatiguée. Pourtant, quatre petits gars bourrés d'énergie et qui se lèvent très tôt, ce n'est pas de tout repos ! Mais comme je vous en parlais il y a quelques semaines, je suis actuellement dans le mouvement, du coup je suis plus tonique et donc je me fatigue moins. Comme je suis dans le mouvement, je passe donc aussi beaucoup moins de temps devant l'ordinateur, ce qui va de soi. Je vais donc prolonger encore un peu cette pause. Mais je viendrai vous rendre visite et vous lire. Et puis, je me connais, je reviendrai certainement bientôt... (sourire)
 
 photo de mes 4 petits gars !

lundi 16 octobre 2017

Le mouvement, la méditation et une petite pause

Cette rentrée, comme je vous l'ai déjà dit, s'est faite dans le mouvement : yoga, qi gong, gymn, marche. Je me sens bien, ce mouvement me fait du bien. L'inertie entraîne l'inertie (la force de l'inertie est terrible), tandis que le mouvement appelle le mouvement, dans tous les domaines. Le mouvement crée l'énergie. Le mouvement est ouverture. Le mouvement donne l'envie. Le mouvement, c'est la Vie !

Hier matin, et pour moi cela fait aussi partie du mouvement, j'ai rejoint un groupe pour une méditation guidée accompagnée du chant de bols tibétains, et ensuite pour un concert méditatif de bols de cristal (merci Fred). J'ai passé un très bon moment, j'étais bien, je me sentais à ma place. Et j'ai rencontré de belles personnes.

Sinon, je vais mettre mon blog en pause pendant deux ou trois semaines, le temps des vacances, le temps de recevoir du petit monde à la maison, et puis je reviendrai... (sourire)

A très bientôt !

mercredi 11 octobre 2017

C'était il y a bien longtemps et pourtant ce n'était qu'hier...

Mon père faisait énormément de photos. Hier, en recherchant un cliché pour un cousin, je suis tombée sur celle-ci. C'était au mois d'août alors que nous passions nos vacances d'été dans la petite maison qui n'avait pas encore les volets bleus. J'avais dix ans. Sur la photo (que j'ai floutée, pardonnez-moi) se trouvent deux tantes et un oncle à ma mère, et derrière eux ma mère, mon frère, des cousins, ma soeur, moi. Je constate que nous ne sommes plus que deux encore en vie, ma soeur et moi. Pourtant, certains pourraient être encore là, mais la mort les a emportés bien prématurément.
Je regarde cette petite fille, je la trouve toute minouchette. J'aurais envie de la prendre dans mes bras et de la rassurer, de la protéger, elle semble si fragile et si timide. Elle ne savait pas encore que son père bien aimé allait bientôt la quitter, définitivement, et qu'elle allait se sentir bien seule et fragilisée par ce départ si brutal. Cette petite fille, après toutes ces années passées, je la sens par moments encore bien présente en moi, je me souviens des émotions qui l'ont traversée, des pensées qu'elle a eues, des mots qu'elle a dits mais aussi et surtout de ceux qu'elle n'a pas dits. C'était il y a bien longtemps et pourtant ce n'était qu'hier...

lundi 9 octobre 2017

Sincérité et franchise

Je pense que nous sommes toujours gagnants de parler franchement et sincèrement aux personnes que nous aimons. C'est les respecter, et c'est faire confiance en leur faculté de compréhension. Bien souvent, nous ne disons pas les choses telles qu'elles sont car nous pensons (à leur place) qu'elles ne seront pas capables de comprendre, d'entendre, mais qu'en savons-nous ? Nous ne sommes pas tout puissants pour anticiper leur réaction. Penser que la personne n'est pas capable de comprendre, c'est la considérer bien mal. Pour qu'une relation soit saine, elle doit être faite de franchise et d'honnêteté. Qu'en pensez-vous ?...

mercredi 4 octobre 2017

Histoire de deux accouchements

« Le 25 mai dernier un vieux monsieur de 98 ans est mort sans qu'aucun média national n'en parle. Il était important pourtant. C'est grâce à ce monsieur là que nos enfants naissent aujourd'hui de manière plus douce, sans être frappés ou tenus la tête à l'envers par les pieds (on pensait alors qu'un nouveau-né devait hurler à la naissance). C'est grâce à Frédérick Leboyer qu'on pose le bébé sur le ventre de sa mère (ou de son père) quand il est sorti. On appelle cela du peau à peau et c'est une pratique très répandue désormais dans les maternités, en France, comme ailleurs. Pour le présenter, on pourrait dire de lui qu'il était obstétricien. Mais ce serait très réducteur. C'était un poète, un humaniste, un penseur. »
-> ​ ici la suite de l'article et une vidéo.

Pour mon premier fils, je devais accoucher selon la méthode Leboyer. Ce ne fut pas possible, car il est né à sept mois, et fut mis rapidement dans une couveuse et transporté en urgence au centre des prématurés. Pour lui, le départ dans la vie ne fut pas très douce, elle fut même précipitée. Quant à moi, pour mon premier accouchement, j'aurais pu rêvé mieux également. Il fallut que j'attende huit jours (normalement c'était dix mais en signant une décharge j'ai pu gagner deux jours) pour aller le retrouver au centre des prématurés. Durant ces huit jours, vous l'imaginez bien, j'ai trouvé le temps affreusement long. Je voyais les autres mamans avec leurs bébés dans les bras, et moi j'avais les bras vides. Ce fut dur. J'avais juste une photo de lui sur ma table de nuit, photo que mon mari avait faite avec un Polaroïd*. Mon fils est resté un mois au centre des prématurés. Il devait atteindre ses deux kilos et demi pour sortir, il prenait très peu, il fallait le réveiller pour le nourrir, il ne réclamait pas. Nous allions le voir tous les deux jours, l'hôpital étant loin de chez nous, et à cette époque j'étais gérante d'un bureau de tabacs, je devais donc assurer l'ouverture du magasin (heureusement, ma mère et ma belle-mère ont été très présentes pour nous aider et c'était bien souvent elles qui me remplaçaient). Notre bébé n'arrivait pas non plus à stabiliser sa température. Les infirmières le mettaient tout près du radiateur, vêtu de plusieurs couches de brassières, mais rien n'y faisait. Finalement, ayant enfin atteint le poids des deux kilos et demi, on nous donna l'autorisation de le ramener chez nous, mais en nous conseillant bien de surchauffer la pièce dans laquelle il se trouverait. Nous avons donc ramené notre petit bout à la maison. Au début, comme on nous l'avait dit, nous chauffions les pièces à 26, 27°. Mais au bout de juste deux ou trois jours, notre petit bonhomme stabilisait déjà tout seul sa température ! Comme quoi, il avait en fait juste besoin de retrouver les bras aimants de sa maman, de son papa, il avait un énorme besoin de câlins et qu'on le prenne dans nos bras, il avait un énorme besoin d'amour, tout simplement...

Par contre, pour mon deuxième fils, l'accouchement selon la méthode Leboyer a été possible, le petit bonhomme ayant attendu les neuf mois de grossesse pour naître. Après l'accouchement, mon bébé a été placé directement sur mon ventre, pas de violence, pas de bruit, dans la pénombre, juste un immense bonheur et une intense émotion. Il n'a pas pleuré. C'est mon mari qui a coupé le cordon, et qui lui a donné son premier bain. Et toujours pas de pleurs, tout dans le calme, la douceur. Ce fut un moment inoubliable, sans doute le plus beau moment de ma vie. Les jours qui ont suivi, j'étais aux anges de pouvoir me promener dans les couloirs de la maternité avec mon bébé dans les bras, surtout que c'était un beau bébé et qu'on ne se privait pas de me le dire. Je me trouvais dans une chambre à deux lits, avec une autre maman et son bébé. Je me souviens, et j'en étais un peu gênée par rapport à elle, que les personnes qui venaient la voir, elle et son bébé, étaient attirées vers mon bébé à moi, et s'extasiaient devant lui, me faisant moults compliments... C'est vrai qu'il était beau, avec ses grands yeux bleus... Et combien j'ai apprécié de pouvoir le ramener à la maison avec moi, au bout des dix jours ! Je n'avais pas connu cela avec mon premier fils et je l'appréciais doublement.

Deux grossesses très différentes, deux accouchements très différents, deux fils très différents, deux fils que j'aime infiniment... (sourire)

*Ces appareils photos permettaient d'avoir une photo immédiatement sur papier.

samedi 30 septembre 2017

Aimer l'autre...

Aimer l'autre, c'est s'intéresser à ce qu'il fait, c'est comprendre ce qui le fait vibrer, c'est apprendre à connaître son univers, même si ce dernier est différent du nôtre. Aimer l'autre, c'est prendre le temps de le lire, de lui écrire, de l'écouter, de le comprendre. Nous sommes bien trop souvent focalisés par notre petit monde à nous, négligeant notre présence à l'autre. Aimer l'autre, c'est aimer apprendre à le connaître, lui et son monde, car rien n'est plus enrichissant que d'apprendre de l'autre parfois si différent de nous. C'est lui qui nous ouvre bien souvent à d'autres possibles que nous n'envisagions pas, ces derniers étant jusque-là inconnus de nous. Aimer l'autre, ce n'est pas vouloir lui imposer nos idées, nos actes, en pensant que c'est mieux pour lui, c'est accepter qu'il pense différemment, c'est le respecter. Aimer l'autre, c'est accepter qu'il nous apprenne.

Aimer l'autre...
Si vous voulez continuer la liste, ne vous gênez pas, car il y a tant et tant à dire...

vendredi 29 septembre 2017

Une rentrée sportive

Cette rentrée de septembre, je l'ai voulue dynamique, et ma foi je pense que cela va me faire beaucoup de bien. Je ne suis pas une grande sportive, je ne l'ai jamais été, j'ai toujours eu horreur des cours de gymn. Il faut dire que la prof qui donnait les cours lorsque j'étais au collège notamment, n'était guère encourageante... Je n'aimais pas la gymn, donc je n'étais pas bonne en gymn, et donc la prof n'était pas très sympa avec moi. Bon, enfin bref, c'était il y a longtemps... A la rentrée, je me suis donc inscrite à des cours de gymn (douce, faut pas exagérer tout de même !). Ce matin, je suis allée au troisième cours, et je dois dire que j'aime ces cours, la prof est très sympa, compétente, et ça me va bien. Je vais marcher également tous les jeudis après-midi avec le groupe de marche du coin. Je continue mes cours de qi gong, et je vais sans doute reprendre les cours de yoga, les vertiges qui m'empêchaient d'y aller, ont disparu, je vais donc pouvoir retourner à cette activité qui me plaisait beaucoup. Enfin voilà, cette rentrée et les mois qui suivront, vont être consacrés à du mouvement, parce que l'inertie c'est pire que tout, et je me rends compte combien le mouvement est bienfaisant pour le (mon) corps, et pour le (mon petit) coeur aussi ! :-)

dimanche 17 septembre 2017

Rêve ou monde parallèle ?

Il est très étrange de ressentir le toucher dans les rêves. Régulièrement je rêve de personnes défuntes qui viennent me rendre visite. Pour m'assurer qu'elles sont bien là, que je ne rêve pas, je les touche, je les prends par les épaules, je les serre contre moi, et je sens alors un vrai contact. Et au réveil, cela m'interroge à chaque fois. Dans les rêves, nous avons donc les mêmes sensations que dans la réalité, au moins en ce qui concerne le contact, le toucher ? Les rêves font-ils vraiment partie d'un monde imaginaire ? Ou bien nous rendons-nous la nuit dans un monde parallèle ?  Loin d'avoir un esprit cartésien, je me pose la question des fois...

lundi 4 septembre 2017

La puissance du moment présent !

Photo faite lors d'une balade aux alentours de la Breure*.

*Nom du hameau où se trouve ma petite maison bleue, Breure signifie "bruyère".

lundi 28 août 2017

L'enfant différent

Lorsqu'on est un enfant différent, il n'est pas évident de se faire accepter par les autres enfants. Pourtant on a expliqué à ces autres enfants pourquoi l'enfant différent est ainsi. On leur a dit qu'il était comme eux avant, mais qu'il a eu un accident de santé et qu'il a changé du jour au lendemain, sans qu'il n'y puisse rien. Mais malgré ces explications et la bonne volonté des autres enfants, il y a tout de même un sentiment de rejet et l'enfant différent le ressent. Alors cela n'arrange pas la colère intérieure qu'il a déjà en lui, car il a une profonde colère en lui et une grande souffrance. Alors il casse les jouets des autres enfants, ces enfants qui ne veulent pas jouer avec lui. Et ces autres enfants pleurent de rage, de voir leurs jouets saccagés. Et ils sont en colère contre lui, et ils le rejettent encore plus. Ce n'est pas simple...

Lorsque j'étais enfant, lors de réunions de famille, je voyais régulièrement un petit cousin de mon âge, lourdement handicapé, en fauteuil roulant, gesticulant, ne parlant pas, émettant juste des cris, et j'étais effrayée à chaque fois, je redoutais de le voir, j'évitais de le regarder, de m'approcher de lui. Et je n'étais pas la seule des enfants à agir ainsi. Quelle souffrance cela devait être pour lui ! Ce sentiment de rejet !  Mes parents ne m'avaient pas expliqué à l'époque ce qui lui était arrivé, j'ai su plus tard que c'était au moment de l'accouchement qu'il y avait eu un problème.

L'enfant différent dont je parle n'est pas autant handicapé que ce petit cousin, mais il a des troubles du comportement et des colères qui peuvent faire reculer les autres enfants. Ce n'est pas de leur faute, mais c'est tellement cruel pour l'enfant différent...

samedi 26 août 2017

On change, et c'est tant mieux !...

Il fut un temps où l'arrivée de l'automne, puis de l'hiver, m'angoissait. Je n'aimais pas ces jours qui devenaient de plus en plus courts, la nuit beaucoup plus présente, c'était une véritable appréhension. Je ne pouvais pas supporter de rester dans la pénombre, et même en éclairant les pièces, du fait qu'il faisait nuit, j'avais l'impression d'étouffer, il me fallait alors ouvrir en grand les fenêtres pour pouvoir respirer (et en plein hiver, même s'il gelait dehors...). D'où me venaient ces angoisses, je ne l'ai jamais su, mais c'était difficile à vivre et à gérer, pour moi et pour les autres. Et puis, au fil des années, tout comme elles avaient apparu, ces angoisses ne se sont plus manifestées. J'attends maintenant ces jours d'automne et d'hiver sans appréhension aucune, je pense même avec plaisir à ces soirées bien au chaud, emmitouflée dans un plaid, à bouquiner, éclairée juste par une petite lampe de salon ; je pense à ces soirées où je vais pouvoir méditer, installée tout près du poêle, juste éclairée par la lueur des flammes. Figurez-vous que cette période de l'année est même devenue une période apaisante. Mais comment peut-on changer à ce point ? Je crois que je n'aurai jamais la réponse, et je n'essaie d'ailleurs même plus de trouver une explication, du moment que ces angoisses n'existent plus ! :-)

lundi 21 août 2017

Histoire amusante

Deux de mes petits-fils sont à la maison cette semaine. Hier soir, au moment de se brosser les dents et que le plus jeune des deux émettait quelques résistances, je lui dis alors (ne pensant pas que cela le stimulerait ainsi): tu sais, les filles aiment bien les garçons qui ont de jolies dents bien propres, alors lave-toi vite les dents et comme il faut ! Le petit bonhomme, après quelques secondes d'hésitation, se mit alors à se brosser les dents consciencieusement. Une fois qu'il eut terminé, il me demanda : mamie, elles sont bien jolies mes dents ? en ouvrant la bouche et me les montrant... Oh oui, elles sont magnifiques, mon chaton !
Le soir, je rigolais toute seule, car avec ses deux dents du bas et sa dent du haut manquantes, il a un sourire ravageur !... (sourire)

vendredi 18 août 2017

Des couleurs à la place des lettres

« Le terme synesthésie fait référence au "mélange des sens". Il en existe plusieurs formes : voir des sons, goûter des couleurs mais la plus fréquente est l'association de couleurs à des lettres ou des chiffres (synesthésies graphème-couleur). Les synesthètes de cette catégorie emploient l'expression "voir les couleurs" pour indiquer par exemple qu'à chaque fois qu'ils voient un A, le rouge lui sera associé. "Cette particularité persiste toute la vie, et c'est ainsi que l'on reconnaît les synesthètes", précise Claire Martin, neurobiologiste au CNRS. » (​ source).

La synesthésie, je ne savais pas ce que c'était avant que mon fils ne m'en parle récemment. Nous parlions de son fils aîné, brillant à l'école, qui avait dit à ses parents qu'il voyait des couleurs pour chaque lettre. Son père lui dit alors que, lui aussi, depuis tout petit, il avait cette particularité, mais il n'en avait jamais parlé car il pensait que c'était commun à tout le monde. C'est ainsi que j'ai découvert que mon fils était synesthète, et que mon petit-fils l'était aussi. J'ai alors essayé de visualiser mentalement les lettres et de percevoir des couleurs, mais bon, n'est pas synesthète qui veut ! Cela démontre bien que nous sommes tous différents, que nous n'avons pas les mêmes perceptions et que cela ne sert à rien de nous comparer les uns les autres, nous avons chacun nos particularités, nos ressentis, et c'est ce qui fait, enfin c'est ce qui devrait faire, la richesse du monde...

​ Photo prise ici

mardi 15 août 2017

Tristesse...

Elle ne montrera pas sa peine, elle la gardera pour elle. On pourrait penser qu'elle est insensible en la voyant ainsi, ou alors très forte, moi je crois qu'elle s'est forgée une carapace pour éviter de souffrir. Il faut dire qu'elle en a eu des peines dans sa vie. Son premier mari, tout jeune, qui se tue en coupant un arbre, la laissant seule avec ses deux enfants. Son second mari qui disparaît à son tour, la laissant veuve à nouveau. Et voici que samedi matin, son fils de 46 ans meurt à son tour, victime de cette terrible maladie dont je tairai le nom.
Je pense très fort à toi, ma cousine, à lui, ainsi qu'à tous ceux et celles qui sont touchés par ce départ si brutal et surtout bien trop précoce.

Une rose, pas n'importe laquelle...

Rose de tatan Rose

mercredi 9 août 2017

Petite pause

Photo prise en août 2016 de la tour de Roche-en-Régnier.
Vue sur les volcans d'Auvergne. Ce n'est pas très loin de chez moi.
Elle est belle ma région, hein ? :-)

A bientôt !


PS : Je viens de me rendre compte que j'avais déjà posté cette photo sur ce blog il y a un an. Bon, vous ne m'en voudrez pas, tout ce qui est beau mérite d'être vu et revu... (sourire)

mercredi 2 août 2017

Le détachement

Lorsque nous arrivons à nous détacher de l'attente que nous avons de l'autre, nous pouvons enfin commencer une vraie relation avec cette personne, car c'est bien souvent l'attente que nous avons d'elle qui vient parasiter la relation. Le détachement, c'est moins de souffrance, c'est plus de sérénité. Le détachement n'est pas indifférence, au contraire, c'est apprendre à aimer mieux, à aimer sans conditions. Et si l'autre ne veut pas ou plus de nos sentiments, c'est accepter de le laisser partir.
Le détachement concerne également le rapport que nous avons avec les objets. Avons-nous vraiment besoin de toutes ces choses, plein nos armoires comme dirait Souchon, ces choses qui bien souvent ne nous servent pas, ou plus ? Lorsque je pars en voyage, et que je n'emporte évidemment pas tout ce que j'ai dans mes placards, je me dis souvent que je m'en passe très bien, que ce n'est pas cela l'essentiel.
Bref, vous l'aurez compris, je travaille actuellement sur le détachement... :-)
(A suivre...)

mardi 1 août 2017

Une fois n'est pas coutume...

Une fois n'est pas coutume, je vous dirige ce soir sur une page photos, les photos que j'ai faites ces derniers jours lors d'un petit séjour dans ma maison bleue. Allez-y, je vous y invite -> ​ La récolte a été bonne !

mercredi 26 juillet 2017

Noé et Cornebidouille

L'un des moments que je préfère lorsque mes petits-fils sont à la maison, c'est le soir avant qu'ils ne dorment, leur lire une histoire. J'adore voir leur petite bouille attentive et intéressée, avide de connaître la suite et la fin du récit. La semaine dernière, j'ai été aux anges lorsque mon petit-fils Noé m'a demandé de lui lire une histoire, lui qui n'en fait jamais la demande, il a tellement de mal à se concentrer et à écouter. Ses parents lui lisent une histoire tous les soirs, mais c'est la première fois qu'il en formule le souhait lui-même, c'est ce que m'a dit mon fils. Il a voulu que je lui lise : "Cornebidouille contre Cornebidouille", un livre que ses parents lui ont déjà lu plusieurs fois, car c'est celui qu'il préfère. C'est l'histoire de Pierre et de la sorcière Cornebidouille qui se cache cette fois, car il y a plusieurs albums, dans un potiron. Mais lorsque la maman de Pierre coupe le potiron en deux, il en sort, oh horreur, deux sorcières Cornebidouille, des sorcières pas commodes et qui disent des gros mots ! Noé connaît l'histoire par coeur, il termine chaque phrase avec moi, et il adore quand arrive le moment des gros mots, des gros mots bien rigolos, des gros mots pour enfants, quoi ! J'ai adoré ce moment. ♥


lundi 24 juillet 2017

Et je me dis : Réveille-toi !

Il y a quelques semaines, j'ai rêvé que nous nous baladions sur un chemin mon fils et moi, mon fils étant un enfant dans ce rêve. J'étais à pieds, lui à vélo. Lorsque soudain, il chute brutalement de son vélo, tombe, se cogne la tête, et ne se relève pas. Angoisse ! Alors, consciente que je me trouve dans un rêve, je m'entends me dire : Réveille-toi ! Et je me réveille aussitôt, m'échappant de ce rêve qui prenait l'allure d'un cauchemar. Il est vrai que je traversais une période où j'étais fatiguée, et je n'avais pas envie de me rajouter du stress en "vivant"  ce rêve...

Depuis, j'ai repensé à ce rêve, et je me dis que ce "réveille-toi" que je me suis adressé ce jour-là, voulait peut-être me signifier quelque chose ?... Mais quoi ?...

dimanche 23 juillet 2017

Que vaut-il mieux, vous le savez, vous ?

Lorsque j'étais jeune, j'étais coupée de mes émotions, je ne réagissais pas, je ne pleurais pas, je n'exprimais aucune joie, rien. Ce n'était pourtant pas un manque de sensibilité, non, mais je pense que c'était plutôt une façon de me protéger. J'ai assisté, enfant, à des scènes assez traumatisantes, entre autres la mort de mon père et ses délires qui ont précédé. Lorsqu'on vit des scènes trop dures, je crois que l'on se forge une carapace pour ne plus souffrir. C'est ce que j'avais fait, je pense. Maintenant, et heureusement, j'ai appris à montrer ma joie, ma tristesse, ma colère aussi, tellement que je suis devenue une vraie éponge, j'absorbe tout, et lorsque j'approche une personne angoissée, speed, ou en colère, mon corps ressent tout, il se contracte, il se serre, il se noue. Et mon coeur fait tout pareil. Il me faut ensuite plusieurs jours pour retrouver le calme intérieur. Je suis pourtant bien contente d'avoir pu me débarrasser de cette carapace d'antan, et de ressentir, car je ressens aussi de belles choses, mais être une vraie éponge n'est pas confortable tous les jours et cela fait parfois bien souffrir. Que vaut-il mieux, vous le savez, vous ?...

mardi 18 juillet 2017

Les confidences

Un peu sur le thème du billet précédent :

- Nous devons faire preuve de prudence lorsque nous nous confions à quelqu'un, à moins qu'il ne s'agisse d'une amie sûre ou d'une personne d'entière confiance, car si la personne à qui nous avons fait des confidences est mal intentionnée, et cela nous ne le savons pas toujours, elle pourra un jour ou l'autre nous le ressortir et éventuellement s'en servir contre nous. Cela ne veut pas dire qu'il faut être méfiant avec tout le monde, non, mais rester prudent, oui.

Sinon, tout va très bien, je suis actuellement entourée des personnes que j'aime le plus, alors j'en profite ! (sourire) 

mercredi 12 juillet 2017

Les mots - Pensée du soir

Nous devons être prudents lorsque nous dévoilons certains mots, car une fois dits, ils ne nous appartiennent plus, les autres peuvent alors s'en saisir et leur faire dire ce qu'ils veulent, ces mots seront déformés par l'histoire de chacun, ils perdront leur sens premier. Chacun y mettra de ses émotions, de ses ressentis, et un fait qui, au fond, n'était pas si grave, prendra beaucoup trop d'importance. Il vaut mieux se taire parfois, et garder les mots pour soi. Pas toujours, mais parfois...

Un fait qui m'a inspiré ce billet :
Un couple se dispute, la jeune femme part en claquant la porte. Mais elle regrette, elle a un tempérament volcanique, elle le sait, elle voudrait bien revenir...
Lui, de son côté, tellement triste, se confie à ses amis. Il est triste, c'est tout, il ne lui en veut pas. Après tout, ce n'est pas si grave. Mais ce qui lui arrive remémore à certains leur propre histoire (abandon), et ces derniers réagissent alors violemment en la critiquant durement, en lui trouvant soudainement les pires défauts. En fait, ils prennent leur histoire pour leur histoire à eux.
La jeune femme, devant tant de haine et d'animosité, renonce, elle ne reviendra pas...
Alors que ces deux-là, j'en suis sûre, auraient pu s'aimer encore...

mardi 4 juillet 2017

Auprès de mes arbres

Tout à l'heure, après dîner, je suis allée m'asseoir sur la balancelle qui se trouve sur le côté de la maison. Et j'ai regardé les arbres autour de moi. Lorsque nous nous sommes installés ici, il y a un peu plus de 30 ans, il n'y avait pas un seul arbre dans la propriété, cela m'attristait, car j'aime les arbres, et le terrain me paraissait affreusement nu. Alors nous en avons planté, des bouleaux, des tilleuls, un cèdre, un catalpa, un saule pleureur, un ginkgo biloba. Nous avons planté un cognassier du Japon, un forsythia, un hibiscus syriacus que j'avais rapporté de chez ma mère, il se trouvait dans son jardin. Nous les avons vu grandir. Et puis, plus récemment, nous avons planté deux érables (j'adore ces arbres), un autre bouleau, un figuier. Et nous avons bien l'intention d'en planter encore. Nous ne les verrons peut-être pas tous devenir adultes, mais peu importe. Tout ceci pour vous dire que je suis heureuse auprès de mes arbres, leur présence me fait du bien, me donne de la force, me rassure, et je les remercie d'avoir bien voulu prendre racine (sourire).

 
▲ Quelques uns de mes arbres (petit clic sur la photo)

dimanche 2 juillet 2017

Est-ce que j'en ai vraiment envie ?

Lorsque nous avons une décision à prendre, nous devrions à chaque fois nous poser la question suivante : "Est-ce que j'en ai vraiment envie" ? Je sais que ce n'est pas toujours possible, car il y a malgré tout des obligations dans la vie, mais pour certains choix, de se poser cette question, toute simple, toute bête, cela nous évite de perdre du temps et de l'énergie à savoir si nous acceptons ou non, si nous y allons ou non, si nous changeons cette situation ou non, etc. Moi je dois dire que cela m'aide, car une fois la décision prise, MA décision, je me sens plus légère et je peux passer à autre chose.

samedi 24 juin 2017

Lucane ou courtilière ?

J'ai sauvé la vie à un lucane ce soir, et j'en suis heureuse. Cet insecte, par mégarde, avait atterri sur le carrelage de la cuisine, nous avions laissé la porte de celle-ci ouverte pour laisser entrer le frais. Les personnes qui se trouvaient là, et moi également, avons été impressionnées par sa taille (il devait faire 7 cm environ). Par contre, contrairement à moi, elles ont été rebutées par son aspect, moi je le trouvais très beau. Elles ont dit qu'il devait s'agir d'une courtilière et qu'il fallait s'en débarrasser car la courtilière est soit disant un insecte parasite qui s'attaque aux plantes potagères, bref le cauchemar des jardiniers. Je leur ai affirmé qu'il ne s'agissait pas d'une courtilière (sans en être tout à fait sûre pourtant), et sans attendre de vérifier, et malgré leurs protestations, j'ai emporté et déposé le gros insecte loin de tout danger. Et j'ai bien fait, car en vérifiant sur internet, j'ai pu lire qu'il s'agissait d'un lucane, un insecte impressionnant mais tout à fait inoffensif. J'ai même lu qu'il était aujourd'hui en voie de disparition et dûment protégé. Alors je suis heureuse de l'avoir sauvé. Vous savez bien qu'il m'en faut peu pour être heureuse... (sourire)

LUCANE (photo internet)

COURTILIERE (photo internet)

Voici des liens pour en savoir plus sur ces petites bêbêtes -> ​ Le lucane et ​ La courtilière.
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lundi 19 juin 2017

Ce soir, une visite surprise...

Ce soir, j'avais envie d'écrire un billet, mais mes idées se mélangeaient et je n'arrivais pas à exprimer clairement ce que je voulais dire. Je me suis dit, bon, tant pis, je laisse tomber, j'attendrai un meilleur moment. Je quitte mon bureau et je me dirige alors vers la salle de bains pour fermer le volet, lorsque mon regard est attiré par une petite lumière sur le carrelage... Je regarde de plus près, et voyez ce que je vois : un ver luisant... Je ne sais pas du tout comment elle (car c'est elle) est entrée dans la maison, mais elle est bien là. Heureuse je suis ! Oh vous savez, il m'en faut peu pour être heureuse, je m'émerveille d'un rien, mais là, en plus, ce n'est pas rien ! J'aime penser que c'est peut-être un signe... (sourire) Je la regarde et je vais évidemment prendre mon appareil photos pour immortaliser ce moment et pouvoir le partager avec vous. Clic, c'est dans la boîte ! Ensuite, je m'empresse de la faire glisser sur un papier, et je l'emmène dehors, dans l'herbe, car ce n'est pas dans ma salle de bains qu'elle va attirer un mâle, la petite... :-)



« Cette lumière est blanche, calme, douce a la vue et donne l’idée d’une étincelle tombée de la pleine lune. »
Jean-Henri FABRE, Souvenirs entomologiques, 1907.

Si vous voulez en savoir plus sur ce petit insecte, car oui c'est un insecte, 
cliquez sur ce lien : Le ver luisant.
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mercredi 14 juin 2017

Sur le chemin, ce matin...

un coeur... 


et puis aussi, des coquelicots...


En fait, il suffit juste d'ouvrir un peu les yeux, et aussi son coeur, tout est là, l'Amour et la Beauté.

mardi 6 juin 2017

Je reviens bientôt...

mais pour l'instant, même si j'ai regagné la Haute-Loire depuis hier, j'ai encore un peu la tête ailleurs... du côté des côtes bretonnes par exemple... (sourire)


mardi 23 mai 2017

Pause mai...

Je vous laisse quelques jours, le temps de profiter de ma plus belle création : mes fils ! ainsi que de leurs plus belles créations à eux : mes petits-fils ! :-)

Mais avant de partir, laissez-moi vous conter une petite histoire. Je l'avais d'ailleurs abordée sur mon autre blog au mois de mars, mais la voici complète :

L'une de mes orchidées m'a fait le cadeau cette année de refleurir pour la troisième fois. Jusqu'à présent, les orchidées que j'avais eues, n'allaient pas plus loin qu'une floraison. Une autre orchidée, par contre, était bien mal en point. Elle avait fleuri une fois, et puis plus rien, elle végétait... Je ne savais qu'en faire. La jeter ? Non, jamais je ne jette les plantes. Alors j'ai eu une idée. Je l'ai placée à côté de la bien portante, je l'ai confiée à celle-ci, je lui ai demandé de l'aider. J'allais moi-même les encourager et leur parler tous les jours. Eh bien le miracle s'est produit, regardez les photos. Sur la première (en mars), on peut voir une tige, petite certes mais vigoureuse, qui s'élève en direction de l'orchidée en bonne santé. Et sur la deuxième photo (en mai), voyez la transformation, voyez comme l'orchidée a grandi, encouragée par l'autre, et comme elle est belle. Cette idée me plaît que les orchidées, que les plantes, communiquent entre elles et s'entraident. Si certains hommes pouvaient en prendre de la graine...

N'hésitez pas à cliquer sur la photo, vous verrez mieux.

A bientôt !
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mercredi 17 mai 2017

Création

Rêver, imaginer, c'est bien, mais créer, réaliser c'est sûrement mieux ! Une personne m'a dit, et cette personne n'a pas tort, que j'étais trop dans l'abstraction, qu'il faudrait que j'arrive à concrétiser. J'ai des projets, des envies, mais tout, ou du moins une bonne partie, reste à l'état d'ébauche. Je commence, mais je ne finis pas. Reste à savoir pourquoi ? J'ai essayé tout plein de choses dans ma vie : la peinture (huile, aquarelle, sur soie), le dessin, la sculpture, la vannerie, le tissage, mais je n'ai pas persévéré. Si, il y a tout de même un domaine dans lequel j'ai persévéré, c'est celui de la photo. J'aurais peut-être pu en faire mon métier, si j'avais eu un peu plus confiance en moi.... Et puis il y a l'écriture... l'écriture... J'aimerais en faire quelque chose de l'écriture... J'aime les mots, j'aime leur texture, j'aime ce qu'ils me disent... J'ai un projet en tête depuis plusieurs années, une envie plutôt, mais cela reste à l'état de projet, cela n'avance pas. Qu'est-ce qui me freine ainsi et me porte à repousser ce qui pourtant me tient à coeur ? Cette personne m'a encouragée. Ses mots m'ont fait du bien. Je l'ai entendue. C'est en train de se mettre en place... Le cheminement est en train de se faire... Créer... Création... Il est beau en plus ce mot... Création...

lundi 8 mai 2017

Il me fait découvrir Charlie Winston

Etrangement, mon frère qui n'est plus de ce monde depuis fin novembre 2009, vient de me faire découvrir Charlie Winston... Je vous raconte.
Hier, je commande sur un site, dont je tairai le nom, un CD de musique de méditation. On m'indique alors que je peux créer une bibliothèque qui me permettra d'écouter les albums que j'ai achetés et de télécharger les versions mp3 de ces CD sur mon PC, il faut juste que j'installe une application sur celui-ci, ce que je fais. La liste des CD achetés antérieurement sur ce site apparaît alors dans cette bibliothèque nouvellement créée. Je détaille cette liste, lorsque je vois un album que je ne connais pas, je me dis : mais je n'ai jamais acheté ce CD ! Je ne connais même pas ce chanteur ! Je suis intriguée, je réfléchis, je regarde la date de l'achat, et soudain, je sais ! Mon frère, ne possédant pas d'ordinateur, avait l'habitude parfois, lorsqu'il passait par la maison, de commander des CD en passant par mon compte. Eh bien voilà, ce CD avait été commandé et acheté par lui fin octobre 2009, juste quelques jours avant qu'il ne parte. J'ai écouté ce chanteur, Charlie Winston, et ma foi, je dois dire que j'aime ! Merci Jean ! Tu n'es plus là, mais tu continues de partager avec moi, comme tu aimais le faire de ton vivant, tes goûts musicaux ! Et cela me réjouit ! (sourire)

Je ne sais pas ce que chante Charlie Winston actuellement, mais je sais que j'aime cette chanson "Calling me" qu'il interprète sur cette vidéo. Il se trompe dans les paroles à un moment mais peu importe, il est humain, il n'est pas infaillible et cela me plaît... :-)


Ici ->Paroles et traduction fournies par ​ Polyphrène.

lundi 1 mai 2017

Six ans après...

J'ai eu un moment d'étonnement l'autre jour lorsque je l'ai vu lever le bras gauche et toucher de sa main le dessin qui était posé sur le meuble, le pousser même. Impressionnée, je lui ai dit : "Tu te sers de ton bras et de ta main, maintenant ?". Je lui ai demandé de le refaire, devant moi, mais il a attrapé cette fois son bras gauche avec sa main droite pour le soulever. Pourtant, il n'y a pas de doute, et je n'ai pas rêvé, je l'ai bien vu faire la première fois. J'en ai parlé à ses parents lorsqu'ils sont venus chercher les petits, et ils m'ont dit que récemment, ils avaient également été étonnés lorsque le petit bonhomme avait levé le bras gauche pour dire bonjour à quelqu'un. En fait, depuis quelques temps seulement, la kiné qui s'occupe de lui, lui fait travailler ce bras et cette main gauches, qui, jusqu'à présent, restaient inertes. Elle s'est rendue compte qu'il y avait de la vie dans ce bras, et qu'il fallait le stimuler. Les kinés qui s'étaient occupé de lui auparavant, avaient privilégié la rééducation de la jambe, pour que le petit acquiert plus rapidement de l'autonomie, c'était le plus important et le plus urgent. Donc, depuis quelques temps, le bras et la main gauches sont sollicités lors des séances de rééducation. Le cerveau reprend tout doucement les commandes mais il y aura encore besoin de nombreuses séances pour parfaire cela. Mais peu importe, du moment qu'il fait des progrès ! Et tout ceci me rappelle lorsque j'avais vu sa jambe gauche bouger il y a six ans, quelques semaines après son accident de santé, et la sensation de joie que j'avais éprouvée ! Je me dis qu'il peut donc encore progresser, la preuve ! Et peut-être qu'un jour, son cerveau arrivera également à récupérer ses facultés intellectuelles. Il est permis d'espérer, et je veux y croire !

jeudi 20 avril 2017

Les capucines

J'ai toujours aimé les fleurs de capucine, sans doute parce que ce sont les fleurs de mon enfance. Contre un mur de la maison où je vivais avec mes parents lorsque j'étais petite fille (voir la photo en noir et blanc), il y avait un massif de capucines. Elles étaient belles, ces capucines, il y en avait des jaunes, des orange. J'entends encore mes parents me dire : "Attention, Françoise, ne marche pas sur les fleurs !". Bon, sur la photo, c'était l'hiver, et les capucines étaient loin d'être en fleurs, je pouvais donc tranquillement poser mes petits pieds sur la terre sans me faire gronder. Les fleurs de capucine sont pour moi un lointain souvenir, mais j'aime toujours autant l'évoquer.
Sur la photo de droite, ce sont des capucines que j'ai photographiées à Malte, elles m'ont donné l'idée de ce billet. :-)

Mon frère Jean et moi, sur le massif de capucines.

mardi 4 avril 2017

1 an ! de mots de pensées

Mon blog est toujours en mode ralenti, mais je viens de me rendre compte qu'il a eu 1 an hier ! Alors j'en profite pour déposer non pas une pensée, mais un lot de deux pensées ! (sourire)

- L'important n'est pas ce qui nous arrive car cela on ne peut pas le changer, mais c'est de savoir ce que l'on va en faire.
- C'est une perte de temps et d'énergie que de rester bloqué sur un événement. Tout bouge, tout change, la vie n'est que mouvement, alors ne résistons pas et laissons-nous entraîner par elle.

En fait, je deviens très philosophe ces temps-ci... :-)

mardi 28 mars 2017

En mode ralenti...

« Des mots, des pensées » va être en mode ralenti pendant quelques temps. Je continuerai à publier mais moins souvent et sûrement irrégulièrement. Je continuerai bien sûr à aller vous visiter, car, comme ce petit moineau, je ne vous quitte pas des yeux et je ne serai jamais bien loin... (sourire)

samedi 25 mars 2017

Prendre le temps de réfléchir

Il est important de savoir prendre du recul d'avec certains événements qui nous arrivent, pour savoir ensuite ce que nous devons en faire. La précipitation n'est pas bonne conseillère car nous sommes bien souvent sur le coup de l'émotion ou parfois aussi de l'étonnement. Nous ne devons rien brusquer, ne rien décider trop vite. Nous devons prendre le temps de réfléchir sur ce qui s'est passé, nous devons laisser mûrir et savoir attendre. Et en principe, au bout de quelques jours, voire quelques semaines, nous saurons ce que nous allons faire de tout cela et nous pourrons alors prendre la décision que nous pensons juste. Cette écoute toute personnelle que nous nous serons octroyée, nous fera également apprécier de ne pas nous être laissé influencer par notre entourage (qui parfois pense bien faire, mais qui ne peut pas ressentir les choses à notre place).

Sur ces sages paroles, beau week-end à vous ! (sourire)

Un petit bout de chez moi... :-)

dimanche 19 mars 2017

mercredi 15 mars 2017

Qu'a voulu dire cette personne ?

Mélanie assiste à une soirée avec des amis, elle est détendue, tranquille, zen. Mais à un moment donné, suite à une réflexion qu'elle fait concernant des vertiges qu'elle ressent par moments, une personne lui délivre un propos troublant. Sa quiétude s'effondre alors, et les questionnements et doutes l'assaillent. - Qu'a voulu dire cette personne ? Qu'a-t-elle ressenti ? Pourquoi pense-t-elle cela ? Et après les questions, l'angoisse apparaît. - Et si elle avait raison ? Et si ce qu'elle a perçu était vraiment réel ? Et évidemment le mental se régale, il jubile, et il en rajoute même. Impossible de le faire taire. La meilleure solution pour le calmer, pour désamorcer cette inquiétude qui monte en flèche, est de parler avec cette personne, discuter de ce qu'elle a dit, lui demander pourquoi elle a dit cela, d'où elle le tient, lui parler de ce qu'elle a ressenti. Mélanie ne connait pas personnellement cette personne mais certains de ses amis la connaissent et elle sait qu'elle n'est pas une personne malveillante, elle n'a donc pas voulu lui faire du mal, c'est peut-être au contraire pour son bien qu'elle lui a dit cela. Mais une personne a-t-elle le droit de révéler ce qu'elle croit être une vérité à une autre personne si celle-ci ne lui a rien demandé ? même si c'est dans un but bienveillant ? N'est-ce pas l'inquiéter peut-être inutilement ?...

dimanche 12 mars 2017

mercredi 8 mars 2017

Il me regarde en souriant

Hier, sur le site  Esprit science métaphysiques, j'ai lu l'article suivant : ​ ​Dix signes que nos êtres chers décédés donnent pour nous faire savoir qu’ils sont autour de nous. J'ai reconnu certains signes pour les avoir moi-même perçus à un moment donné, et il m'arrive d'en percevoir encore. Entre autres, la nuit dernière...

Cela se passe dans la cour de la maison où je vivais avec mes parents lorsque j'étais enfant. Il y a une grande fête de famille, les gens sont attablés ou circulent autour des tables pour discuter avec tel ou untel. Moi, je suis en train de regarder une vidéo que me fait voir mon beau-frère sur sa tablette. Le film terminé, ce dernier rejoint sa place. Alors que je m'apprête à faire de même, je sens quelqu'un qui me regarde, je tourne alors la tête et lève les yeux, et je le vois. Il me regarde en souriant. Ses cheveux presque blancs, ses yeux d'un bleu si clair, lui donnent un air doux et bienveillant, ce qu'il était d'ailleurs du temps de son vivant. Je m'avance vers lui, et pour voir si je ne "rêve" pas, je l'embrasse sur la joue. Oui, il est bien là, j'ai ressenti le contact avec sa peau, il n'est pas une illusion. Nous nous éloignons du groupe, qui d'ailleurs ne semble pas le voir, et nous nous dirigeons un peu plus loin, près de la porte qui donne sur la rue. Je lui dis combien je suis heureuse qu'il me rende ainsi si souvent visite, combien cela me fait du bien. Mais je lui dis aussi combien il me manque encore. Soudain, une lumière apparaît, comme un éclair, et je me réveille...

Je ne sais pas pourquoi je rêve si souvent à mon frère en ce moment, il n'y a pourtant pas de date anniversaire. Si, peut-être celle de la mort de mon père, le 13 mars, mais il y a si longtemps... Je me dis qu'il vient peut-être pour me délivrer un message, mais je ne le comprends pas, du moins pas encore, et il reviendra tant que je ne l'aurai pas compris... Peut-être...

 Mon frère et moi, j'avais 12 ans et mon frère 15 ans.

dimanche 5 mars 2017

Filoche et caroline

Ce matin, en allant faire mes courses, j'ai croisé un monsieur qui avait une filoche à la main, une filoche contenant les produits qu'il avait achetés au marché. Et cela m'a rappelé les filoches que ma mère utilisait pour mettre ses courses. La filoche l'accompagnait toujours. Peu encombrante, elle la glissait dans son sac. C'était du temps où les magasins ne donnaient pas de sacs en plastique à tout-va. Et comme maintenant, et c'est tant mieux !, ils n'en donnent plus à nouveau, les filoches vont peut-être revenir à la mode, qui sait ? J'en ai une à la maison, une qui doit dater, je l'avais récupérée lorsque nous avions débarrassé l'appartement de ma mère. Je crois bien que je vais la ressortir, et m'en servir. Celle du monsieur de ce matin était couleur bordeaux, celle que j'ai est couleur bis, à l'époque, il n'y avait pas trente six couleurs. Lorsque je repense à cette époque lointaine, je me souviens aussi des "carolines". Nos mères avaient également toujours dans leurs sacs une caroline, au cas où il se mettrait à pleuvoir. Connaissez-vous les carolines ? Il s'agissait d'une capuche en plastique, que les dames se mettaient sur la tête lorsqu'elles ne voulaient pas que la pluie, ou le vent, les décoiffent et abiment leurs permanentes ou leurs mises en plis. Je revois ma mère avec sa caroline sur la tête. C'était assez joli en fait, même si l'un de mes fils, alors âgé d'une dizaine de mois, s'était mis à pleurer en voyant sa grand-mère avec ce plastique sur la tête... Allez savoir ce qu'il s'était imaginé... (sourire)
Vous rappelez-vous des filoches et des carolines ? 

dimanche 26 février 2017

Encore une courte pause...

car il y aura deux petits bonshommes à la maison pendant quelques jours... :-)

Moment d'échange entre mon petit-fils Noé et le cheval noir...

samedi 25 février 2017

Et je me suis réveillée...

J'ai envie de vous raconter l'un des rêves que j'ai faits la nuit dernière. Je dis l'un des rêves car j'ai beaucoup rêvé, mais c'est celui-ci qui m'a le plus marquée et dont je me souviens le mieux. J'étais au cinéma et je regardais un film qui datait déjà de plusieurs années, il y avait une manifestation dans un village, il y avait beaucoup de monde, des marchands, des forains, et des touristes qui circulaient. Et quelles ne furent pas ma surprise et mon émotion lorsque je vis mon frère et sa femme qui déambulaient au milieu des stands. Mon frère qui était mort depuis sept ans se trouvait là, dans ce film. Alors, et comme par magie, mais c'était un rêve, je traversai l'écran et je me retrouvai de l'autre côté, auprès de mon frère. Trop heureuse de le voir, je le suivais de partout, pour profiter de sa présence au maximum. Je savais qu'il allait bientôt mourir, mais lui ne le savait pas. Je ne lui en parlai pas, je ne voulais pas gâcher ce moment. Et puis, lui et sa femme voulurent aller voir une exposition dans une maison un peu plus loin. Je ne sais pas ce qui m'a distraite un court instant mais je les perdis de vue, et je ne sus dans quel bâtiment ils étaient entrés. Alors je m'assis sur un banc, et je les attendis. Un moment après, si tant soit peu qu'il y ait une notion de temps dans les rêves, je vis ma belle-soeur sortir de la maison, mais elle était toute seule, il n'y avait plus mon frère...
Et je me suis réveillée...

vendredi 24 février 2017

Les émotions, c'est la vie qui est en nous !

Ce qui me rassure maintenant, car à une époque ce n'était pas le cas, c'est que je sais que si je traverse une période difficile, tristounette ou contrariante, je sais aussi que cela ne durera pas dans le temps, et qu'un beau matin, en me réveillant, je me sentirai mieux, que les pensées qui m'embrumaient l'esprit et le fatiguaient, se seront évanouies, le moral et la bonne humeur seront de retour. Nous ne pouvons pas toujours rester au creux de la vague, à un moment donné nous sommes obligés de rebondir. Il ne faut pas oublier que nous sommes des êtres d’émotion. La peur, la colère, la tristesse, le chagrin, la joie, nous accompagnent tout au long de notre vie. Nous sommes des êtres humains, et finalement je plains les personnes qui sont coupées de leurs émotions. J'en parle en connaissance de cause car  moi-même, à une époque, alors que j'étais jeune fille et que je venais de perdre mon père, pendant un certain temps je l'ai été, j'étais devenue indifférente à ce qui se passait, je n'éprouvais rien, sans doute pour ne pas souffrir, pour me protéger. Heureusement, j'ai rencontré des personnes, les bonnes personnes, qui m'ont aidée à me débarrasser de cette carapace que je m'étais forgée. Et si on me proposait de l'endosser à nouveau cette carapace, je ne la voudrais pour rien au monde. Dès lors que l'on a appris à ressentir, souffrir certes, mais aimer aussi, rire, vibrer, on n'a plus envie d'être coupé de ses émotions car cela veut dire que la vie est en nous !

mercredi 22 février 2017

Méfiance, confiance et mensonges

Etes-vous de nature méfiante ou plutôt de nature confiante ? Moi, je suis de nature confiante, j'ai tendance à croire ce que me disent les gens. Mais je me demande parfois si j'ai raison de les croire, il y a des choses qui me paraissent quelquefois tellement invraisemblables dans leurs récits. Je me dis que je suis sans doute considérée comme naïve, crédule, par certains et tant pis si les gens me ressentent ainsi, je n'ai pas envie de devenir méfiante par leur faute*. De toute façon, si j'ai un doute sur ce que me dit la personne, car j'ai parfois de gros doutes, je ne dis rien et je fais semblant de croire, l'important pour moi étant de ne pas être dupe. Si la personne a envie de mentir, ce n'est pas mon problème, je ne vais pas enquêter, qu'elle se débrouille avec ses mensonges. De toute façon, les gens qui mentent ne veulent bien souvent pas reconnaître qu'ils mentent, et insister pour qu'ils le reconnaissent serait une pure perte d'énergie. Je fais bien sûr allusion à des personnes avec lesquelles je n'ai pas de relations proches, je ne supporterais pas que les gens qui m'entourent me racontent des bobards.

* Il y a quelques années, j'avais échangé plusieurs mois avec une jeune femme qui tenait elle-même un blog, nous étions devenues très amies, j'avais beaucoup d'affection pour elle, car elle avait (soi disant) de gros soucis de santé, et autres. Lorsque je me suis rendue compte que tout ce qu'elle m'avait dit était un tissu de mensonges, j'en avais été fortement peinée. Mais cette histoire, déjà ancienne, ne me fait pas voir des menteurs de partout, non, et c'est tant mieux ! :-)

jeudi 16 février 2017

Petite pause

Je mets mon blog en pause pendant quelques jours, mes deux fils et leurs petites familles respectives venant passer quelques jours à la maison. Nous allons, entre autres, fêter les six ans du coissou de la famille. Vous savez ce que signifie le coissou (j'aime bien ce mot) ? C'est le dernier né de la famille. Et en l'occurrence, ici, le dernier né de la famille est le plus jeune de mes quatre petits-fils. (sourire)
A bientôt !

Une pensée pour lui, pour elle

Nous ne pouvons pas empêcher les personnes que l'on aime de souffrir car leur peine leur appartient, mais nous pouvons les aider par notre présence et notre affection. Je pense tout particulièrement aujourd'hui à une personne très proche de moi qui vient de perdre un ami de longue date. Et je ressens une profonde empathie pour elle, je sais l'importance qu'il avait dans son coeur et l'amitié qui les unissait. Je suis moi-même touchée par sa disparition car je le connaissais un peu. Il était professeur de qi gong et j'avais assisté à certains de ses cours. Je l'avais croisé à d'autres occasions également. Il était très proche des gens, très humain et très chaleureux. Une pensée pour lui, pour elle, ainsi que pour tous les gens qui le connaissaient et qui l'aimaient.

mardi 14 février 2017

La différence d'âge en amitié

La plupart du temps, nos ami(e)s ont sensiblement le même âge que nous. Mais pourtant des relations d'amitié peuvent aussi se créer avec des personnes plus jeunes (ou à l'inverse plus âgées), et cette différence d'âge ne se ressent pas forcément. C'est avant tout un échange, un partage et que l'on ait dix ou quinze ans de plus ou de moins que l'autre personne, quelle importance ? Je pense que dans l'amitié, la différence d'âge n'est pas un problème. La plupart de mes amies ont le même âge que moi, à quelques années près, mais cela ne m'empêche d'avoir aussi des relations amicales avec des personnes ayant dix ou quinze ans de moins que moi, et cette différence d'âge n'est en aucun cas gênant, nous n'y pensons d'ailleurs même pas. J'ai envie de dire que l'amitié est avant tout un échange d'âme à âme. Et les âmes, on le sait bien, n'ont pas d'âge...

dimanche 12 février 2017

Merci pour votre foldinguerie ! :-)

Je vous remercie, vous qui êtes frappés de "foldinguerie" autant que moi, d'avoir laissé un petit mot sur mon billet précédent, c'est rassurant de ne pas se sentir seule. Je ne pensais pas que nous étions aussi nombreux à en souffrir (sourire). Donc, nous sommes tous Humains, et je dois dire que c'est plutôt réjouissant comme constatation ! Je ne sais pas si le mot "foldingue" se met au féminin ou pas, cela dépend des sources en fait. Mais bon, pourquoi pas ? Tout comme le mot "foldinguerie" n'existe sans doute pas, mais nous pouvons bien inventer quelques mots, ce n'est pas très grave en fait. Si ? :-)

Sinon, parfois, lorsque je rédige un billet et qu'il n'est encore qu'au stade de brouillon, je me demande si je vais le publier ou non. Je me dis que je vais peut-être passer pour une folledingue justement, ou bien pour une illuminée, ou bien pour une... quel mot pourrais-je mettre pour évoquer celle qui se prend la tête régulièrement pour des questions existentielles ou relationnelles ? Vous avez un mot, vous ? Enfin bref, vous comprenez ce que je veux dire. Donc, je trouve qu'il est dommage de penser à la place des autres, car nous sommes peut-être uniques mais nous rencontrons toujours des personnes qui ont les mêmes questionnements que nous, les mêmes "illuminations" que nous. Nous ne devrions donc pas avoir peur de déposer nos mots, quels qu'ils soient, car ils résonnent toujours en certains d'entre nous. Et s'ils ne résonnent pas, les gens ne s'arrêtent pas et poursuivent leur chemin. Ce n'est pas très grave non plus, finalement ?... :-)

Je ne sais plus qui, une fois, m'avait dit que je me posais sans arrêt des questions et des questions. Et comme je le constate, et vous aussi, je continue ! Bah, il vaut mieux passer du temps à se poser des questions, plutôt que de passer du temps à dire du mal des autres, non ? :-)

jeudi 9 février 2017

Un peu folledingue...

C'est curieux comme l'humeur peut changer rapidement. En tous cas, la mienne. Il m'arrive d'être agacée par une situation, perturbée, épuisée à force d'y penser et de ressasser le pourquoi et le comment. Et puis, du jour au lendemain, sans que rien n'ait changé, je souris en y repensant, je ris même, je vois cette situation sous un autre angle, un angle beaucoup plus arrondi et sympa, je ris d'avoir passé tant de temps à me prendre la tête avec, car il n'y avait vraiment pas de quoi. Et je me dis que parfois... je suis un peu folledingue... (sourire)

Rassurez-moi, cela vous arrive parfois à vous aussi ?... :-)

mardi 7 février 2017

Prendre soin de soi

Prendre soin de soi, c'est aussi bien prendre soin de son corps que de son esprit. C'est-à-dire virer tout ce qui est polluant, et pour l'un, et pour l'autre.
J'ai entamé depuis quelques jours une cure de jus de fruits et de légumes, et j'ai pris la ferme résolution d'arrêter de manger n'importe quoi, à toute heure de la journée. J'ai décidé aussi de n'avoir des relations qu'avec des personnes bienveillantes et aimantes. Tout un programme, n'est-ce pas ? (sourire)

Sur ce, je pars à mon cours de qi gong ! Belle journée à vous. A plus tard !

lundi 6 février 2017

Marie aux doigts de fée et la bienveillance

Ce matin, je suis allée à une séance d'ostéopathie. J'en avais bien besoin et la séance a donc été bénéfique.

Il y a quelques années, j'allais chez une ostéopathe aux doigts de fée. Elle m'effleurait le corps du bout des doigts, me manipulait avec infiniment de douceur, ses gestes ressemblaient à des caresses. A la fin de la séance, je ne sais par quelle magie, je ressortais de son cabinet, toute neuve et réparée. Et puis, lorsqu'elle eut l'âge de la retraite, elle a regagné sa Bretagne natale, et je dois dire que je la regrette beaucoup, et je ne pense pas être la seule. Bien sûr qu'il y a d'autres ostéopathes très bien, entre autres celle chez qui je vais actuellement, mais il n'y a rien de comparable avec les doigts de fée de Marie, elle s'appelait Marie. Sa voix était tout comme ses gestes, très douce. Elle savait écouter, elle était attentive, entièrement présente et disponible durant tout le temps que durait le soin. Les petits soucis de santé que je traîne actuellement et qui persistent, je suis certaine qu'avec elle, ils auraient disparu depuis longtemps. Il y a des personnes qui ont une âme tellement bienveillante que leurs soins s'en ressentent instantanément. La bienveillance, quel joli mot et comme je l'aime.

« Ne nous lassons pas de jeter sur notre route des semences de bienveillance et de sympathie. Sans doute il en périra beaucoup, mais, s'il en est une seule qui lève, elle embaumera notre route et réjouira nos yeux. » (Sophie Swetchine)

dimanche 5 février 2017

Une date particulière

Ce n'est pas évident d'être née le jour de la date anniversaire de la mort de sa mère. C'est pourtant le cas pour ma soeur aujourd'hui, elle est née un 5 février. Et il y a quinze ans, le 5 février 2002, elle et moi étions auprès de notre mère, nous l'accompagnions dans les derniers instants de sa vie. Quinze ans déjà... Il me semble que c'était hier...

Une douce pensée pour Simone, ma mère, et un bon anniversaire à Monique, ma soeur.

jeudi 2 février 2017

Passons vite à autre chose !

Parfois, dans notre vie personnelle, nous nous prenons la tête, nous passons de l'énergie à chercher à comprendre certaines choses, certaines situations, certains comportements, etc., mais est-ce que cela en vaut vraiment la peine ? Est-ce que cela fera vraiment avancer le Schmilblick* ? Est-ce vraiment la bonne attitude à avoir ? De toute façon, à un moment donné, si nous arrivons à mettre nos interrogations de côté, et nous y arriverons, tout cela aura perdu de son importance, et nous n'y penserons même plus, ce sera passé aux oubliettes. Il y a tellement de choses plus belles les unes que les autres à faire, tellement de belles et vraies relations à entretenir, à nourrir. Pourquoi se focaliser ou donner tant d'importance à des choses négatives, des tracas, des déceptions, qui, de toute façon, ne changeront pas mieux même si nous y pensons sans arrêt. Et puis si nous y pensons sans arrêt, cela deviendra une obsession et une obsession, ce n'est pas génial, non ? Il n'y a rien de pire comme bouffeuse d'énergie. Laissons les choses que nous ne comprenons pas, lâchons prise, et passons vite à autre chose !

*Faire avancer le Schmilblick : ​ Explication et source de l'expression.

mardi 31 janvier 2017

Cela s'appelle l'expérience

Il arrive de faire des erreurs, c'est humain, mais lorsque nous répétons sans arrêt la même erreur, nous devrions peut-être nous questionner et réagir. Mais il est vrai que nous ne sommes pas toujours conscients que nous reproduisons à chaque fois le même scénario. Et qu'à chaque fois également, nous y laissons des plumes. Pourtant, un beau jour, peut-être après la lecture d'un livre, après une conversation avec une amie ou autre élément déclencheur, il y a comme un flash, une évidence ! Nous nous réveillons soudain, et nous crions : Stop ! Nous réalisons enfin que nous perdons notre temps à insister, que cette histoire n'est pas pour nous car inappropriée et dangereuse, que nous devons renoncer à voir cette personne car elle se révèle toxique, que ce n'est pas cette voie que nous devons suivre car ce n'est pas en la suivant que nous nous épanouirons, etc, etc. Il aura peut-être fallu du temps pour que nous réagissions, que nous comprenions, mais, comme le disait Françoise Sagan, sur un autre registre : "Cela s'appelle l'expérience".

Citation de Françoise Sagan dont est tiré le titre :
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le coeur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »

lundi 30 janvier 2017

Drôle de Nénette... enfin non, drôle de Nanette !

Lorsque j'étais gamine, alors que je vivais avec ma mère, et parce que j'en avais émis le souhait, celle-ci m'avait acheté un couple d'oiseaux que nous avions installés dans une cage. Je dois vous dire que maintenant je ne supporte absolument pas de voir enfermés ces petits piafs, mais bon, j'étais jeunette et je n'avais pas encore d'opinion à ce sujet. Enfin bref, ce n'est pas de cela dont je veux vous parler aujourd'hui. Je veux vous raconter l'histoire de Nono et Nanette, c'est ainsi que nous les avions appelés. Nono et Nanette étaient un couple de jolis cordons bleus. Rien de bien original jusque-là. Mais, et c'est là que cela devient intéressant, alors que cela faisait déjà plusieurs jours que nous les avions, nous nous sommes aperçus que Nono commençait à avoir une calvitie ! Oui, oui, une calvitie ! Il n'avait plus de duvet sur le dessus du crâne. Et plus les jours passaient, et plus sa calvitie grandissait. Et puis, un beau matin, on le retrouva mort dans la cage. Nanette n'en parut nullement affectée. Tiens, bizarre... Ne voulant pas laisser la petite Nanette toute seule, nous avons racheté un Nono. Mais cette fois, nous avons observé de plus près le comportement des deux petits piafs. Et nous nous sommes rendus compte que Nanette donnait régulièrement des coups de bec sur la tête du pauvre petit Nono. Et il arriva à ce deuxième Nono ce qui était arrivé au premier, un beau matin on le retrouva mort. Il était manifeste que la petite Nanette ne voulait pas de la compagnie d'un Nono, et elle lui faisait clairement ressentir, jusqu'à épuisement total et mort assurée. Et on aurait beau racheter un autre Nono, la petite oiselle lui réserverait le même sort. Si bien que cette fois-ci, nous l'avons laissée toute seule dans la cage, et, à partir de ce jour-là, contrairement à avant où ne l'entendait que très peu chanter, elle se mit alors à gazouiller et à siffler du matin au soir. La métamorphose fut spectaculaire, il était évident qu'elle était soulagée de ne plus avoir à partager sa vie (ou sa cage...) avec un Nono. Et elle vécut très longtemps, ainsi, toute seule...
J'ai trouvé amusant de vous raconter cette histoire qui m'est revenue en mémoire ces jours derniers. La vie à deux n'est pas forcément faite pour tout le monde. Il y aura toujours des solitaires, et heureux de l'être... :-)

vendredi 27 janvier 2017

Caractères, couleurs et la gadoue...

J'ai effectué sur mes blogs quelques petits changements. Je ne pense pas que vous allez vous en plaindre car mes billets seront plus lisibles ainsi. Qu'en pensez-vous, c'est mieux ? Et d'abord, est-ce que vous vous rappelez comment c'était avant ? (indices dans le titre... :-))

Sinon, depuis ce matin, la neige fond à toute allure et c'est la gadoue, la gadoue, la gadoue !... Je suis tout de même allée faire une petite balade, j'ai glissé et j'ai failli tomber en plusieurs fois !

« La gadoue » chantée par Petula Clark. Lorsque j'étais jeune, j'aimais beaucoup cette chanteuse et son charmant petit accent anglais.

mercredi 25 janvier 2017

Il vaut mieux laisser tomber

Il y a des personnes dont nous n'arriverons jamais à comprendre le fonctionnement. Pourtant nous les aimons bien ces personnes, elles sont sympathiques, elles sont drôles, mais cela nous insupporte aussi tellement de les voir agir de cette façon. Soyons lucides, il est évident que nous ne pouvons pas les changer, ce serait peine perdue. Et puis pourquoi vouloir les changer ? Parce que leur fonctionnement nous dérange ? Après tout, cela les regarde. Et si cela nous insupporte trop, il vaut mieux laisser tomber et arrêter de les fréquenter. C'est dommage, mais je ne vois pas d'autre solution...

mardi 24 janvier 2017

C'est une méthode toute nouvelle...

Lorsque vous avez une pensée qui vous prend trop la tête, qui vous encombre l'esprit, bref qui vous agace et dont vous n'arrivez pas à vous débarrasser, voici ce qu'il faut faire : tout d'abord, inspirez profondément... encore, encore, encore... et au moment de l'expiration, imaginez un souffle très puissant à l'intérieur de votre crâne qui expulse cette pensée à l'extérieur de votre tête. Faites cette même opération plusieurs fois s'il le faut, car certaines pensées sont très ancrées en nous et s'accrochent... C'est une méthode très simple et efficace. C'est une méthode toute nouvelle, et je vous l'avoue, inventée aujourd'hui même... par moi-même... (sourire) Essayez, vous me direz... En tous cas, pour moi, ce soir, elle a été bienfaisante.

lundi 23 janvier 2017

Sur le chemin de la guérison

« Tu veux guérir ? Es-tu prêt à supprimer les causes de ta maladie ? » (Hyppocrate)

Les causes de la maladie peuvent être multiples et très diverses. Elles peuvent venir d'une mauvaise alimentation, d'une mauvaise hygiène de vie, elles peuvent être dues au stress, à des croyances bloquantes*, à une relation toxique et anxiogène, etc. Il faut rechercher ce qui peut nous faire du mal, nous nuire au point de nous rendre malade. Une fois que nous aurons trouvé la ou les raisons, ce qui n'est pas toujours facile et ce qui peut parfois prendre du temps car nous n'en sommes pas toujours conscients, nous pourrons avancer, nous pourrons améliorer certains points de notre façon de vivre, peut-être même voire à les supprimer. Il faut parfois savoir faire table rase d'habitudes qui nous semblaient pourtant bonnes mais qui ne l'étaient pas tant que cela au final. Et ce sera peut-être à cette seule condition que nous pourrons avancer sur le chemin de la guérison. Il ne faut évidemment pas hésiter à se faire aider par un médecin ou thérapeute, c'est même parfois indispensable.

*Les croyances bloquantes sont des idées fausses que nous nous sommes créées, un monde imaginaire dans lequel nous vivons, et qui ne correspond pas à la réalité. On peut passer toute sa vie avec des croyances bloquantes, et du coup, passer à côté de celle-ci. Je reviendrai sur ce thème lors d'un prochain billet.

vendredi 20 janvier 2017

Petite mésange bleue

Pas de mots aujourd'hui, mais une photo, une photo que j'adore ! Je viens de la faire il y a juste quelques minutes, c'est presque du direct... et j'ai envie de la partager avec vous, bien sûr. (sourire)

lundi 16 janvier 2017

Les pensées négatives, et assumer sa part de responsabilité*

Je pense que nous ne devons pas garder en nous des pensées négatives, même si nous avons laissé des plumes quelque part, même si nous sommes ou avons été blessés par le comportement ou la réaction d'une personne, même si pour la énième fois nous reproduisons la même erreur, car nous devons aussi nous rappeler qu'il y a forcément du positif dans ce que nous avons vécu, dans ce que nous vivons, et que c'est cela qui nous fait avancer. Et puis nous y avons forcément trouvé notre compte aussi à un moment donné si nous réfléchissons bien. Se rappeler aussi que la faute ne vient pas entièrement de l'autre, nous y sommes aussi pour quelque chose, c'est trop facile de ne pas se remettre en question, de penser que c'est l'autre le méchant qui a tous les torts. Et lorsque nous endossons cette responsabilité, lorsque nous assumons notre part, nous nous sentons soudainement bien mieux. Et nous pouvons enfin passer à autre chose.

* Je parle bien évidemment de situations contrariantes, blessantes, mais dénuées de tout caractère dramatique.

dimanche 15 janvier 2017

Apaisement...

Pour qui l'aime, la neige est infiniment apaisante...
Photo faite cet après-midi lors d'une petite balade tout près de chez moi.


Observer les oiseaux de la fenêtre de mon bureau est aussi très apaisant.
J'observe depuis ce matin ce petit rouge-gorge et ce petit moineau. Ils viennent manger des graines à tour de rôle, sans se disputer, en toute patience, en toute tranquillité, en tout respect...


Cliquez sur les photos pour les agrandir.

mercredi 11 janvier 2017

Addictions

C'est fou, si l'on n'y prend pas garde, comme l'on peut vite devenir addict...

On peut devenir addict au chocolat.
On peut devenir addict au sucre.
On peut devenir addict à la cigarette.
On peut devenir addict à une drogue.
On peut devenir addict aux médicaments.
On peut devenir addict à l'alcool.
On peut devenir addict à internet.
On peut devenir addict à son portable.
On peut devenir addict aux jeux.
On peut devenir addict à quelqu'un.

Combien d'entre vous se retrouvent dans l'une ou l'autre de ces addictions ?
Moi, je suis addict au moins à... on va dire, trois. Mais je ne vous dirai pas lesquelles... top secret. (sourire)

mardi 10 janvier 2017

La haine et la jalousie

Samedi dernier, je suis allée à une conférence sur la bioénergie. Je ne vais pas vous la raconter, ce serait trop long, mais ce fut passionnant. J'ai retenu entre autres que les sentiments les plus destructeurs que nous pouvons éprouver ou que les autres peuvent nous renvoyer, sont la haine et la jalousie. Le sentiment de haine, je ne le connais pas ; la colère, oui, l'incompréhension aussi, mais la haine non. Je peux dire que jamais je n'ai haï quelqu'un. Quant à la jalousie, je ne la connais pas non plus. La déception, la tristesse, oui, la désillusion, aussi, mais pas la jalousie. Quant aux personnes qui m'entourent, je ne pense pas susciter ou avoir suscité en elles un sentiment de haine, ou de jalousie, mais bon, sait-on jamais ? Il paraît que le plus difficile est de se protéger des autres. Mais les autres, c'est nous aussi..., gardons cela en tête...

lundi 9 janvier 2017

Une femme qui existe...

Il y a des personnes qui méritent d'être approchées. Même si elles semblent distantes, froides, même si elles détournent les yeux. Car ce n'est pas forcément qu'elle sont indifférentes, voire méprisantes, c'est peut-être tout simplement qu'elles sont timides, qu'elles n'ont pas l'habitude qu'on les regarde, qu'on leur parle, elles n'ont pas confiance en elles, et pensent être tout à fait inintéressantes. Je connais une personne qui est ainsi, c'est pourquoi j'écris ce billet, pour elle, même si je sais qu'elle ne passe jamais ici. Cette personne, donc, puisque c'est elle qui m'a inspiré ce billet, pour peu que l'on arrive à se retrouver en tête-à-tête avec elle, se met alors à parler, finalement heureuse et presque étonnée qu'on lui adresse la parole, qu'on ait envie de lui parler. Par contre, sitôt qu'une autre personne arrive, une personne qui n'a pas de souci de communication on va dire, cette personne si discrète va se mettre tout de suite en retrait, et ne plus dire un mot, comme si ses mots à elle n'avaient aucune importance. Je suis très sensible à ce genre de personnes car moi-même, pendant longtemps, j'ai été ainsi. Je me faisais la plus discrète possible, la plus petite possible, je me taisais, je laissais les autres parler à ma place, me jugeant tout à fait inintéressante, et du coup j'en devenais transparente. Heureusement, avec l'âge, car il y a des qualités à prendre de l'âge, et avec un travail sur moi-même, j'ai pris confiance en moi, j'ai pris de l'assurance, et j'ai trouvé ma place. Et je peux même être très bavarde parfois... Merci aux personnes qui m'ont aidée, et qui m'aident encore, même si elles n'en ont pas toujours conscience, car c'est aussi grâce à leur présence et à leur attention et affection que je suis devenue ce que je suis actuellement, c'est-à-dire une femme qui existe !

dimanche 8 janvier 2017

Une pensée pour lui

Il aurait eu 65 ans aujourd'hui, mon frère, Jean...


Le petit rouge-gorge était là, ce matin... 

jeudi 5 janvier 2017

L'Ance figée, s'emprisonnant elle-même...

L'Ance passant sous le pont du Diable, en bas du village de Chalencon.
L'Ance figée, s'emprisonnant elle-même, sous l'effet du gel...