Je marche en direction de l'église. Un grillage entoure la place de cette dernière mais il y a un petit portillon qui permet de passer. Avant de le franchir, j'achète un bouquet de roses sauvages de couleur rose pâle à une gitane qui se trouve ici. Puis je passe le portillon et je m'avance vers la grande porte en bois marron de l'édifice. Je l'ouvre et j'entre.
Je dirige mes pas sur la gauche, puis encore sur la gauche. Il y a une grande allée pavée et à droite des rangées de bancs où sont assises des personnes. Je longe l'allée pour arriver à l'autel. Sur celui-ci, il y a trois vases. Dans celui qui se trouve à droite, il y a déjà des roses, des roses rouges. Celui qui se trouve au milieu n'a pas de fleurs, celui de gauche non plus. Je mets mon bouquet de roses dans ce dernier. J'essaie de faire un joli bouquet mais ce n'est pas facile car les tiges sont irrégulières.
Et puis je me retourne face aux personnes assises sur les bancs, et je me dirige vers le premier, je sais qui je vais retrouver, je la vois. Je m'avance. Le prêtre qui était derrière elle et qui lui parlait, s'éloigne, me laissant la place. Alors je la prends dans mes bras et je l'embrasse, je suis tellement émue que je pleure. Je suis si contente de la revoir, de pouvoir la toucher, ma mère...
- Ce rêve remonte déjà à quelques jours. J'aurais des talents de peintre, je le peindrais, j'ai la scène encore exacte dans la tête... Mais un rêve est-il fait pour être fixé ?... Ne vaut-il mieux pas le laisser s'estomper et le laisser rejoindre le monde onirique ?...