vendredi 27 avril 2018

Concernant mon billet d'hier...

Ce soir, je repense au billet que j'ai posté hier. J'avais besoin de l'écrire, j'avais besoin d'exprimer ce ressenti, mais aujourd'hui je pense différemment. Non, je ne vais pas changer ma façon d'écrire, car c'est la mienne. Pourquoi cette remise en question, hier ? Parce que des fois je doute de moi, parce que des fois je doute de tout, et hier c'était le cas. Non, je vais continuer à écrire selon mes ressentis, selon mes émotions. D'ailleurs je ne sais pas faire autrement, et je n'ai pas envie de faire autrement. Je vais continuer ainsi, comme je le fais depuis toujours il me semble. Je ne vais pas changer la teneur de mes billets, ce ne serait pas moi. Les rires, il y en aura peut-être, mais je ne me forcerai pas à écrire des billets drôles. Ne croyez pas que je n'aime pas rire, au contraire j'adore rire ! Mais je n'ai pas envie d'écrire pour faire rire. Je laisse cela à ceux qui savent le faire. Non, moi j'écris essentiellement pour partager mes émotions, mes ressentis, pour vous parler de mon petit-fils Noé et de ses soucis de santé, pour vous parler également de mes autres petits-fils, de mes amies et de tout ce qui me tient à coeur. Ce serait aujourd'hui je n'aurais pas publié le billet d'hier, alors, oubliez-le... Merci. (sourire)

jeudi 26 avril 2018

Parler de choses joyeuses

Hier, en fin de journée, je me suis rendue à l'atelier d'écriture. J'ai eu un peu de mal avec les consignes et j'ai eu un brin (un gros brin...) de doute sur mon écriture. Les autres personnes apportent à leurs textes des descriptions, de l'humour, mes textes me paraissent bien fades à côté, bien vides, sans couleurs, ils manquent de vie, ils manquent d'ampleur*. Je sais qu'il ne faut en aucun cas que je me compare aux autres, mais n'empêche... Hier soir, donc, en rentrant chez moi, je me questionnais. Et puis je suis venue faire un tour sur mes blogs, et ensuite j'ai regardé les statistiques, je le fais régulièrement, et dans celles-ci, dans la partie Source du trafic et mots-clés de recherche, il n'y avait qu'une ligne, et dans cette ligne, il était écrit : "Parler de choses joyeuses". Alors j'ai vu là un signe, je dois, j'ai envie d'apprendre à écrire des choses joyeuses, des choses rigolotes, je suis trop sérieuse, je suis trop dans la retenue, j'ai envie d'apprendre à me laisser aller, à laisser aller mes mots, même s'ils sont désordonnés, maladroits, quelle importance ! J'aimerais vraiment y arriver. J'ai trop écrit par le passé sur des sujets douloureux, des deuils, des manques, etc. J'en avais sans doute besoin, cela m'a fait beaucoup de bien, mais maintenant j'ai envie d'autre chose... J'ai envie de vie, j'ai envie de rire(s) !

*Cela me rappelle une période où j'allais suivre des cours de dessin. J'avais une immense feuille devant moi, mais je n'en utilisais qu'une petite partie. La prof me disait d'apprendre à occuper toute la feuille, toute la place. Ce n'était pas évident pour moi. C'est un peu comparable, je trouve.

lundi 16 avril 2018

Et vous, que faites-vous ?

Lorsque vous avez des pensées parasites qui vous perturbent, lorsque vous êtes fortement contrarié(e)s par une situation, que faites-vous pour vous en débarrasser ?

Moi, j'ai plusieurs options (en vrac) :
- Je mets mes galoches, je prends la pioche, et je vais nettoyer mes massifs de fleurs.
- Je fais du rangement, du tri ou du ménage.
- Je vais marcher d'un bon pas en espérant trouver de quoi faire de belles photos.
- Je colorie des mandalas tout en écoutant de la belle musique.
- Je prends un livre passionnant et je m'y plonge dedans. En ce moment, je lis "La vie secrète des arbres" de Peter Wohlleben. Très intéressant.
- Je m'assois sur mon coussin de méditation, et je médite un moment, le temps que les pensées s'éloignent.
- Je mange du chocolat... un carré, deux carrés... la tablette entière !...
- Je me confie à une amie ou à ma soeur.
- Je pars faire des courses et m'achète un petit haut... Avec mon amie Gisèle, nous sommes des spécialistes pour aller nous acheter des petits hauts (Gisèle, si tu passes par là... :-))

A vous !

lundi 9 avril 2018

Mon blog a eu deux ans !

Je me suis aperçue ce matin que mon blog venait d'avoir deux ans, je l'ai créé le 3 avril 2016. Déjà ! Il me semble qu'il n'y a pas si longtemps que cela que je l'ai ouvert. Le temps passe si vite... Je l'aime bien ce petit coin de verdure, où je dépose mes pensées, mes mots, où vous venez me lire, où vous venez également déposer vos mots. Echange, partage, bienveillance, amitié... Merci à vous pour tout cela car c'est ce qui me donne envie de continuer ce blog les jours de doute. Merci pour votre fidélité et votre présence chaleureuse.

En cadeau, cette photo de moi alors que je n'avais que deux ans (et deux mois). Photo prise lors de vacances avec mes parents tout près de là où se trouve ma petite maison bleue. Eh oui, cette maison bleue, je la fréquente depuis que je suis toute petite, petite...


 
Photo faite par mon père. 
Vous pouvez cliquer dessus, vous verrez encore mieux ma petite mine renfrognée ! :-)

samedi 7 avril 2018

Le temps passé n'est plus...

Certaines blessures du passé ont besoin d'être exprimées, car elles nous empêchent parfois d'avancer, elles entretiennent en nous un sentiment de rancoeur, de colère, de tristesse. Pour cela il y a plusieurs outils à notre disposition. Pour certains, ce sera l'écriture, la peinture ou tout autre forme d'expression artistique. Pour d'autres, ce sera en parler à un thérapeute et se faire aider par cette personne. Quelle que soit la méthode, c'est très bien du moment que nous pouvons nous délester de tous ces mots (maux). Par contre, ensuite, et c'est juste mon avis, nous devrons lâcher prise d'avec ce passé. Le temps passé n'existe plus, et il n'est pas bon de le faire revivre en le ressassant indéfiniment, cela ne fait que l'entretenir dans le présent où il n'a plus sa place. Plus nous le ressasserons, plus il s'imprimera en nous, le cerveau est très doué pour cela, et s'il s'agit de moments douloureux, la douleur se ravivera à chaque fois. Le passé n'a pas sa place dans le présent. Le présent est ici et maintenant, le passé n'est plus. Les souvenirs qui s'y rattachent non plus. Je parle ici, je le dis plus haut, des événements du passé qui nous ont fait souffrir. Les beaux souvenirs, les beaux moments du passé, eux, peuvent venir nous rendre visite, ils ne nous feront pas de mal. Mais à condition de ne pas en abuser... car nous tomberions alors dans une éternelle rêverie et c'est le moment présent qui en souffrirait...

mercredi 4 avril 2018

Il y a des jours où l'on n'a pas envie de penser...

Il y a des jours où l'on n'a pas envie de penser. Pour cela, rien de tel que de faire du ménage, à condition de le faire en pleine conscience. Ce que j'ai fait aujourd'hui. J'ai passé l'aspirateur au rez-de-chaussée, à l'étage, j'ai dépoussiéré, j'ai lavé, j'ai rangé. Et puis j'ai fait de la couture aussi. Enfin, de la couture, c'est vite dit ! En, fait, j'ai confectionné un petit sac avec un cordon pour ranger les pièces du jeu de rummy. Je n'ai pas de machine à coudre, je ne couds que rarement, je l'ai donc fait tout à la main, surfilage, et coutures. Je m'étais mis une belle musique, et j'ai mis le temps qu'il fallait, c'est-à-dire un certain temps ! J'ai aimé le faire. C'était comme lorsque je colorie des mandalas, une forme de méditation, j'étais dans mon ouvrage, avec cette belle musique, j'étais dans le présent et les pensées n'avaient pas accès à ce moment. Ensuite je suis allée marcher une demi-heure. Durant la balade, j'ai pu admirer huit hérons cendrés dans un pré, quatre couples je suppose. J'ai pu voir dans les arbres leurs nids. Je n'avais pas mon appareil photos, j'ai donc pu les regarder tranquillement sans avoir le souci de faire de belles photos. Et en fin de journée, après une grosse averse, le soleil était de retour, et avec lui un magnifique arc-en-ciel. Il y a des jours où l'on n'a pas envie de penser...

mardi 3 avril 2018

Tristesse

Tu t'en es allée hier soir, je viens de l'apprendre...
La vie n'a pas été douce avec toi, tu as eu tant de problèmes de santé, dont trois cancers, mais tu t'en es toujours sortie et remise. L'avant-dernière fois que je t'ai vue, pour le jour de l'an, tu avais une vilaine bronchite, tu étais vraiment très fatiguée je me souviens. Et puis je t'ai revue fin janvier, lorsque tu es venue au théâtre avec ta soeur, et je t'ai trouvée en forme, souriante. J'ai été contente et rassurée de te voir ainsi. Mais hier soir, alors que tu étais tranquillement chez toi, sans doute en train de faire des mots fléchés ou peut-être résoudre une énigme, tu aimais bien résoudre des énigmes, la mort est venue te chercher.
Je n'oublierai jamais ton affection, ta gentillesse, ton écoute et ton épaule amie notamment lors de la mort de mon frère, tu m'avais beaucoup aidée cette nuit-là du 1er janvier 2010.
Mes pensées vont vers toi, et vers ta famille. Bonne route pour ce nouveau voyage.