lundi 23 novembre 2020

Ensemble dans le même rêve

Il y a onze ans (oui bientôt onze ans, le 30 de ce mois...) lorsque Jean (mon frère) est mort, je le retrouvais ensuite très souvent dans mes rêves. Il était toujours tout seul.

Et lorsque je rêvais d'Agnès (la femme de Jean), qui vivait seule depuis la mort de ce dernier, elle était également seule dans mon rêve.

Par contre, depuis le décès d'Agnès, le 25 mars de cette année, je ne rêve plus de l'un ou de l'autre, mais je rêve de l'un et de l'autre, réunis. Ils sont tous deux ensemble dans le même rêve, comme s'ils s'étaient enfin retrouvés dans le monde de l'au-delà. 

Comme si Jean l'attendait... 

Jean et Agnès en 1988

vendredi 13 novembre 2020

Juste cinq minutes...

 Un texte écrit pour l'atelier d'écriture : Kaléïdoplumes.

La consigne était :
Inspirez-vous de cette photo pour écrire un texte dans lequel vous aurez glissé la phrase suivante : 
« Et m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi... »

Photo faite par Amanda

Je me rappelle lorsque nous faisions le tour de ce si joli parc des Bruneaux. 
Bras dessus, bras dessous, nous suivions docilement les allées bien entretenues. Nous admirions les fleurs de toutes les couleurs, tu les aimais tant, et aussi les grands et magnifiques arbres. 
Ensuite nous allions nous asseoir sur le banc en bois, notre banc ! Car il était un peu à nous, n'est-ce pas ? J'adorais ces moments partagés, ils sont gravés en ma mémoire au plus profond de moi. 
Une fois installées sur le banc, je sortais le thermos de café de mon sac, et puis la boîte de petits fours. 
- Oh ! Quelle bonne idée, des petits fours ! me disais-tu. 
Oui, tu étais aussi gourmande que moi, j'ai bien de qui tenir ! 
Te parler des petits fours te remettait dans les rails si l'on peut dire. 
Il est vrai que c'est toi qui avais instauré cette histoire de petits fours, lorsque tu venais passer quelques jours à la maison. Tu nous rapportais de Lyon une boîte de ces délicieux gâteaux. Il y avait des tuiles aux amandes, des meringues, des petits fourrés à la noisette, et puis tant d'autres sortes. Tu étais tellement heureuse de voir nos mines réjouies, les enfants et nous. 
Alors c'est moi qui avais pris l'habitude ensuite de t'en apporter lorsque j'allais te voir à Firminy. 
Nous passions une partie de l'après-midi dans le parc. Et puis quand la fraîcheur tombait, que le soleil se cachait derrière la colline, je te raccompagnais dans ta chambre. 

Combien je donnerais maintenant pour m'asseoir sur ce banc cinq minutes avec toi...juste cinq minutes me suffiraient. Juste le temps de te prendre dans mes bras, de t'embrasser, de te dire je t'aime, et je te laisserais partir ensuite... Juste cinq minutes...

dimanche 8 novembre 2020

Un futur maître reiki ? (sourire)

 Il y a une semaine, le samedi après-midi, alors que nous nous promenons en famille, Ruben qui marche à côté de moi me dit :
- Mamie, j'ai mal au ventre.
Je lui dis qu'il a sûrement trop mangé à midi.
Il me répond :
- Oui. Je vais poser ma main sur mon ventre, la douleur va partir par ma main et je n'aurai plus mal.
Il pose sa main sur son ventre et la garde un moment dessus. Au bout de quelques minutes, il l'enlève et me dit :
- Ça y est, je n'ai plus mal ! Et ma main est toute chaude.
Je le regarde étonnée et amusée, et je lui dis :
- Mais ! Tu viens de te faire un soin reiki, Ruben !

Il est vrai qu'il sait que je pratique le reiki, que la mère d'une amie à sa mère le pratique également, et que ce mot et cette méthode de soins ne lui sont donc pas inconnus. Mais je ne savais pas qu'il se l'appliquait à lui-même. Cela m'a plu ! (sourire)

Avant d'avoir mes degrés reiki, lorsque mes fils étaient petits et qu'ils avaient mal quelque part, je mettais ma main là où ils avaient mal, et je leur disais d'imaginer que la douleur partait par ma main. Et la plupart du temps, cela marchait ! Ruben n'a eu besoin de personne, il s'est fait son soin reiki tout seul ! 


Les yeux de Ruben (sourire)

dimanche 1 novembre 2020

La notion de temps

La notion de temps est vraiment très relative.

Nous avons eu la chance de pouvoir garder Noé et Ruben la semaine dernière, ils ont regagné Lyon hier après-midi avec leurs parents.
La semaine dernière donc, les journées passaient à toute allure, rythmées par celle des garçons. Deux garçons qui débordent d'énergie et qui bousculent les habitudes ! Il paraît que c'est bon à la santé de bousculer ses habitudes, alors... (sourire)
Nous étions tous levés le matin vers 7h15 et les journées bien occupées passaient très vite. Pratiquement tout notre temps était consacré au enfants.

Ce matin, le silence... pas de réveil matin à 7h15.
D'un certain côté, soulagement...
Enfin je vais pouvoir faire la grasse matinée ! (même pas en fait, j'étais réveillée à 7h et je ne me suis pas rendormie).
Mais d'un autre côté, comme un petit vide, un petit manque...
Et ce petit manque, je l'ai ressenti toute la journée (qui m'a paru longue).

Mais je sais que dès demain, je reprendrai mon rythme. D'ailleurs j'en ai besoin, sept jours au rythme soutenu des enfants, j'avoue que je suis un peu... (même beaucoup) fatiguée (sourire). 

Tout cela pour dire que les journées pourtant toutes d'une durée de 24 heures (aux dernières nouvelles (sourire)) ne sont pas égales en notion de perception du temps. 

Quoi de plus amusant qu'un toboggan tunnel ! (sourire)