mercredi 27 février 2019

Image et mots


Les mots d'amour disparaissent
ne laissant que des pages vides
Sa bien-aimée s'en est allée
il n'est pas parvenu à la retenir
l'histoire est arrivée à sa fin

Il ferme le journal et se lève
il n'est pas triste, il sait.
Avec d'autres mots aussi beaux
il écrira une nouvelle romance,
l'amour jamais ne mourra.

lundi 25 février 2019

A nous la liberté intérieure

Vous connaissez certainement le trio : Christophe André, Matthieu Ricard et Alexandre Jollien ?
Ils ont déjà écrit ensemble : « Trois amis en quête de sagesse » que j'ai d'ailleurs lu.
Ils ont réitéré en écrivant : « A nous la liberté intérieure » (que je lirai sûrement).

Récemment, je me suis rendue à une vidéo conférence retransmise dans plusieurs cinémas de France. Ils étaient les invités. Un échange, un partage très intéressant.

Quelques citations de ces trois personnages fort sympathiques :

« La liberté intérieure c'est quand le regard de l'autre ne nous détermine pas. » (Alexandre Jollien)

« Reprenant à mon compte la définition faite par les philosophes grecs de la sagesse, j’ai longtemps cru que celle-ci était l’ataraxie, c’est-à-dire l’absence de troubles, la tranquillité de l’âme. Aujourd'hui, j’ai compris que la sagesse consiste à vivre avec ses passions sans que celles-ci ne nous rendent esclaves, à tenter de trouver une joie inconditionnelle qui ne se laisse pas altérer par les petits tracas du quotidien. Cette attitude nous permet de cheminer vers la liberté. Car il est impossible d’éradiquer les passions, et je dirais même que ce n’est pas souhaitable. En nous évertuant à les terrasser, nous tuons la vie. » (Alexandre Jollien)

« Votre esprit peut être votre meilleur ami comme votre pire ennemi et vous avez à faire à lui du matin au soir que vous le souhaitiez ou non, alors ne sous-estimez pas son pouvoir. Il peut vous ligoter à la souffrance, l'insatisfaction et la frustration. Il faut comprendre qu'il n'y a rien d'irrémédiable et qu'avec de la patience et des moyens appropriés, l'esprit lui-même a les capacités de s'affranchir des tourments qu'il a créés. » (Matthieu Ricard)

« La vie intérieure, c'est tout ce qu'on prend conscience en nous, qui est toujours présent, et qui constitue l'essentiel de notre personnalité. » (Christophe André)

Ils ont dit aussi (retranscrit par mes mots) :
Normalement, le désir d'obtenir quelque chose et le fait de l'acquérir entraîne le plaisir, cela nous le savons tous.
Par contre, lorsque le désir devient dépendance (accro à quelque chose, à quelqu'un), le plaisir devient souffrance. Comme le désir est toujours présent et qu'il est dur de lutter contre, nous continuons à foncer tête baissée vers l'objet de ce désir, tout en sachant que nous allons nous faire mal encore et encore. Jusqu'au jour où, enfin, nous lâchons prise et nous retrouvons notre liberté intérieure.

Je vous parlerai prochainement d'un livre que j'ai lu il y a plusieurs années déjà, intitulé : « Le cerveau de Bouddha », un livre passionnant sur, comme son nom l'indique, le cerveau, cet organe si complexe. Cet ouvrage parle de la méditation et comment elle peut interagir sur notre cerveau.

Ci-dessous, une vidéo qui pourrait peut-être vous intéresser :

jeudi 21 février 2019

Le sens des relations, etc

Bonne lecture !!! (sourire)

Je pense que les personnes que nous rencontrons, avec lesquelles nous tissons des liens, avec lesquelles nous faisons un bout de chemin, ne sont pas là par hasard et qu'il y a un sens à ce que nous vivons avec elles, que les échanges soient courts ou dans la durée.
Si elles sont là, à côté de nous, près de nous, c'est que nous avons quelque chose à partager avec elles, c'est que nous avons quelque chose à nous apporter mutuellement.
Et lorsqu'elles partent, lorsqu'elles disparaissent de notre vie, il restera toujours en nous une partie d'elles, comme il leur restera en elles une partie de nous.

Lorsque nous y réfléchissons bien, et que nous regardons en arrière, nous avons côtoyé une quantité infinie de personnes, parfois bien différentes les unes des autres d'ailleurs.
C'est ce que nous avons vécu avec elles, qui fait ce que nous sommes aujourd'hui.
Ce sont elles qui ont contribué en partie à notre évolution.
Ce sont elles bien souvent qui nous ont fait nous remettre en question.

Je discutais un jour avec Sylvie, une personne qui fait entre autres du décodage biologique, elle me disait qu'il pouvait y avoir des "accidents", c'est-à-dire des personnes qui n'avaient rien à faire sur notre chemin de vie, des personnes qui n'auraient pas dû être là, des erreurs de parcours en somme.
Je pense souvent à ses mots, et je ne suis pas vraiment d'accord.
Si des personnes se sont trouvées sur notre chemin, et ceci en plusieurs fois, ce n'est pas anodin, c'est bien qu'elles avaient une place, un rôle à jouer dans notre vie.

Certaines personnes nous ont beaucoup appris, d'autres nous ont rassuré, d'autres encore nous ont permis de prendre confiance en nous, et d'autres nous ont fait du mal, sans forcément le vouloir.
Mais dans toute relation, il n'y a pas qu'une personne, il y en a deux, il y en a plusieurs et l'équilibre de cet ensemble dépend de chacune de ces personnes.
Cet ensemble peut être harmonieux au départ, et puis des désaccords, un déséquilibre se créent, c'est que cette relation est arrivée à sa fin, c'est qu'elle ne nous apportera plus rien.
Ou alors il faudra la revoir, la corriger, la remettre en question, ou pas, selon le désir de chacun.

Il y a des personnes qui sont diamétralement opposées à nous dans leur façon de vivre, d'appréhender les événements de la vie, dans leur caractère si différent du nôtre, mais elles réveillent en nous quelque chose d'enfoui, un petit quelque chose de rebelle, que nous avons en nous mais que l'on ne montre pas, soit par peur de choquer, soit parce qu'on veut le garder jalousement pour soi.
Cette relation nous fait du bien car elle permet de ne pas oublier ce petit côté rebelle qui est en nous, cela nous rassure quelque part, il est bien là, caché, mais pourtant bien présent.
Si nous nous entendons si bien avec cette personne (je pense notamment à une amie très proche), c'est que nous retrouvons en elle cette petite part de notre personnalité qui est enfouie, mais comme on l'aime pourtant ce petit côté rebelle ou ce petit grain de folie...

samedi 16 février 2019

Les 4 petits gars

Les jours à venir vont être bien occupés si vous voyez ce que je veux dire... (sourire)


 A bientôt ! 

vendredi 15 février 2019

Mon travail à l'atelier

Pour changer du triturage de cerveau, voici sur cette photo quelques pièces que j'ai faites à l'atelier Terre où je me rends deux soirs par semaine.

J'avais modelé une petite femme, toute ronde, toute jolie, mais elle a perdu la tête !
Dès que je lui aurai recollée, et qu'elle aura retrouvé ses esprits, je vous la présenterai. :-)

Ces pièces, après une première cuisson dans un four électrique, ont été peintes, émaillées, et ensuite recuites dans un four à raku (technique de cuisson dont je vous parlerai ultérieurement).


jeudi 14 février 2019

La musique est le langage du coeur

Comment une chanson (ou une musique) peut émouvoir à ce point ?
Je pense à celle que chante Arthur H : "La boxeuse amoureuse".
Elle me touche énormément, profondément.
Emmanuel Kant dit que la musique est la langue des émotions.
Oui, je préfère même dire que la musique est le langage du coeur.
J'aimerais savoir pourquoi cette chanson me bouleverse à ce point.
Je l'écoute, là, encore...
Elle est incroyablement belle...
Peut-être ai-je une sensibilité à fleur de peau, à fleur d'âme...
Sans doute...
Cela me dérange parfois.
Mais je me dis finalement que c'est une chance.
Ressentir la beauté de toute chose, ressentir les émotions.
Il y a tellement de personnes qui en sont coupées,
je l'ai été pendant très longtemps moi-même.
Selon ce que l'on vit, durant son enfance,
on se forge une carapace, on se protège,
mais un jour cette carapace se fissure,
et c'est l'explosion d'émotions
c'est la découverte,
c'est l'émerveillement,
c'est la libération du coeur !

Et vous ?...

 

L'arbre amoureux...

Carte du jeu DIXIT


L'arbre amoureux hésite,
le printemps se fait attendre
Couleurs et parfums de fleurs



 Belle journée à vous ! 



PS : J'adore cette carte, c'est ma préférée... :-)

samedi 9 février 2019

La respiration alternée ou Nadi Shodhana

La respiration alternée (Nadi Shodhana) est une technique de respiration que je pratique à mes cours de yoga. J'ai envie de vous en parler car je la trouve intéressante. Notamment, elle permet de calmer le stress, le mental, elle permet de se recentrer, de s'endormir si l'on souffre d'insomnie, etc. Elle a plein de nombreux bienfaits.
Je vous mets en bas de ce billet deux liens qui vous expliqueront cette technique en détails, mais vous en trouverez d'autres sur internet.

En résumé, la respiration alternée est une technique où l'on respire alternativement dans une narine puis dans l'autre plutôt que simultanément dans les deux narines.

Lors du cours de yoga, après avoir pratiqué cette respiration, j'ai remarqué que mon coeur, qui est pourtant un petit coeur nerveux (dixit mon cardiologue) bat beaucoup plus lentement.

Je vous explique la technique que nous utilisons au cours de yoga où je me rends, mais il y a des variantes (voir le premier lien).

Installez-vous bien confortablement, assis ou en tailleur, la main gauche posée sur le genou, et la main droite relevée vers le visage, mais coude bas, et non en l'air (ou l'inverse si vous êtes gaucher).

Placez les index et majeur entre les deux yeux (le chakra du troisième oeil).

1. Prenez une grande inspiration avec les deux narines,
puis à l'aide du pouce, obstruez la narine droite et expirez par la narine gauche.
Petit temps à poumons vides.

2. Puis vous obstruez la narine gauche à l'aide de l'annulaire et de l'auriculaire
et inspirez par la narine droite.
Petit temps à poumons pleins.
Et vous expirez par la narine droite.
Petit temps à poumons vides.

3. De nouveau, avec le pouce, vous obstruez la narine droite et vous inspirez par la narine gauche.
Petit temps à poumons pleins.
Puis vous expirez par la narine gauche.
Petit temps à poumons vides.

Répétez ce processus (2 et 3) pendant au moins pendant dix minutes. 

1. La respiration alternée   et aussi ici    2. La respiration alternée


vendredi 8 février 2019

Discussion avec une amie

Mercredi dernier, je suis allée déjeuner avec une amie.
Nous parlions des différents sentiments que nous pouvions éprouver face à certaines situations.
Je lui disais que j'éprouvais parfois de la déception, de la tristesse, de l'amertume, mais jamais je n'avais en moi de la colère, de la haine ou de la rancune.
Je lui disais aussi que j'avais de la chance d'être ainsi.
Parce qu'à mon avis, les sentiments négatifs ne servent qu'à se faire du mal, et à soi en premier.
De plus, ils ne servent à rien, et ne font aucunement évoluer une situation.
Ils engendrent au contraire une grande souffrance et mal être.
Et puis, de toute façon, je ne sais pas être autrement... :-)


Peinture sur volets à Grézolles, dans la Loire. 
(J'en reparlerai sur un autre billet et sur mon autre blog...)

jeudi 7 février 2019

Dans les bras de ma grand-mère...

Se retrouver dans les bras de sa grand-mère et pleurer toutes les larmes de son coeur de petite fille... le temps d'un rêve...


Je suis en train de faire des recherches avec d'autres personnes sur la généalogie de ma famille, il manque des éléments, lorsque ma grand-mère (paternelle), toute habillée de noir (je ne l'ai connue que vêtue de cette couleur), entre dans la pièce et nous dit qu'elle va nous aider.

Ma grand-mère était une femme austère et sévère, du moins c'est ainsi ce que je la percevais dans ma tête de petite fille, je la craignais, mais je l'ai si peu connue, elle est morte l'année qui a suivi le décès de mon père, je n'avais alors que 14 ans. Dans ce rêve, elle est très âgée, 93 ans sans doute, l'âge qu'elle avait je crois l'année de sa mort.

Je suis très émue de sa présence, et chose que je n'ai jamais faite dans la réalité et de son vivant, je vais me blottir dans ses bras et je me mets à pleurer toutes les larmes de mon "coeur" de petite fille. Ma grand-mère me console, me berce et me dit que mon père a toujours été son préféré, son chouchou. Et moi, je ne peux pas m'arrêter de pleurer, cela me fait tellement du bien de pouvoir laisser ainsi couler mes larmes retenues depuis si longtemps, de les laisser couler sans retenue, dans les bras de ma grand-mère...


Lorsque je me réveille, je me sens bien, apaisée, consolée...

Photo prise ici -> Petite fille.

mardi 5 février 2019

Le lundi soir, yoga

Hier soir, je me suis rendue à mon cours de yoga, comme chaque lundi.

Cela fait de nombreuses années que je pratique le yoga, mais j'ai fait des pauses, et puis j'ai repris.
Les cours où je me rends actuellement (pour la quatrième année mais avec une interruption de deux ans) ont lieu dans un chalet en bois, la pièce juste éclairée par des lumières douces orangées et des bougies.
Quinze tapis au sol, donc en comité restreint.
Déjà rien que le lieu est propice à l'apaisement.
J'emporte un coussin, une couverture, et je m'installe pour une heure et demie.

La prof, Evelyne, une femme d'une cinquantaine d'années, n'exerce que depuis six ans, avant elle était prof de piano. Mais elle a derrière elle plus de vingt années de pratique.
Je crois que si j'aime tant ces cours de yoga, c'est aussi en grande partie grâce à elle.
Dès le début, alors qu'elle donnait son tout premier cours, j'ai aimé sa personnalité, sa voix, sa présence.

C'est donc un pur moment de bonheur que d'aller à ces cours de yoga, même si parfois les postures sont un peu dures, un peu sollicitantes, mais je me sens tellement bien après...

Evelyne a des petites expressions que j'aime et qui m'aident aussi dans ma vie quotidienne.
Les voici :

ou pas...
Je vais le faire... ou pas... Cela veut dire que si j'arrive à tenir cette posture, tant mieux, mais si je n'y arrive pas, ce n'est pas si grave. On ne peut pas tout réussir dans la vie, on essaie, on y arrive... ou pas...

Allez, courage...
Elle nous le dit lorsque nous devons tenir une posture difficile. Et ce allez, courage m'aide lorsque je n'ai pas l'énergie par exemple de faire quelque chose, ou bien lorsque je dois faire quelque chose qui me demande un gros effort. Je pense à ce Allez, courage...

Votre corps vous dira merci...
Et c'est ce qu'il fait, car depuis que je pratique le yoga, surtout depuis que je vais aux cours d'Evelyne, mon corps se porte bien, très bien.

Posture du chien tête en bas.
(Photo prise ici -> posture)

lundi 4 février 2019

Bavardages

N'avez-vous jamais ressenti un sentiment d'injustice ?
Moi, si, à plusieurs périodes de ma vie.

Ci-dessous, un texte écrit en novembre 2018 pour l'atelier d'écriture Kaléïdoplumes.
La consigne des 100 mots.

Bavardages
Lorsque j'étais en cinquième, pendant le cours d'anglais, il y avait toujours un bavardage incessant.
La toute jeune professeure n'avait aucune autorité sur la classe.
Un certain jour m'est resté en mémoire.
Alors qu'elle était exaspérée par le brouhaha, impuissante à faire taire les élèves indisciplinées et parce que je n'avais pas su répondre à la question qu'elle me posait, elle déversa sur moi toute sa colère, moi la timide, moi la pas bavarde du tout, moi qui étais peut-être la seule à l'écouter !
J'avais ressenti cela comme une profonde injustice.
Je m'en souviens encore comme si c'était hier...

Photo de Robert Doisneau

vendredi 1 février 2019

Des mots, des couleurs, des émotions

Des mots, des couleurs, des émotions 

Voici le nouveau titre de mon blog !

Des mots, des pensées me paraissait maintenant trop restrictif.
Le lien sera toujours le même, c'est juste le titre qui change.

Des mots...
Des mots graves, des mots légers, des mots insouciants, des mots joyeux, des mots tristesse, des mots bleus, des mots pour le dire...

Des couleurs...
Celles de l'enfance, des bonbons acidulés, de l'amitié, de la passion, celles des saisons qui passent, celles de la nostalgie, du pastel, enfin bref les couleurs du temps, de la vie !

Des émotions...
Car nous sommes des êtres pétris d'émotions !
Nous avons en nous une sensibilité bien souvent à fleur de peau, parfois bien cachée, hésitante à se montrer, mais comme le dit Baudelaire (pour reprendre la citation de mon tout premier blog) :
« Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie. »