mercredi 26 juillet 2017

Noé et Cornebidouille

L'un des moments que je préfère lorsque mes petits-fils sont à la maison, c'est le soir avant qu'ils ne dorment, leur lire une histoire. J'adore voir leur petite bouille attentive et intéressée, avide de connaître la suite et la fin du récit. La semaine dernière, j'ai été aux anges lorsque mon petit-fils Noé m'a demandé de lui lire une histoire, lui qui n'en fait jamais la demande, il a tellement de mal à se concentrer et à écouter. Ses parents lui lisent une histoire tous les soirs, mais c'est la première fois qu'il en formule le souhait lui-même, c'est ce que m'a dit mon fils. Il a voulu que je lui lise : "Cornebidouille contre Cornebidouille", un livre que ses parents lui ont déjà lu plusieurs fois, car c'est celui qu'il préfère. C'est l'histoire de Pierre et de la sorcière Cornebidouille qui se cache cette fois, car il y a plusieurs albums, dans un potiron. Mais lorsque la maman de Pierre coupe le potiron en deux, il en sort, oh horreur, deux sorcières Cornebidouille, des sorcières pas commodes et qui disent des gros mots ! Noé connaît l'histoire par coeur, il termine chaque phrase avec moi, et il adore quand arrive le moment des gros mots, des gros mots bien rigolos, des gros mots pour enfants, quoi ! J'ai adoré ce moment. ♥


lundi 24 juillet 2017

Et je me dis : Réveille-toi !

Il y a quelques semaines, j'ai rêvé que nous nous baladions sur un chemin mon fils et moi, mon fils étant un enfant dans ce rêve. J'étais à pieds, lui à vélo. Lorsque soudain, il chute brutalement de son vélo, tombe, se cogne la tête, et ne se relève pas. Angoisse ! Alors, consciente que je me trouve dans un rêve, je m'entends me dire : Réveille-toi ! Et je me réveille aussitôt, m'échappant de ce rêve qui prenait l'allure d'un cauchemar. Il est vrai que je traversais une période où j'étais fatiguée, et je n'avais pas envie de me rajouter du stress en "vivant"  ce rêve...

Depuis, j'ai repensé à ce rêve, et je me dis que ce "réveille-toi" que je me suis adressé ce jour-là, voulait peut-être me signifier quelque chose ?... Mais quoi ?...

dimanche 23 juillet 2017

Que vaut-il mieux, vous le savez, vous ?

Lorsque j'étais jeune, j'étais coupée de mes émotions, je ne réagissais pas, je ne pleurais pas, je n'exprimais aucune joie, rien. Ce n'était pourtant pas un manque de sensibilité, non, mais je pense que c'était plutôt une façon de me protéger. J'ai assisté, enfant, à des scènes assez traumatisantes, entre autres la mort de mon père et ses délires qui ont précédé. Lorsqu'on vit des scènes trop dures, je crois que l'on se forge une carapace pour ne plus souffrir. C'est ce que j'avais fait, je pense. Maintenant, et heureusement, j'ai appris à montrer ma joie, ma tristesse, ma colère aussi, tellement que je suis devenue une vraie éponge, j'absorbe tout, et lorsque j'approche une personne angoissée, speed, ou en colère, mon corps ressent tout, il se contracte, il se serre, il se noue. Et mon coeur fait tout pareil. Il me faut ensuite plusieurs jours pour retrouver le calme intérieur. Je suis pourtant bien contente d'avoir pu me débarrasser de cette carapace d'antan, et de ressentir, car je ressens aussi de belles choses, mais être une vraie éponge n'est pas confortable tous les jours et cela fait parfois bien souffrir. Que vaut-il mieux, vous le savez, vous ?...

mardi 18 juillet 2017

Les confidences

Un peu sur le thème du billet précédent :

- Nous devons faire preuve de prudence lorsque nous nous confions à quelqu'un, à moins qu'il ne s'agisse d'une amie sûre ou d'une personne d'entière confiance, car si la personne à qui nous avons fait des confidences est mal intentionnée, et cela nous ne le savons pas toujours, elle pourra un jour ou l'autre nous le ressortir et éventuellement s'en servir contre nous. Cela ne veut pas dire qu'il faut être méfiant avec tout le monde, non, mais rester prudent, oui.

Sinon, tout va très bien, je suis actuellement entourée des personnes que j'aime le plus, alors j'en profite ! (sourire) 

mercredi 12 juillet 2017

Les mots - Pensée du soir

Nous devons être prudents lorsque nous dévoilons certains mots, car une fois dits, ils ne nous appartiennent plus, les autres peuvent alors s'en saisir et leur faire dire ce qu'ils veulent, ces mots seront déformés par l'histoire de chacun, ils perdront leur sens premier. Chacun y mettra de ses émotions, de ses ressentis, et un fait qui, au fond, n'était pas si grave, prendra beaucoup trop d'importance. Il vaut mieux se taire parfois, et garder les mots pour soi. Pas toujours, mais parfois...

Un fait qui m'a inspiré ce billet :
Un couple se dispute, la jeune femme part en claquant la porte. Mais elle regrette, elle a un tempérament volcanique, elle le sait, elle voudrait bien revenir...
Lui, de son côté, tellement triste, se confie à ses amis. Il est triste, c'est tout, il ne lui en veut pas. Après tout, ce n'est pas si grave. Mais ce qui lui arrive remémore à certains leur propre histoire (abandon), et ces derniers réagissent alors violemment en la critiquant durement, en lui trouvant soudainement les pires défauts. En fait, ils prennent leur histoire pour leur histoire à eux.
La jeune femme, devant tant de haine et d'animosité, renonce, elle ne reviendra pas...
Alors que ces deux-là, j'en suis sûre, auraient pu s'aimer encore...

mardi 4 juillet 2017

Auprès de mes arbres

Tout à l'heure, après dîner, je suis allée m'asseoir sur la balancelle qui se trouve sur le côté de la maison. Et j'ai regardé les arbres autour de moi. Lorsque nous nous sommes installés ici, il y a un peu plus de 30 ans, il n'y avait pas un seul arbre dans la propriété, cela m'attristait, car j'aime les arbres, et le terrain me paraissait affreusement nu. Alors nous en avons planté, des bouleaux, des tilleuls, un cèdre, un catalpa, un saule pleureur, un ginkgo biloba. Nous avons planté un cognassier du Japon, un forsythia, un hibiscus syriacus que j'avais rapporté de chez ma mère, il se trouvait dans son jardin. Nous les avons vu grandir. Et puis, plus récemment, nous avons planté deux érables (j'adore ces arbres), un autre bouleau, un figuier. Et nous avons bien l'intention d'en planter encore. Nous ne les verrons peut-être pas tous devenir adultes, mais peu importe. Tout ceci pour vous dire que je suis heureuse auprès de mes arbres, leur présence me fait du bien, me donne de la force, me rassure, et je les remercie d'avoir bien voulu prendre racine (sourire).

 
▲ Quelques uns de mes arbres (petit clic sur la photo)

dimanche 2 juillet 2017

Est-ce que j'en ai vraiment envie ?

Lorsque nous avons une décision à prendre, nous devrions à chaque fois nous poser la question suivante : "Est-ce que j'en ai vraiment envie" ? Je sais que ce n'est pas toujours possible, car il y a malgré tout des obligations dans la vie, mais pour certains choix, de se poser cette question, toute simple, toute bête, cela nous évite de perdre du temps et de l'énergie à savoir si nous acceptons ou non, si nous y allons ou non, si nous changeons cette situation ou non, etc. Moi je dois dire que cela m'aide, car une fois la décision prise, MA décision, je me sens plus légère et je peux passer à autre chose.