jeudi 25 avril 2019

Comme je l'aime ce gosse !

Je n'en reviens pas comme Noé a grandi, il est presque aussi grand que moi maintenant !
Il faut dire qu'il n'y a pas de mal... (sourire)

J'aime beaucoup son visage sur cette photo.
Il a comme un air interrogatif.
Je me demande ce qu'il pense à ce moment-là...

Je regardais d'anciennes photos de Noé.
Noé bébé. Noé petit garçon de deux ans, tout plein de questions et de mots. Noé d'avant.

Et puis j'en regardais d'autres, celles d'après, après son accident de santé.
Noé apprenant à vivre avec sa différence, avec son nouveau corps qui ne lui obéit pas comme il voudrait mais qu'il est parvenu à apprivoiser tant bien que mal, Noé avec sa nouvelle capacité à raisonner, plus difficile, plus lente.

Et même si sa vie actuelle est loin d'être simple, après tout ce qu'il a traversé et traverse encore, je me dis parfois qu'il doit y avoir un ange qui veille sur lui. Peut-être est-ce mon frère... (sourire)

Comme je l'aime ce gosse ! (sourire)


vendredi 19 avril 2019

Un nid de Pâques

Vous avez vu ce nid comme il est beau ?
Les oiseaux sont vraiment des artistes !
Nous l'avions trouvé, vide, il y a deux ans au pied de l'un de nos arbres.
Le vent, sans doute, l'avait fait tomber.
Les brindilles et le lichen ont séché, mais les plumes ont gardé leur éclat.
A voir leur couleur rousse, ce devait être le nid d'un couple de rouge-queue.

Pour l'occasion, et pour la photo, j'y ai glissé quelques petits oeufs en chocolat ! (sourire)


Belles fêtes de Pâques à vous ! :-)


samedi 13 avril 2019

Ma dernière création

Ma dernière création... finie jeudi soir.
Il s'agit encore d'une mère et de son enfant. Décidément, cela me parle...
Elle est un peu semblable à celle que je vous avais présentée sur le billet du 27 mars (cette dernière se trouve sur la photo à droite, elle est passée à la première cuisson ce qui explique sa blancheur par rapport à l'autre qui est toute fraîchement modelée).
Je préfère cette toute dernière présentée aujourd'hui.
Sans doute parce que la femme est plus mâture et que son visage est plus doux.
J'ai eu beaucoup de plaisir à les modeler, elle et son enfant.
Et évidemment, je me suis attachée à eux deux... (sourire).


mercredi 10 avril 2019

Notre image dans le miroir

Lundi soir, avant que ne commence le cours de yoga, une femme du groupe a abordé un sujet qui a entraîné une petite discussion entre nous, notre image dans le miroir.

Ne vous arrive-t-il pas, le matin ou à un autre moment de la journée, de vous regarder dans le miroir, et de vous dire : Mais qui es-tu, toi qui me regardes ? Je ne te reconnais pas... Ce n'est pas moi.

Le reflet du miroir est bien restrictif. Il nous renvoie notre image physique, mais ce que nous sommes vraiment, nos émotions, nos sentiments, nos ressentis, rien n'apparaît dans l'image que nous renvoie le miroir.
Les gens ne voient bien souvent que notre image restrictive, notre apparence, et nous aimerions qu'ils voient au-delà.

C'est un peu pareil pour les photos. Une photo fige la personne, à un moment donné, et pour peu que l'on se raidisse, par timidité, par manque de naturel, là, vraiment, nous ne nous reconnaissons pas, nous ne nous aimons pas. Non, ce n'est pas nous !...

Combien de fois avons-nous pensé en voyant une personne : oh elle ne donne pas envie d'aller vers elle, elle est fermée, elle est antipathique, elle n'est pas grâcieuse, etc. Et puis, en prenant la peine de lui parler, d'aller vers elle, nous avons découvert une très belle âme, une magnifique personne, mais elle était juste un peu timide, craintive, complexée, ou fatiguée à ce moment-là. Il faut vraiment savoir aller au-delà de l'apparence.

Je connais des personnes qui ne s'aiment pas, du moins qui n'aiment pas leur apparence physique, qui se cachent, il y a plusieurs façons de se cacher, et pourtant elles ont beaucoup de charme mais elles ne s'en rendent pas compte, elles n'ont pas confiance en elles. Et j'ai envie de leur dire : mais osez vous montrer, vous êtes belles ! Sortez de votre réserve ! Ayez confiance en vous !
J'ai eu moi-même pendant longtemps des complexes. Je me trouvais petite, moche, insignifiante. Et pourtant, les regards des gens me démontraient le contraire. Mais tant que l'on n'a pas pris confiance en soi, il est difficile de le penser.

Je me rappelle que mon frère me disait parfois lorsqu'il regardait une photo de moi : tu es jolie ma soeur, mais tu n'es pas que cela, tu es bien plus ! Il me faisait très plaisir. Il ne voyait pas que cette image figée (de petite bonne femme... tiens ça me rappelle quelque chose), il voyait bien plus loin, il voyait qui j'étais vraiment, il voyait mon âme...

Photo Edouard Boubat


mardi 9 avril 2019

Au pays des parapluies

Carte du jeu DIXIT
Au pays des parapluies
le soleil se questionne
Ne connaissent-ils pas
la chaleur et le bienfait
de mes rayons ?

Mais les parapluiens
préfèrent la musique
et la danse de la pluie
C'est une question de tempo
Lent, vite, vite, lent...*



*Je suis sûre que vous reconnaissez cette danse ? :-)

lundi 1 avril 2019

Une flèche en plein coeur

« Si quelqu'un arrive et vous décoche une flèche en plein coeur, il ne sert à rien de rester là à hurler après cette personne, il vaudrait beaucoup mieux porter l'attention sur le fait qu'une flèche est fichée dans notre coeur et entrer en relation avec cette blessure. » (Pema Chödrön)



Réflexions suite à cette lecture

Essayer de comprendre pourquoi cette flèche nous cause une telle douleur.
Pourquoi est-ce que nous réagissons ainsi ?
Qu'est-ce qu'elle nous renvoie ?
Que fait-elle résonner en nous ?
Essayer de comprendre ce qu'elle touche en nous, avant de crier après la personne qui nous l'a envoyée.

Ne vous est-il jamais arrivé de vous énerver après quelqu'un, et de vous dire ensuite : mais pourquoi me suis-je énervée ainsi ? Ce n'était pas si grave.
Qu'est-ce que les mots de cette personne ont bien pu toucher en moi pour que je réagisse ainsi ?
En réfléchissant, et parfois en remontant à un pan de notre enfance, nous arrivons à en retrouver la cause.
Le fait que cette blessure soit ravivée par des mots indélicats ou maladroits, nous fait remonter à cette époque où nous en avons souffert.
Il peut s'agir de railleries, de moqueries, d'injustice, ou de toutes autres formes de blessures.

Il est peut-être temps de songer à panser cette blessure, si cela est possible, sinon nous risquons de la traîner jusqu'au bout de notre vie...