lundi 28 août 2017

L'enfant différent

Lorsqu'on est un enfant différent, il n'est pas évident de se faire accepter par les autres enfants. Pourtant on a expliqué à ces autres enfants pourquoi l'enfant différent est ainsi. On leur a dit qu'il était comme eux avant, mais qu'il a eu un accident de santé et qu'il a changé du jour au lendemain, sans qu'il n'y puisse rien. Mais malgré ces explications et la bonne volonté des autres enfants, il y a tout de même un sentiment de rejet et l'enfant différent le ressent. Alors cela n'arrange pas la colère intérieure qu'il a déjà en lui, car il a une profonde colère en lui et une grande souffrance. Alors il casse les jouets des autres enfants, ces enfants qui ne veulent pas jouer avec lui. Et ces autres enfants pleurent de rage, de voir leurs jouets saccagés. Et ils sont en colère contre lui, et ils le rejettent encore plus. Ce n'est pas simple...

Lorsque j'étais enfant, lors de réunions de famille, je voyais régulièrement un petit cousin de mon âge, lourdement handicapé, en fauteuil roulant, gesticulant, ne parlant pas, émettant juste des cris, et j'étais effrayée à chaque fois, je redoutais de le voir, j'évitais de le regarder, de m'approcher de lui. Et je n'étais pas la seule des enfants à agir ainsi. Quelle souffrance cela devait être pour lui ! Ce sentiment de rejet !  Mes parents ne m'avaient pas expliqué à l'époque ce qui lui était arrivé, j'ai su plus tard que c'était au moment de l'accouchement qu'il y avait eu un problème.

L'enfant différent dont je parle n'est pas autant handicapé que ce petit cousin, mais il a des troubles du comportement et des colères qui peuvent faire reculer les autres enfants. Ce n'est pas de leur faute, mais c'est tellement cruel pour l'enfant différent...

samedi 26 août 2017

On change, et c'est tant mieux !...

Il fut un temps où l'arrivée de l'automne, puis de l'hiver, m'angoissait. Je n'aimais pas ces jours qui devenaient de plus en plus courts, la nuit beaucoup plus présente, c'était une véritable appréhension. Je ne pouvais pas supporter de rester dans la pénombre, et même en éclairant les pièces, du fait qu'il faisait nuit, j'avais l'impression d'étouffer, il me fallait alors ouvrir en grand les fenêtres pour pouvoir respirer (et en plein hiver, même s'il gelait dehors...). D'où me venaient ces angoisses, je ne l'ai jamais su, mais c'était difficile à vivre et à gérer, pour moi et pour les autres. Et puis, au fil des années, tout comme elles avaient apparu, ces angoisses ne se sont plus manifestées. J'attends maintenant ces jours d'automne et d'hiver sans appréhension aucune, je pense même avec plaisir à ces soirées bien au chaud, emmitouflée dans un plaid, à bouquiner, éclairée juste par une petite lampe de salon ; je pense à ces soirées où je vais pouvoir méditer, installée tout près du poêle, juste éclairée par la lueur des flammes. Figurez-vous que cette période de l'année est même devenue une période apaisante. Mais comment peut-on changer à ce point ? Je crois que je n'aurai jamais la réponse, et je n'essaie d'ailleurs même plus de trouver une explication, du moment que ces angoisses n'existent plus ! :-)

lundi 21 août 2017

Histoire amusante

Deux de mes petits-fils sont à la maison cette semaine. Hier soir, au moment de se brosser les dents et que le plus jeune des deux émettait quelques résistances, je lui dis alors (ne pensant pas que cela le stimulerait ainsi): tu sais, les filles aiment bien les garçons qui ont de jolies dents bien propres, alors lave-toi vite les dents et comme il faut ! Le petit bonhomme, après quelques secondes d'hésitation, se mit alors à se brosser les dents consciencieusement. Une fois qu'il eut terminé, il me demanda : mamie, elles sont bien jolies mes dents ? en ouvrant la bouche et me les montrant... Oh oui, elles sont magnifiques, mon chaton !
Le soir, je rigolais toute seule, car avec ses deux dents du bas et sa dent du haut manquantes, il a un sourire ravageur !... (sourire)

vendredi 18 août 2017

Des couleurs à la place des lettres

« Le terme synesthésie fait référence au "mélange des sens". Il en existe plusieurs formes : voir des sons, goûter des couleurs mais la plus fréquente est l'association de couleurs à des lettres ou des chiffres (synesthésies graphème-couleur). Les synesthètes de cette catégorie emploient l'expression "voir les couleurs" pour indiquer par exemple qu'à chaque fois qu'ils voient un A, le rouge lui sera associé. "Cette particularité persiste toute la vie, et c'est ainsi que l'on reconnaît les synesthètes", précise Claire Martin, neurobiologiste au CNRS. » (​ source).

La synesthésie, je ne savais pas ce que c'était avant que mon fils ne m'en parle récemment. Nous parlions de son fils aîné, brillant à l'école, qui avait dit à ses parents qu'il voyait des couleurs pour chaque lettre. Son père lui dit alors que, lui aussi, depuis tout petit, il avait cette particularité, mais il n'en avait jamais parlé car il pensait que c'était commun à tout le monde. C'est ainsi que j'ai découvert que mon fils était synesthète, et que mon petit-fils l'était aussi. J'ai alors essayé de visualiser mentalement les lettres et de percevoir des couleurs, mais bon, n'est pas synesthète qui veut ! Cela démontre bien que nous sommes tous différents, que nous n'avons pas les mêmes perceptions et que cela ne sert à rien de nous comparer les uns les autres, nous avons chacun nos particularités, nos ressentis, et c'est ce qui fait, enfin c'est ce qui devrait faire, la richesse du monde...

​ Photo prise ici

mardi 15 août 2017

Tristesse...

Elle ne montrera pas sa peine, elle la gardera pour elle. On pourrait penser qu'elle est insensible en la voyant ainsi, ou alors très forte, moi je crois qu'elle s'est forgée une carapace pour éviter de souffrir. Il faut dire qu'elle en a eu des peines dans sa vie. Son premier mari, tout jeune, qui se tue en coupant un arbre, la laissant seule avec ses deux enfants. Son second mari qui disparaît à son tour, la laissant veuve à nouveau. Et voici que samedi matin, son fils de 46 ans meurt à son tour, victime de cette terrible maladie dont je tairai le nom.
Je pense très fort à toi, ma cousine, à lui, ainsi qu'à tous ceux et celles qui sont touchés par ce départ si brutal et surtout bien trop précoce.

Une rose, pas n'importe laquelle...

Rose de tatan Rose

mercredi 9 août 2017

Petite pause

Photo prise en août 2016 de la tour de Roche-en-Régnier.
Vue sur les volcans d'Auvergne. Ce n'est pas très loin de chez moi.
Elle est belle ma région, hein ? :-)

A bientôt !


PS : Je viens de me rendre compte que j'avais déjà posté cette photo sur ce blog il y a un an. Bon, vous ne m'en voudrez pas, tout ce qui est beau mérite d'être vu et revu... (sourire)

mercredi 2 août 2017

Le détachement

Lorsque nous arrivons à nous détacher de l'attente que nous avons de l'autre, nous pouvons enfin commencer une vraie relation avec cette personne, car c'est bien souvent l'attente que nous avons d'elle qui vient parasiter la relation. Le détachement, c'est moins de souffrance, c'est plus de sérénité. Le détachement n'est pas indifférence, au contraire, c'est apprendre à aimer mieux, à aimer sans conditions. Et si l'autre ne veut pas ou plus de nos sentiments, c'est accepter de le laisser partir.
Le détachement concerne également le rapport que nous avons avec les objets. Avons-nous vraiment besoin de toutes ces choses, plein nos armoires comme dirait Souchon, ces choses qui bien souvent ne nous servent pas, ou plus ? Lorsque je pars en voyage, et que je n'emporte évidemment pas tout ce que j'ai dans mes placards, je me dis souvent que je m'en passe très bien, que ce n'est pas cela l'essentiel.
Bref, vous l'aurez compris, je travaille actuellement sur le détachement... :-)
(A suivre...)

mardi 1 août 2017

Une fois n'est pas coutume...

Une fois n'est pas coutume, je vous dirige ce soir sur une page photos, les photos que j'ai faites ces derniers jours lors d'un petit séjour dans ma maison bleue. Allez-y, je vous y invite -> ​ La récolte a été bonne !