Un poème écrit d'après une consigne d'écriture de Kaléïdoplumes
Après avoir lu le poème de Charles Baudelaire, oubliez l'horrible fardeau du temps en écrivant une poésie sur ce thème, en incluant le mot "Ivresse".
« Il
faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question.
Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules
et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais
de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais
enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais,
sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà
diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à
l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à
tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle,
demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile,
l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ;
pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous,
enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre
guise. »
Charles Baudelaire
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Fidèles à elles-mêmes, les années
s'égrainent,
de nouveaux sillons traversent mon visage
Mais tant que l'ivresse et l'émerveillement
feront batte mon cœur, je ne serai pas inquiète
de nouveaux sillons traversent mon visage
Mais tant que l'ivresse et l'émerveillement
feront batte mon cœur, je ne serai pas inquiète
La nature accompagne mes pas et mes pensées,
mes joies, mes soucis et mes peines aussi
Elle est une douce compagne des beaux jours,
et une consolatrice et amie des mauvais jours
Les oiseaux, petites boules de plumes chantantes,
sont mes amis de chaque instant, de chaque saison
Ils agrémentent mes journées de mille chants et couleurs,
ils m'apprennent le bonheur des choses simples
Le vent joyeux joue avec les arbres et leurs feuillages,
il les invite à le suivre dans une folle farandole
Leur gaieté est contagieuse, et pour ne pas rester en reste,
je les accompagne dans une danse improvisée
Les yeux levés vers le ciel où les nuages vagabondent,
j'assiste au coucher de l'astre solaire, l'émotion m'étreint
La nuit enveloppe peu à peu la vallée et les collines
Mes pensées s'apaisent, je me fonds dans l'instant présent
Si nous savons être attentifs et sensibles à tous ces éléments,
le fardeau du temps qui passe est soudainement plus léger
La respiration se fait plus légère, plus fluide, plus sereine,
les pensées noires s'éloignent, la paix et la lumière reviennent.
Une ode à la Vie , une confiance en l'avenir. Tout cela , si bien écrit , fait du bien à celui qui le lit.
RépondreSupprimerMerci, Chinou ♥
SupprimerTon ivresse personnelle est probablement la meilleure pour la santé ;-)
RépondreSupprimerJe le pense aussi, Biche ! :-)
SupprimerJe me suis égaré sur tes blogs et je découvre un billet qui m'avait échappé.
RépondreSupprimerJ'adore ce poème de Charles Baudelaire souvent déclamé par Serge Reggiani.
Félicitations pour ta poésie, moi je n'aurais pas su......
Bonne soirée Françoise !!!
Il suffit juste de laisser parler son cœur et ses émotions, gitantroubadour. Moi, je suis sûre que tu aurais su... :-)
SupprimerMerci. Bonne soirée à toi aussi !
Bravo ! Quel joli texte ! et nous nous retrouvons dans la même ivresse et les mêmes plaisirs ! Quoi de mieux que de s'émerveiller devant la nature ? Et pour cela l'âge n'a pas d'importance !
RépondreSupprimerOui, tout à fait Virevolte, nous savons apprécier et nous émerveiller devant et pour les mêmes choses ! Merci ! :-)
SupprimerSavoir tuer le temps, voilà la clé du bonheur 😀
RépondreSupprimerAdorable poème que le tien, merci Françoise pour ce cadeau matinal.
Douce journée, gros bisous 😘
Bonjour Julie, ravie de te revoir. 😀
SupprimerMerci d'aimer mon poème.
Une douce soirée à toi, gros bisous.