jeudi 31 octobre 2019

Les bienfaits de la musique ? peut-être...

Depuis le début de la semaine, Noé est à la maison avec son frère.
J'ai parlé récemment de son histoire, vous la connaissez donc.
Ce que je n'ai pas dit, c'est que depuis son accident de santé, il a régulièrement des petites crises d'épilepsie, petites mais impressionnantes toutefois.
La dernière a eu lieu cet après-midi.
Trois minutes, c'est long lorsqu'on est désarmé et impuissant.
Lors de ses crises, Noé a des gestes brusques et désordonnés avec ses bras et jambes.
C'est comme s'il avait un ressort qui lui faisait les lever.
Il faut vite aller vers lui pour le tenir et l'empêcher de tomber.
Il parle aussi, il dit : "Ah mais, ce n'est pas possible ! C'est quoi ça !"
Et il rit aussi, comme s'il ne savait pas ce qui lui arrive (c'est sans doute le cas).

Cet après-midi, il a donc fait une crise.
Nous l'avons fait s'asseoir et avons tenté de le rassurer.
Il faut attendre que la crise passe toute seule, il n'y a pas grand chose à faire, il est déjà sous traitement, mais ce traitement ne permet pas de la stopper complètement.
Comme la crise durait et ne semblait pas vouloir s'arrêter, tandis que son grand-père le tenait dans ses bras, j'ai eu l'idée de lui mettre son CD des belles histoires, "Les frères Chamaille".
Dès qu'il a entendu le début de la chanson, il a commencé à fredonner les paroles et soudain la crise a cessé.
Je ne sais pas si c'est cela qui l'a fait s'arrêter, peut-être pas, mais je suis sûre que cela a contribué.
D'habitude, lorsque la crise cesse, il y a toujours encore quelques petits soubresauts avant la fin complète.
Là, non. Elle s'est arrêtée complètement au moment même où il a commencé à fredonner la chanson.
Son cerveau a été remis dans les rails, en quelque sorte.
Et il a repris le rythme de la journée comme si de rien n'était.

Récemment, il nous a dit qu'il voyait des éclairs lors des crises.
C'est la première fois qu'il en parle, qu'il est capable de dire ce qu'il voit, chose qu'il ne faisait pas avant.
C'est un gros progrès, je trouve.
Pouvoir dire les choses, pouvoir dire ce qu'il ressent, c'est important.

Là, depuis 20h30, il dort paisiblement...

Modération des commentaires

Depuis deux jours, mes blogs sont envahis par des commentaires indésirables.
Je crois bien d'ailleurs ne pas être la seule ces jours à être infestée de la sorte.
Près de soixante-dix déposés en quarante-huit heures.
Je mets donc momentanément la modération des commentaires, peut-être cela fera-t-il stopper cette avalanche de pubs qui se déversent ainsi au milieu de vos mots à vous.
Je suis désolée pour la gêne occasionnée, mais là, je ne supporte plus.
Trop, c'est trop...

vendredi 25 octobre 2019

Pas de retour sur le passé

C'est en écrivant une réponse à un commentaire laissé sur le billet précédent, que j'ai compris quelque chose et que je vous en fais part.

Si l'on reste dans le souvenir d'une personne telle qu'elle était avant, si l'on compare ses facultés antérieures à celles de maintenant, ce n'est en aucune sorte une façon de l'aider, bien au contraire.
C'est la comparer avec l'autre, c'est nier celle qu'elle est devenue, c'est ne pas la reconnaître telle qu'elle est maintenant.
Pour son bien, nous devons l'accepter au présent, tout simplement.
Ne pas faire de retour sur le passé, le passé n'est plus.
Sinon, nous la freinerons dans son évolution.
Et nous lui ferons du mal.

J'en suis, ce soir, convaincue.

lundi 21 octobre 2019

S'en souvient-il ?

Noé (mon petit-fils qui aura 11 ans en décembre) se souvient-il du petit garçon qu'il a été jusqu'à l'âge de deux ans et demi, avant que cette rupture d'anévrisme (cérébral) ne le fragilise physiquement et intellectuellement ?
On dit que l'on n'a pas de souvenirs avant l'âge de trois ans.
Alors peut-être ne s'en souvient-t-il pas.
C'est sans doute mieux ainsi.
Mais peut-être que la nuit, ce petit garçon si éveillé, qui adorait courir, jouer au ballon et qui s'exprimait déjà si bien, vient lui rendre visite ?
J'aime imaginer que le petit garçon en bonne santé vient le retrouver dans ses rêves, qu'il le prend par la main, et qu'il l'entraîne et le tire vers le haut.

PS : Ce billet car en recherchant des photos pour mon fils, j'ai fait un retour en arrière et je suis tombée sur une photo de Noé, Noé avant...

jeudi 17 octobre 2019

Cadeau liste ou cadeau surprise ?

Êtes-vous cadeau liste ou cadeau surprise ?
Je m'explique.

Lorsqu'on vous demande ce que vous désirez comme cadeau (d'anniversaire, pour Noël ou toute autre occasion), donnez-vous une liste de choses qui vous feraient envie, donnez-vous quelque chose de bien précis, ou bien préférez-vous un cadeau surprise ?
Moi, je préfère le cadeau surprise.

Prendre le paquet, le soupeser, en étudier la forme.
Ôter doucement le papier cadeau en fermant les yeux.
Passer la main sur l'objet délivré de son emballage pour essayer de deviner.
J'adore ! (sourire)

Je suis rarement déçue car je ne m'attendais à rien de précis.
Et le cadeau garde son mystère jusqu'au dernier moment.

J'ai gardé mon âme d'enfant, moi ?...
Oui ! (sourire)

mardi 15 octobre 2019

L'heure d'hiver

Il pleut aujourd'hui, cela me fait du bien.
J'ai l'impression que la pluie me lave tout comme elle lave le paysage.
Pour peu, j'irais danser sous la pluie (sourire).
J'en avais un peu assez de cette chaleur, de cet été qui n'en finissait pas.
Nous allons bientôt passer en heure d'hiver. Tant mieux !
La majorité des gens que je côtoie préfère l'heure d'été et désirerait qu'on la garde tout le temps.
Pas moi.
L'heure d'été est en décalage de deux heures avec l'heure solaire.
Déjà que je n'aime pas le décalage, alors deux heures !
Je pense que ce n'est pas très bon pour l'organisme en fait.
En tous cas pour certaines personnes.
Mais il est vrai que nous sommes tous différents et que le changement d'heure n'a pas le même impact sur tout le monde.
Moi je sais que l'heure d'hiver me convient mieux.
Maintenant, ce n'est pas moi qui décide... (sourire)

Et vous ? :-)

mercredi 9 octobre 2019

L'amour... en cours...

Première étape terminée.
En cours de séchage.
En attente de la première cuisson (au four électrique).
Puis un peu de peinture peut-être.
Et ensuite l'émaillage.
Et pour terminer la cuisson raku.
A suivre donc... (sourire)

dimanche 6 octobre 2019

Les acouphènes m'endorment...

Depuis l'âge de 40 ans environ, je souffre d'acouphènes.
Vous allez rire (ou pas), mais je m'en suis rendue compte alors que je regardais justement un reportage sur les personnes en souffrant.
J'ai écouté mes oreilles... oui, oui, je dis bien : j'ai écouté mes oreilles, et je me suis dit : mais ! mes oreilles sifflent !
Elles ne sifflaient pas énormément, pas autant que maintenant.
Je suis allée consulter un ORL qui m'a dit, avec un tact (incroyable) que j'étais une future vieille sourde !
Je l'ai maudit et je n'y ai jamais remis les pieds.
Ni chez aucun autre ORL d'ailleurs !
Mais je dois dire que ses mots m'ont provoqué un sacré coup de blues.
Heureusement, j'ai relativisé, et je me suis habituée à cette musique... auriculaire.
Bon, en plus, il m'a dit n'importe quoi, je ne suis pas sourde !
Mais je ne suis peut-être pas encore assez vieille... (sourire)

Les acouphènes dont je souffre, se traduisent par des sifflements de plus ou moins forte intensité.
C'est un peu comme si des grillons me chantaient dans les oreilles en continu.
Ce pourrait être pire comme bruit.
Bien sûr, j'aimerais parfois avoir un peu plus de silence dans les oreilles (sileeence !), mais je suis bien obligée de faire avec... le chant des grillons.
Cela ne m'empêche nullement d'entendre les autres bruits, ce qui est déjà bien.

Et puis, je leur ai trouvé une utilité à ces acouphènes.
Ils m'aident à m'endormir. Oui, oui !
En fait, lorsque j'ai trop de pensées qui me trottent dans la tête et qui m'empêchent de dormir, je fixe mon attention sur mes acouphènes, bref je les écoute et... je m'endors.
Ils m'empêchent de penser à autre chose.
Finalement, si l'on regarde le côté positif des choses, cela a du bon. (sourire)

vendredi 4 octobre 2019

Retrouver le chemin du beau

Ces derniers jours, blessée par les mots d'une personne qui m'est pourtant très chère, je n'allais pas très bien, je ressassais, je ruminais.
Je ne savais pas quoi faire de tout cela, et n'arrivais pas à me débarrasser de ce malaise.
Je n'en veux aucunement à cette personne, je l'estime suffisamment et je sais qu'elle ne l'a pas fait dans ce but. En fait je me rendais bien compte que c'étaient mes pensées à moi qui me faisaient le plus de mal, mais je n'arrivais pas à les endiguer.

Et puis, tout bêtement, parce que l'attitude d'une mante religieuse* posée sur le rebord extérieur de l'une de mes fenêtres depuis hier soir m'intriguait, j'ai fait des recherches sur cet insecte, et je suis tombée sur un blog, le blog de Pascale MD.
Et cela m'a fait un bien fou !
Cela m'a permis de mettre un stop à toutes ces pensées parasitaires.
Je me suis mise à regarder ses photos qui sont de toute beauté et je me suis émerveillée, et j'ai peu à peu oublié mon malaise.
J'ai retrouvé le chemin du beau et de la légèreté, et j'ai oublié celui de l'amertume.
Je vous invite à aller la visiter, cela en vaut vraiment la peine.
Le lien du blog : De ciel, de terre et d'eau


La beauté des choses sera toujours là pour nous ramener sur le chemin de l'essentiel.
En tous cas, c'est le cas pour moi...

*Peut-être aussi que cette mante religieuse s'était posée là pour m'aider à me changer les idées, qui sait ? (sourire)