mercredi 15 mars 2017

Qu'a voulu dire cette personne ?

Mélanie assiste à une soirée avec des amis, elle est détendue, tranquille, zen. Mais à un moment donné, suite à une réflexion qu'elle fait concernant des vertiges qu'elle ressent par moments, une personne lui délivre un propos troublant. Sa quiétude s'effondre alors, et les questionnements et doutes l'assaillent. - Qu'a voulu dire cette personne ? Qu'a-t-elle ressenti ? Pourquoi pense-t-elle cela ? Et après les questions, l'angoisse apparaît. - Et si elle avait raison ? Et si ce qu'elle a perçu était vraiment réel ? Et évidemment le mental se régale, il jubile, et il en rajoute même. Impossible de le faire taire. La meilleure solution pour le calmer, pour désamorcer cette inquiétude qui monte en flèche, est de parler avec cette personne, discuter de ce qu'elle a dit, lui demander pourquoi elle a dit cela, d'où elle le tient, lui parler de ce qu'elle a ressenti. Mélanie ne connait pas personnellement cette personne mais certains de ses amis la connaissent et elle sait qu'elle n'est pas une personne malveillante, elle n'a donc pas voulu lui faire du mal, c'est peut-être au contraire pour son bien qu'elle lui a dit cela. Mais une personne a-t-elle le droit de révéler ce qu'elle croit être une vérité à une autre personne si celle-ci ne lui a rien demandé ? même si c'est dans un but bienveillant ? N'est-ce pas l'inquiéter peut-être inutilement ?...

27 commentaires:

  1. Les personnes qui ont des propos volontairement malveillants sont globalement relativement rares.
    En revanche, les multiples interprétations que l'on donne soi-même aux propos des autres, c'est monnaie courante…
    Mélanie a-t-elle tendance à considérer négativement sa propre personnalité ?

    Quant à la question de révéler ce qu'on croit être une vérité à une autre personne… j'aurais peut-être tendance à la retourner : pourquoi est-ce que moi je crois que l'autre a une vérité plus grande que la mienne ? Et pourquoi je suis aussi sensible à ce qu'elle peut en dire.
    À titre personnel des « sommités médicales » ont dit à propos de ma propre santé de belles conneries…
    je sais qu'il en fut de même pour d'autres personnes.
    Quand on croit tout savoir sur tout, mieux vaudrait fermer sa gueule…

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    1. Je rebondis sur ta dernière phrase, Alain: les gens qui croient tout savoir sur tout adorent la ramener, notamment devant des personnes qui doutent, et qui montrent ainsi une apparence de fragilité (je dis apparence car j'ai appris à faire une force de mes doutes)...Alors attendre qu'elles "ferment leur gueule" ça risque de durer un moment ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. hihi tu me fais rire.
      Comme on dit : Faut pas sortir de son coeur de cible.....

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    3. Mélanie (qui pourrait être ma soeur jumelle :-)) n'est pas sûre d'elle, et est extrêmement sensible au regard et au jugement des autres. Cette sensibilité lui joue souvent des tours d'ailleurs, et je pense qu'elle a été choquée sur le coup, mais elle sait que rien n'arrive par hasard, et si cette personne lui a fait cette réflexion, a réagi ainsi en face d'elle, c'est qu'il y a une raison, elle préfère choisir la bonne raison et en tirer quelque chose de positif.
      Oui, Alain, ce que l'autre pense, ressent, lui appartient, et ce n'est pas forcément la vérité, c'est juste sa vérité.
      Merci pour ton commentaire, et ta venue ici, Alain. :-)
      Beau dimanche à toi.

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    4. @Célestine : On peut donner une apparence de fragilité, mais au fond de soi acquérir une certaine force, à force... et tu le dis bien, d'ailleurs. :-)

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  2. Ce n'est pas tant l'intention mais la forme de l'expression... beaucoup, au nom de la "vérité" humilie les autres... Ce n'est pas de la sorte qu'on transmet un message. Peu le comprenne et s'entête dans le d roit à l'expression...
    Quand on veut conseiller autrui, il faut étudier le moment adéquat, et commencer par parler de soi avant de s'adresser à l'autre...
    Bref. Volontaire ou involontairement, quand on impacte quelqu'un on est responsable de ses actes et paroles !

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    1. "Commencer par parler de soi, avant de s'adresser à l'autre", oui, c'est certainement bien. Chose que cette personne n'a pas faite, car elle a bondi comme un tigre sur sa proie. J'exagère, mais c'est un peu ça. :-)
      Je pense qu'il faut aussi apprendre à se protéger, mais ce n'est pas toujours chose aisée. Mais cela s'apprend, à force, comme je l'ai dit à Célestine. :-)
      Bon dimanche à toi, Gilles. Bises.

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  3. Je pense que si les propos d'une personne nous donnent à réfléchir, nous angoissent peut-être, il vaut mieux lui reparler plutôt que de ressasser de son côté. On a peut-être mal interprété quelque chose. Le dialogue est quelque chose de subtil et il demande un décentrement de soi-même et un pas vers l'autre. Voilà pour ma petite contribution. Je t'embrasse ma Françoise et te souhaite une très belle soirée.

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    1. Dans ce cas-là, non, cela n'a pas été mal interprété, car les mots dits par cette personne ont été clairs et nets. Mélanie n'en a finalement pas reparlé avec cette personne, elle ne l'a pas revue, et elle ne la reverra peut-être pas de sitôt, elle ne sait pas encore, mais elle a pris le parti de ne pas s'embarrasser de l'angoisse des autres, elle se sent bien, et ce qui lui a été dit ne correspond pas à ce qu'elle ressent, elle.
      Passe un beau dimanche, Dédé, et merci pour tes mots. Je t'embrasse moi aussi.

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  4. Difficile ! En tout cas je me souviens encore d'une personne que j'avais rencontrée sur une brocante en plein air alors que j'étais enceinte de ma grande. Cette personne c'était permise de soi disant me prédire le sexe de mon enfant, ça je n'y avais prêté aucune attention puisque de toute façon on a une chance sur deux de trouver mais par contre elle avait commencé à me dire qu'elle voyait quelque chose puis s'était ravisée, me disant qu'elle ne pouvait pas me dire ce qu'elle avait vu !! j'étais furieuse ! pendant un moment je me suis angoissée pour rien et puis j'ai oublié... mais franchement je ne trouve pas ça très malin de dire des choses comme ça, je pense qu'il faut réfléchir à la portée de ses propos surtout si cela peut engendrer un doute une angoisse et encore plus quand on ne connaît pas vraiment la personne !
    Je conseille à Mélanie d'aller voir un médecin si ses angoisses persistent mais surtout de ne pas prendre cette parole pour une vérité, qui connait la vérité de toute façon ?

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    1. Je comprends que tu aies été furieuse, Virevolte. Moi, j'aurais été aussi très troublée et inquiète. Et puis les jours passent, et on oublie, comme tu dis, cela paraît moins important et tout reprend sa juste place. :-)
      Peu de temps en ce moment pour aller visiter mes blogs amis, mais je me rattraperai plus tard. :-)
      Bel après-midi, bisous.

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  5. La meilleure solution, c'est évidemment de dissiper les fameuses suppositions chères aux Toltèques...
    Bisous douce âmie
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Aaah ces chers accords Toltèques, il va falloir que je ressorte le livre, et que je le relise, ou plutôt que je dise à Mélanie de le relire. ;-)
      Bel après-midi, Célestine. Gros bisous.

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  6. Bonjour Françoise

    Mon grand-père paternel, alors âgé de 92 ans (il mourut 5 ans plus tard), marchait quotidiennement et ne se plaignait jamais.
    Un jour où je lui exprimais combien je trouvais exceptionnel qu'il échappât aux douleurs et atteintes de l'âge, il me regarda en souriant et dit (en substance)
    "Chut, pas un mot... mes douleurs sont omniprésentes, j'ai appris à vivre, à pactiser avec elles.
    Je crains bien plus les réactions exagérément inquiètes des proches que les maux qui m'affectent. Qui sait quel serait mon sort, ce qu'il adviendrait de moi si je ne mentais pas sur ma santé. On apprend à contrôler son corps, à le discipliner, contrôler les autres est bien plus difficile."

    Bisous

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    1. Bonjour Rom
      J'aime beaucoup ce que te disait ton grand-père. C'est vrai que les mots des autres, leurs réactions, nous font parfois beaucoup de mal. Je pense notamment à une amie qui s'était fait "engueuler" par un médecin car elle n'avait pas suivi le traitement qu'il lui avait prescrit. La réaction du médecin l'avait complètement démolie, ce n'était pas très malin de la part de celui-ci, il aurait pu lui dire plus intelligemment, en discuter avec elle, lui demander pourquoi elle ne l'avait pas pris. Bon, il est vrai que l'histoire est différente de celle de ton grand-père, mais pourtant cela me l'a remémoré. Les mots des autres, leurs réactions, peuvent aggraver une situation, une maladie, alors des fois il vaut mieux se taire en effet.
      Merci à toi, Rom, et pour les sages mots de ton grand-père. :-)
      Bel après-midi. Bisous.

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  7. se confier en public est toujours une prise de risque...quant au mental qui se saisit de tout...je connais bien

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    1. C'est vrai, il faut faire attention à qui on dit les choses. Dorénavant, Mélanie sera plus prudente...
      Bon dimanche, Sylvie. Bisous.

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  8. Tout est là !! La difficulté à communiquer et surtout le ressenti et l'interprétation des paroles. Je pense qu'il faut se monter prudent dans ce que l'on peut exprimer. Un mot, une parole peut parfois avoir un impact terrible.
    Mais aussi parfois un mot, une parole peut constituer un déclic, une ouverture, une étincelle et la lumière jaillit !!

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    1. Oui, Daniel, un mot, une parole peuvent parfois avoir un impact terrible, et complètement déstabiliser, perturber une personne. Mais, comme tu le dis, cela peut aussi provoquer une prise de conscience et se transformer en quelque chose de positif, ouvrir à quelque chose d'autre. Comme je le dis souvent, rien n'est anodin, il n'y a pas de hasard, ce qui se trouve sur notre chemin est là pour nous faire avancer même si cela ne paraît pas toujours évident.
      Bel après-midi à toi, Daniel.

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  9. Tout le drame de l'être humain qui est englué dans ses conditionnements acquis depuis des lustres, c'est qu'il réagit plus dans l'émotion, c'est à dire par le coeur et jamais par sa conscience ou même son intellect qu'il croyait omniprésent face à toutes les situations. Bises Françoise

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    1. Oui, Bizak, et nous sommes nous-mêmes parfois surpris par nos réactions.
      Bises à toi aussi. Ravie de te revoir par ici. :-)

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  10. Difficile à parler de droit ou pas. Au fond le tout est surtout dans la manière de recevoir le message. Si quelqu'un refuse de penser à ce qu'il pourrait avoir, et qu'on ranime le doute, est-ce mal? Après tout c'est la personne qui refuse de penser qui a le problème. Et l'autre - enfin, il y a la manière et le lieu aussi, difficile de résumer tout dans une seule situation... - donne un avis objectif selon son point de vue.

    Je crois vraiment que le problème est plus dans la manière de recevoir le message, non?

    Mais bien sûr, tant de choses peuvent entrer en jeu!

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    1. Il est difficile sur un blog public de dire exactement comment cela s'est passé, et ce qui a été vraiment dit. Donc, sans tous les éléments, il n'est pas facile non plus de commenter. Et pourtant tous vos commentaires sont extrêmement enrichissants et Mélanie vous en remercie. :-)
      Bon dimanche à toi, Edmée.

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  11. Il est bien difficile de se confier en public et parfois même assez dangereux, mais il n'y a pas toujours des âmes grises autour de nous prêtes aux plus mauvais sentiments; c'est aussi une question de feeling!

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    1. Non, Alezandro, il n'y a pas toujours des âmes grises autour de nous, je pense qu'il y en a même beaucoup plus de bienveillantes. :-)
      Bel après-midi à toi.

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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