mardi 22 novembre 2022

La famille s'agrandit...

Je veux parler de la famille des pièces que je fais à l'atelier terre, bien sûr ! (sourire)

Au premier plan et en plan rapproché, les tout derniers :
- l'éléphanteau (cuisson raku)
- le panda (cuisson raku)
- l'enfant dans sa boule, juste une cuisson au four électrique, je ne sais pas encore si je vais le peindre ou le laisser ainsi, qu'en pensez-vous ?...
- et enfin une petite crèche...

Les 10 et 11 décembre, aura lieu un marché de Noël à Bas, l'atelier terre aura un stand, il faudra que je choisisse les pièces que je voudrai mettre en vente, mais lesquelles choisir, je ne sais pas encore. J'ai passé du temps à les faire, je m'y suis attachée, j'ai laissé dans chacune d'entre elles une part de moi, et cela me coûte de m'en séparer... et pourtant je ne peux pas toutes les garder...

dimanche 13 novembre 2022

Mon nounours

Un texte écrit sur une consigne de Kaléïdoplumes :

Bouillotte  /  Doudou  /  Sucette  /  Pouce 

Choisissez parmi ces 4 mots celui qui fait le plus référence à votre enfance et écrivez un texte en vous en inspirant.

Photo prise sur le net

Lorsque j'étais petite fille, je dormais dans la chambre de mes parents dans un petit lit près de la fenêtre, je me sentais rassurée tout près d'eux, je dormais bien. 

Mais un jour, mes parents ont pensé sans doute que je n'avais plus l'âge de dormir auprès d'eux, et ils m'ont installé un lit dans un coin de la salle-à-manger, loin de leur chambre. Ce lit était un lit-placard, il était replié la journée, il devenait un meuble, et ma chambre, enfin ce coin de salle-à-manger qui était ma chambre, disparaissait en même temps. Le soir, mes parents dépliaient le lit et je retrouvais mon semblant de chambre.

Dans ce lit-placard, j'avais peur, je me sentais en danger. Alors, avant de m'installer pour la nuit, je me baissais et je regardais tout d'abord sous celui-ci pour m'assurer qu'il n'y avait personne. Ensuite je regardais dans l'espace entre la tête de lit et le fond du meuble, des fois que quelqu'un se serait caché à cet endroit. Une fois ces vérifications faites, je prenais avec moi mon petit ourson - avant, on ne disait pas doudou, mais il avait le même rôle. Cet ourson en peluche était petit mais sa présence me réconfortait. Alors, à l'heure où les enfants doivent dormir, je me glissais avec lui au fond du lit, de façon à être entièrement recouverte du drap et de la couverture, et n'avoir aucune visibilité sur l'extérieur. Et enfin, les yeux lourds, et le cœur lourd lui aussi, je cessais de lutter et je laissais le sommeil m'envahir.