mercredi 28 février 2018

La lecture et les enfants

Suite au billet A propos de la lecture que j'ai posté ici dernièrement​ , ​ Célestine m'avait parlé d'un livre de Daniel Pennac : « Comme un roman ». Elle m'avait donné très envie de le lire. Voilà qui est chose faite. Et j'ai adoré ce livre !

« Il faut lire ! Il faut lire ! », voilà comment on donne la non-envie de lire aux enfants et aux adolescents.

Lorsque nos enfants sont petits, avec quel plaisir et quel délice nous aimons leur lire des histoires ! et avec quel plaisir et quel délice ils aiment nous écouter ! Et ils en redemandent : encore, encore ! dis, tu me lis une autre histoire... Tu sais, celle avec la princesse et le dragon. Ou bien celle des trois petits cochons et du vilain méchant loup. Ou bien encore celle de ce petit cochon qui va fêter son anniversaire, et dont la maman a rempli le frigo de tout plein de bonnes choses. Mais il a tellement bon coeur, ce petit cochon, qu'il donne toutes ces bonnes choses à des animaux qui passent chez lui et qui n'ont rien à manger. Si bien qu'il ne reste plus rien pour faire le gâteau, la pâte à crêpes, et tout le reste. Et le petit cochon est bien triste quand sa maman lui dit qu'il n'y aura pas de fête d'anniversaire, car il n'y a plus rien pour préparer le repas du goûter. Mais je vous rassure, l'histoire se termine bien... car les animaux qu'il a aidés, vont lui réserver une belle surprise. En fait, j'adore cette histoire. Il faut dire que le livre date de mon enfance, que mes parents me l'ont lu, que j'ai lu cette histoire à mes fils et que je la lis maintenant à mes petits-fils.
Donc, je parlais du plaisir partagé de lire des histoires à nos petits. Mais, car il y a un mais, lorsque ces chers petits commencent à savoir lire, soudain nous leur disons qu'ils sont maintenant capables de lire tout seuls et qu'ils n'ont plus besoin de nous. Nous leur retirons ce moment tant privilégié qu'ils adoraient. Les voilà bien embêtés, ils maîtrisent à peine la lecture, comment pourraient-ils apprécier de lire cette histoire qui devient en somme un exercice de lecture ? Où est le doux moment de plaisir passé avec le papa ou la maman ? Il n'existe plus. L'histoire n'a plus le même goût, plus de goût du tout même. Alors ils lisent tout de même, il le faut bien, mais le coeur n'y est plus.
Et puis, plus tard, au collège, on leur impose de lire des romans de 300 ou 400 pages. Quelle corvée ! Quel ennui ! Et puis en plus, il faut en faire un résumé, il faut disséquer le texte, il faut répondre à des questions ! Où est le plaisir de lire dans ces conditions ? Pourtant, il suffit parfois pour leur redonner le goût de la lecture qu'un professeur, au lieu de leur imposer cette corvée, leur fasse tout simplement la lecture d'un roman à voix haute. Alors là, la lecture perd son côté obligatoire et retrouve son côté magique. Ils ne sont plus tout seuls devant leur livre de 400 pages, mais ils sont avec ce professeur qui leur lit une histoire. Et ils échangent, et ils partagent avec lui l'histoire de ce roman, roman qui leur paraissait si rébarbatif à lire, et qui, présenté ainsi, les questionne, les interroge, les captive, ils veulent savoir la suite, et parfois certains se procurent même le livre pour connaître la suite et la fin plus rapidement ! Ils découvrent enfin le plaisir de lire.

Enfin, pour en savoir plus, car ce n'est qu'un résumé, lisez ce petit livre de Daniel Pennac, il est génial ! :-)

dimanche 25 février 2018

Conférence

Et voilà, tout mon petit monde est reparti, les vacances sont finies ! Ou bien, elles commencent... :-)

Hier soir, je me suis rendue à une conférence de Michel Guénier, c'est la deuxième fois que je me rends à l'une de ses conférences. Hier soir, donc, il a abordé les thèmes suivants :

- Comment éviter l'usure et la destruction d'une relation sentimentale
- La manipulation et ses effets négatifs
- La dépendance affective (les dépendants affectifs sont des proies idéales pour les manipulateurs*).
Pourquoi et comment devient-on dépendant affectivement ?
Tout vient-il de l'enfance ? Oui, mais !...
L'attachement à celui ou celle qui nous fait souffrir.
Comment en sortir.

Conférence très intéressante, même si je connaissais certaines réponses. A force de lire des livres de psychologie et de développement personnel, je commence à en connaître un rayon ! :-)
Mais il est toujours utile d'avoir des piqures de rappel, car nous oublions trop parfois et recommençons les mêmes erreurs.

Si vous voulez visionner des conférences de Michel Guénier, je vous donne un lien où se trouvent cinq de ses vidéos -> ​ Michel Guénier.


* J'ai lu sur la revue Inexploré n° 37 que le surefficient était également une proie idéale pour le manipulateur. L'hyperesthésie de l'un va avec l'envahissement sensoriel opéré par l'autre, tout comme le besoin maladif de comprendre de l'un va avec le refus d'expliquer (tout aussi maladif) de l'autre...

lundi 12 février 2018

mercredi 7 février 2018

La force de la non-violence

J'ai déjà abordé plusieurs fois le thème de la colère, mais je me pose encore la question de savoir si se mettre en colère contre une personne qui a abusé de notre naïveté, qui a profité de nous, qui nous a menti, est une très bonne chose, je ne pense pas. Je parle ici d'événements sans gravité, mais qui nous ont toutefois contrariés et fortement déçus. Je pense que prendre de la distance d'avec cette personne est la meilleure des attitudes à avoir. Mais il y en a sûrement d'autres. Hier soir, et c'est ce qui m'a donné envie d'écrire ce billet, j'ai lu un article de Matthieu Ricard paru dans la revue "Cerveau & Psycho" du mois de janvier : "Libérez votre altruisme" (dossier : "La force de la non-violence" p.48). Il dit : "Il me semble qu'adopter systématiquement une attitude bienveillante, ce qui n'implique nullement de la faiblesse ou de la complaisance et n'exclut pas la fermeté, est la manière la plus constructive de gérer un conflit. Dans le meilleur des cas, la personne en face de vous finira par changer d'attitude ; et si ce n'est pas le cas, vous ne serez pas vous-même tombé dans le piège de l'animosité et vous aurez préservé votre intégrité. Cela évite en tout cas l'escalade de la violence." Je pense que Matthieu Ricard a raison. De toute façon, je ne sais (toujours) pas me mettre en colère, alors je préfère envoyer aux personnes qui m'ont contrariée ou déçue de la lumière et de l'amour, car si elles agissent ainsi, je me dis que c'est qu'elles en ont certainement besoin, qu'elles en manquent. Et moi, ainsi, je ne me ferai pas du mal, je n'aurai pas d'ondes négatives en moi, car la colère que l'on a en nous, c'est bien connu, est avant tout une violence que l'on s'administre avant tout à soi-même. Mais bon, ceci est mon point de vue, et chacun a le sien tout aussi valable et respectable.

- Et, si l'on y croit, pourquoi pas pratiquer la méthode​ Ho’oponopono ?

lundi 5 février 2018

A propos de la lecture...

Je connais certaines personnes qui, avant de commencer à lire un livre, vont d'abord le feuilleter, lire quelques passages, voire même lire la fin ! Ces mêmes personnes tournent les pages d'une revue, cherchant l'article intéressant, et du coup lisent les articles dans le désordre. Je n'ai rien contre elles, au contraire, quelque part je les envie !
Parce que moi, lorsque je lis un livre, je commence au début, et je lis chapitre par chapitre, sans essayer de regarder plus loin (à moins qu'il ne s'agisse d'un livre de poèmes). Quand je lis une revue (choisie par mes soins), je lis article par article, dans l'ordre. Et je lis quasiment la totalité des articles*, même si certains me plaisent moins (je suis un peu bizarre, non ?). Pourtant, je suis loin d'être stricte et ordonnée, il n'y a qu'à regarder l'état de mon bureau (non, je ne vous mettrai pas de photo !...).
Parce que j'en discute régulièrement avec Agnès, et principalement en ce qui concerne la lecture des revues, j'essaie d'"apprendre" à lire les articles dans le désordre, à lire en priorité les articles qui me parlent le plus, ce qui est tout de même plus logique, non ? Mais, comme je le dis souvent, chacun sa logique après tout, nous sommes tous différents. Mais n'empêche, il n'est pas interdit de changer...
Et vous, comment lisez-vous ?...

*Sauf si je regarde une revue dans une salle d'attente, là, je m'autorise à la feuilleter et à lire juste les articles qui m'intéressent. Faut dire qu'en principe, dans les salles d'attente, il n'y a pas vraiment le choix : "Paris Match", "Voici", et autres magazines people, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé...

« La lectrice », Madeleine Lesage

dimanche 4 février 2018

La gourmandise

Un petit billet léger sur la gourmandise, pour un dimanche soir, cela vous ira ? car, comme vous le savez, je suis très gourmande !
Tout d'abord, la gourmandise, c'est quoi pour vous ? C'est se précipiter ? Ou bien c'est prendre son temps ?
Mais au fait, êtes-vous gourmand(e)s ? Et si oui, de quoi ? Car la gourmandise englobe tout ce que nous trouvons bon. Pour certains, ce sera manger un bon saucisson, une bonne terrine, ou autre chose, et pour d'autres (moi !!!) ce sera de manger un bon gâteau !
En parlant de gâteau, et cela rejoint les deux premières questions de ce billet, je suis toujours étonnée de voir des personnes (soi-disant gourmandes) manger leur gâteau tout en discutant et l'engloutir en un rien de temps. Lorsque je connais la personne, je lui demande alors : - Dis-moi, as-tu trouvé le goût du gâteau ? - L'as-tu apprécié ? Car moi, lorsque je mange un gâteau, je prends mon temps, je le déguste, je le savoure, je fais durer ce moment. Et comme je n'ai pas envie que cela se termine, je ralentis encore... encore... c'est trop dur lorsqu'il ne reste plus que des miettes de gâteau dans l'assiette... (sourire). J'exagère évidemment, mais c'est pour que vous compreniez à quel point je suis gourmande ! :-)


jeudi 1 février 2018

La danse du pas, la danse du je ne sais pas...

C'est amusant comme des personnes peuvent parfois nous percevoir différemment de ce que nous sommes réellement. Il y a quelques semaines, j'avais laissé un commentaire chez ​ Célestine où je lui disais entre autres que j'étais la reine de l'indécision. Elle m'avait répondu alors qu'elle me pensait au contraire quelqu'un d'affirmée dans ses choix. Comme quoi... Non, Célestine, j'aurais aimé pourtant, mais je ne suis pas affirmée dans mes choix, j'hésite souvent avant de prendre une décision et je dois dire que cela me prend beaucoup d'énergie. Mais depuis quelques temps, et parce que cette indécision m'agace, une fois que j'ai fait mon choix, j'apprends à ne plus revenir dessus. J'arrête de me dire ensuite : est-ce que j'ai bien fait ?  ne vais-je pas le regretter ? Non, je me dis : tu as pris cette décision, et quelle qu'elle soit, ne reviens pas dessus, n'y pense plus ! Et cela m'aide à passer à autre chose. Mais ce n'est pas si évident, malgré tout, indécise je suis, indécise je resterai, c'est ainsi... Il y a quelques années, je m'étais d'ailleurs amusée à écrire un petit poème à ce sujet sur mon blog "Des mots pour le dire". Quelques mots qui résument bien un sujet qui m'agaçait déjà bien à l'époque...


La danse du pas 

Un pas en avant
un pas en arrière
un pas sur place

Un pas oui

un pas non
un pas ne sait pas

Un pas en avant
un pas en arrière
un pas sur place

Un pas avance
un pas recule
un pas hésite

Un pas en avant 
un pas en arrière
un pas sur place

Ainsi se danse 
la danse du pas
la danse du je ne sais pas...

F.A.
23 mai 2009