dimanche 20 mai 2018

Pause printanière

Hier après-midi, j'ai repiqué des fleurs dans des pots et dans mon massif. J'ai eu beaucoup de plaisir à le faire. En fin de journée, j'ai fait le tour de ma propriété. Je suis allée parler aux arbres, je les ai touchés. Et puis je suis allée voir les fleurs nouvellement plantées, et les autres aussi. Je les ai admirées. Et je me suis dit que tous les soirs, lorsque je le pourrai, je ferai le tour des arbres, des fleurs. Je me suis sentie si bien après...

Ce billet pour vous dire aussi que je vais à nouveau mettre mon blog en pause. Je ne serai pas bien loin, enfin pour l'instant. J'irai vous lire, mais durant quelques semaines je ne publierai pas. Envie de savourer, d'apprécier et de toucher ce qui m'entoure. Je vous dis donc à bientôt ! Portez-vous bien.

Ci-dessous, quelques photos de mes fleurs, de mes arbres...




dimanche 13 mai 2018

C'est une maison bleue... adossée à la colline...

Ma petite maison bleue... c'est ici que je suis partie quelques jours.


Je suis bien chez moi, j'ai la chance de vivre dans une belle et grande maison, d'avoir un grand terrain, un joli jardin, avec des arbres, des fleurs, et tout, et tout..., mais lorsque je vais dans ma petite maison bleue, je suis ailleurs, je vis dans un autre temps, un autre monde, je vis à un autre rythme. Cette petite maison est chargée en bonnes ondes, et bien que n'ayant pas tout le confort d'une maison moderne, elle est comme un nid douillet. Son histoire, certains d'entre vous la connaissent, mais je vais la redire pour ceux qui ne la connaissent pas, et je rajouterai queques anecdotes.

Cette petite maison, c'est une maison de famille dont nous avons hérité ma soeur et moi, à la mort de notre mère. Elle appartenait avant à une tante à ma mère, mes parents lui avaient achetée en viager. La maison de la tante Julia... Notre mère est née dans le petit village où elle se trouve, dans la ferme qui se trouve juste à quelques mètres derrière. Lorsque nous étions enfants, ma soeur, mon frère et moi, allions passer nos vacances avec nos parents dans cette petite maison trois semaines en juillet. Des vacances merveilleuses que tout enfant aimerait vivre. Il y avait mes cousins, et d'autres enfants en vacances également avec leurs parents. Nous étions une vingtaine de gamins, et quelle joyeuse bande nous faisions ! Il nous en fallait peu pour nous amuser.

La bande de gamins ! Vous me reconnaissez ? (petit clic sur la photo)

De plus, moi qui adore les animaux, j'étais aux anges ! J'allais garder les vaches avec mes cousins, j'avais mon bâton qui m'attendait d'une année sur l'autre. J'allais aider à faner aussi, on me prêtait un râteau et j'étais fière de pouvoir donner un coup de main. A l'époque, tout se faisait à la main, il n'y avait pas encore toutes ces machines qui font d'ailleurs gagner beaucoup de temps aux paysans. Et puis, comme j'avais très peu d'appétit, je restais trois semaines de plus chez mon oncle et ma tante, pour profiter du bon air et apprendre à manger de tout ! (sourire) Je profitais aussi largement de mes cousins. L'une de mes cousines avait, et a toujours d'ailleurs, le même âge que moi, nous nous entendions très bien. Que de fous-rire nous avons pu prendre toutes les deux, et ma tante Rose n'était pas en reste pour rire avec nous ! Quelle complicité et quelle bonne entente ! Avant de repartir à Lyon, à la rentrée, je faisais une caresse à chaque bête, je n'en omettais aucune, et il y avait de quoi faire, entre les vaches, les chèvres, les chiens, les chats ! Ce lieu était déjà le paradis pour moi. Lorsque j'arrivais chez moi, tout mon linge sentait bon la campagne et le foin... Quels bons souvenirs je garde de cette époque !


Moi, à 11 ans, avec la chienne Tosca.

Deux de mes cousins ont repris la ferme de leurs parents (et grands-parents) il y a déjà plusieurs années, un autre est berger, et un autre, en retraite, vit également là-bas. Je suis heureuse, lorsque je m'y rends, de les retrouver. Leurs soeurs, mes cousines, y viennent aussi régulièrement, ce qui me permet de les voir également. J'aime beaucoup toutes ces personnes, j'ai toujours eu de bonnes relations avec elles, et elles sont très importantes pour moi. Non seulement la petite maison bleue est comme un doux cocon, mais aussi tout ce qui l'entoure et ceux qui y vivent y contribuent largement. Je mesure vraiment la chance que j'ai à chaque fois que je me trouve là-bas. Oui, j'ai vraiment de la chance !

C'est une maison bleue... adossée à la colline... où il fait bon vivre... et que j'aime tant...(sourire)