mardi 31 janvier 2017

Cela s'appelle l'expérience

Il arrive de faire des erreurs, c'est humain, mais lorsque nous répétons sans arrêt la même erreur, nous devrions peut-être nous questionner et réagir. Mais il est vrai que nous ne sommes pas toujours conscients que nous reproduisons à chaque fois le même scénario. Et qu'à chaque fois également, nous y laissons des plumes. Pourtant, un beau jour, peut-être après la lecture d'un livre, après une conversation avec une amie ou autre élément déclencheur, il y a comme un flash, une évidence ! Nous nous réveillons soudain, et nous crions : Stop ! Nous réalisons enfin que nous perdons notre temps à insister, que cette histoire n'est pas pour nous car inappropriée et dangereuse, que nous devons renoncer à voir cette personne car elle se révèle toxique, que ce n'est pas cette voie que nous devons suivre car ce n'est pas en la suivant que nous nous épanouirons, etc, etc. Il aura peut-être fallu du temps pour que nous réagissions, que nous comprenions, mais, comme le disait Françoise Sagan, sur un autre registre : "Cela s'appelle l'expérience".

Citation de Françoise Sagan dont est tiré le titre :
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le coeur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »

lundi 30 janvier 2017

Drôle de Nénette... enfin non, drôle de Nanette !

Lorsque j'étais gamine, alors que je vivais avec ma mère, et parce que j'en avais émis le souhait, celle-ci m'avait acheté un couple d'oiseaux que nous avions installés dans une cage. Je dois vous dire que maintenant je ne supporte absolument pas de voir enfermés ces petits piafs, mais bon, j'étais jeunette et je n'avais pas encore d'opinion à ce sujet. Enfin bref, ce n'est pas de cela dont je veux vous parler aujourd'hui. Je veux vous raconter l'histoire de Nono et Nanette, c'est ainsi que nous les avions appelés. Nono et Nanette étaient un couple de jolis cordons bleus. Rien de bien original jusque-là. Mais, et c'est là que cela devient intéressant, alors que cela faisait déjà plusieurs jours que nous les avions, nous nous sommes aperçus que Nono commençait à avoir une calvitie ! Oui, oui, une calvitie ! Il n'avait plus de duvet sur le dessus du crâne. Et plus les jours passaient, et plus sa calvitie grandissait. Et puis, un beau matin, on le retrouva mort dans la cage. Nanette n'en parut nullement affectée. Tiens, bizarre... Ne voulant pas laisser la petite Nanette toute seule, nous avons racheté un Nono. Mais cette fois, nous avons observé de plus près le comportement des deux petits piafs. Et nous nous sommes rendus compte que Nanette donnait régulièrement des coups de bec sur la tête du pauvre petit Nono. Et il arriva à ce deuxième Nono ce qui était arrivé au premier, un beau matin on le retrouva mort. Il était manifeste que la petite Nanette ne voulait pas de la compagnie d'un Nono, et elle lui faisait clairement ressentir, jusqu'à épuisement total et mort assurée. Et on aurait beau racheter un autre Nono, la petite oiselle lui réserverait le même sort. Si bien que cette fois-ci, nous l'avons laissée toute seule dans la cage, et, à partir de ce jour-là, contrairement à avant où ne l'entendait que très peu chanter, elle se mit alors à gazouiller et à siffler du matin au soir. La métamorphose fut spectaculaire, il était évident qu'elle était soulagée de ne plus avoir à partager sa vie (ou sa cage...) avec un Nono. Et elle vécut très longtemps, ainsi, toute seule...
J'ai trouvé amusant de vous raconter cette histoire qui m'est revenue en mémoire ces jours derniers. La vie à deux n'est pas forcément faite pour tout le monde. Il y aura toujours des solitaires, et heureux de l'être... :-)

vendredi 27 janvier 2017

Caractères, couleurs et la gadoue...

J'ai effectué sur mes blogs quelques petits changements. Je ne pense pas que vous allez vous en plaindre car mes billets seront plus lisibles ainsi. Qu'en pensez-vous, c'est mieux ? Et d'abord, est-ce que vous vous rappelez comment c'était avant ? (indices dans le titre... :-))

Sinon, depuis ce matin, la neige fond à toute allure et c'est la gadoue, la gadoue, la gadoue !... Je suis tout de même allée faire une petite balade, j'ai glissé et j'ai failli tomber en plusieurs fois !

« La gadoue » chantée par Petula Clark. Lorsque j'étais jeune, j'aimais beaucoup cette chanteuse et son charmant petit accent anglais.

mercredi 25 janvier 2017

Il vaut mieux laisser tomber

Il y a des personnes dont nous n'arriverons jamais à comprendre le fonctionnement. Pourtant nous les aimons bien ces personnes, elles sont sympathiques, elles sont drôles, mais cela nous insupporte aussi tellement de les voir agir de cette façon. Soyons lucides, il est évident que nous ne pouvons pas les changer, ce serait peine perdue. Et puis pourquoi vouloir les changer ? Parce que leur fonctionnement nous dérange ? Après tout, cela les regarde. Et si cela nous insupporte trop, il vaut mieux laisser tomber et arrêter de les fréquenter. C'est dommage, mais je ne vois pas d'autre solution...

mardi 24 janvier 2017

C'est une méthode toute nouvelle...

Lorsque vous avez une pensée qui vous prend trop la tête, qui vous encombre l'esprit, bref qui vous agace et dont vous n'arrivez pas à vous débarrasser, voici ce qu'il faut faire : tout d'abord, inspirez profondément... encore, encore, encore... et au moment de l'expiration, imaginez un souffle très puissant à l'intérieur de votre crâne qui expulse cette pensée à l'extérieur de votre tête. Faites cette même opération plusieurs fois s'il le faut, car certaines pensées sont très ancrées en nous et s'accrochent... C'est une méthode très simple et efficace. C'est une méthode toute nouvelle, et je vous l'avoue, inventée aujourd'hui même... par moi-même... (sourire) Essayez, vous me direz... En tous cas, pour moi, ce soir, elle a été bienfaisante.

lundi 23 janvier 2017

Sur le chemin de la guérison

« Tu veux guérir ? Es-tu prêt à supprimer les causes de ta maladie ? » (Hyppocrate)

Les causes de la maladie peuvent être multiples et très diverses. Elles peuvent venir d'une mauvaise alimentation, d'une mauvaise hygiène de vie, elles peuvent être dues au stress, à des croyances bloquantes*, à une relation toxique et anxiogène, etc. Il faut rechercher ce qui peut nous faire du mal, nous nuire au point de nous rendre malade. Une fois que nous aurons trouvé la ou les raisons, ce qui n'est pas toujours facile et ce qui peut parfois prendre du temps car nous n'en sommes pas toujours conscients, nous pourrons avancer, nous pourrons améliorer certains points de notre façon de vivre, peut-être même voire à les supprimer. Il faut parfois savoir faire table rase d'habitudes qui nous semblaient pourtant bonnes mais qui ne l'étaient pas tant que cela au final. Et ce sera peut-être à cette seule condition que nous pourrons avancer sur le chemin de la guérison. Il ne faut évidemment pas hésiter à se faire aider par un médecin ou thérapeute, c'est même parfois indispensable.

*Les croyances bloquantes sont des idées fausses que nous nous sommes créées, un monde imaginaire dans lequel nous vivons, et qui ne correspond pas à la réalité. On peut passer toute sa vie avec des croyances bloquantes, et du coup, passer à côté de celle-ci. Je reviendrai sur ce thème lors d'un prochain billet.

vendredi 20 janvier 2017

Petite mésange bleue

Pas de mots aujourd'hui, mais une photo, une photo que j'adore ! Je viens de la faire il y a juste quelques minutes, c'est presque du direct... et j'ai envie de la partager avec vous, bien sûr. (sourire)

lundi 16 janvier 2017

Les pensées négatives, et assumer sa part de responsabilité*

Je pense que nous ne devons pas garder en nous des pensées négatives, même si nous avons laissé des plumes quelque part, même si nous sommes ou avons été blessés par le comportement ou la réaction d'une personne, même si pour la énième fois nous reproduisons la même erreur, car nous devons aussi nous rappeler qu'il y a forcément du positif dans ce que nous avons vécu, dans ce que nous vivons, et que c'est cela qui nous fait avancer. Et puis nous y avons forcément trouvé notre compte aussi à un moment donné si nous réfléchissons bien. Se rappeler aussi que la faute ne vient pas entièrement de l'autre, nous y sommes aussi pour quelque chose, c'est trop facile de ne pas se remettre en question, de penser que c'est l'autre le méchant qui a tous les torts. Et lorsque nous endossons cette responsabilité, lorsque nous assumons notre part, nous nous sentons soudainement bien mieux. Et nous pouvons enfin passer à autre chose.

* Je parle bien évidemment de situations contrariantes, blessantes, mais dénuées de tout caractère dramatique.

dimanche 15 janvier 2017

Apaisement...

Pour qui l'aime, la neige est infiniment apaisante...
Photo faite cet après-midi lors d'une petite balade tout près de chez moi.


Observer les oiseaux de la fenêtre de mon bureau est aussi très apaisant.
J'observe depuis ce matin ce petit rouge-gorge et ce petit moineau. Ils viennent manger des graines à tour de rôle, sans se disputer, en toute patience, en toute tranquillité, en tout respect...


Cliquez sur les photos pour les agrandir.

mercredi 11 janvier 2017

Addictions

C'est fou, si l'on n'y prend pas garde, comme l'on peut vite devenir addict...

On peut devenir addict au chocolat.
On peut devenir addict au sucre.
On peut devenir addict à la cigarette.
On peut devenir addict à une drogue.
On peut devenir addict aux médicaments.
On peut devenir addict à l'alcool.
On peut devenir addict à internet.
On peut devenir addict à son portable.
On peut devenir addict aux jeux.
On peut devenir addict à quelqu'un.

Combien d'entre vous se retrouvent dans l'une ou l'autre de ces addictions ?
Moi, je suis addict au moins à... on va dire, trois. Mais je ne vous dirai pas lesquelles... top secret. (sourire)

mardi 10 janvier 2017

La haine et la jalousie

Samedi dernier, je suis allée à une conférence sur la bioénergie. Je ne vais pas vous la raconter, ce serait trop long, mais ce fut passionnant. J'ai retenu entre autres que les sentiments les plus destructeurs que nous pouvons éprouver ou que les autres peuvent nous renvoyer, sont la haine et la jalousie. Le sentiment de haine, je ne le connais pas ; la colère, oui, l'incompréhension aussi, mais la haine non. Je peux dire que jamais je n'ai haï quelqu'un. Quant à la jalousie, je ne la connais pas non plus. La déception, la tristesse, oui, la désillusion, aussi, mais pas la jalousie. Quant aux personnes qui m'entourent, je ne pense pas susciter ou avoir suscité en elles un sentiment de haine, ou de jalousie, mais bon, sait-on jamais ? Il paraît que le plus difficile est de se protéger des autres. Mais les autres, c'est nous aussi..., gardons cela en tête...

lundi 9 janvier 2017

Une femme qui existe...

Il y a des personnes qui méritent d'être approchées. Même si elles semblent distantes, froides, même si elles détournent les yeux. Car ce n'est pas forcément qu'elle sont indifférentes, voire méprisantes, c'est peut-être tout simplement qu'elles sont timides, qu'elles n'ont pas l'habitude qu'on les regarde, qu'on leur parle, elles n'ont pas confiance en elles, et pensent être tout à fait inintéressantes. Je connais une personne qui est ainsi, c'est pourquoi j'écris ce billet, pour elle, même si je sais qu'elle ne passe jamais ici. Cette personne, donc, puisque c'est elle qui m'a inspiré ce billet, pour peu que l'on arrive à se retrouver en tête-à-tête avec elle, se met alors à parler, finalement heureuse et presque étonnée qu'on lui adresse la parole, qu'on ait envie de lui parler. Par contre, sitôt qu'une autre personne arrive, une personne qui n'a pas de souci de communication on va dire, cette personne si discrète va se mettre tout de suite en retrait, et ne plus dire un mot, comme si ses mots à elle n'avaient aucune importance. Je suis très sensible à ce genre de personnes car moi-même, pendant longtemps, j'ai été ainsi. Je me faisais la plus discrète possible, la plus petite possible, je me taisais, je laissais les autres parler à ma place, me jugeant tout à fait inintéressante, et du coup j'en devenais transparente. Heureusement, avec l'âge, car il y a des qualités à prendre de l'âge, et avec un travail sur moi-même, j'ai pris confiance en moi, j'ai pris de l'assurance, et j'ai trouvé ma place. Et je peux même être très bavarde parfois... Merci aux personnes qui m'ont aidée, et qui m'aident encore, même si elles n'en ont pas toujours conscience, car c'est aussi grâce à leur présence et à leur attention et affection que je suis devenue ce que je suis actuellement, c'est-à-dire une femme qui existe !

dimanche 8 janvier 2017

Une pensée pour lui

Il aurait eu 65 ans aujourd'hui, mon frère, Jean...


Le petit rouge-gorge était là, ce matin... 

jeudi 5 janvier 2017

L'Ance figée, s'emprisonnant elle-même...

L'Ance passant sous le pont du Diable, en bas du village de Chalencon.
L'Ance figée, s'emprisonnant elle-même, sous l'effet du gel...