vendredi 29 mars 2019

La procrastination

Je viens de finir de lire "La procrastination" de Jean-Pierre Soulier.
Aujourd'hui peut-être, ou alors demain...
La procrastination est l'art de remettre au lendemain ce que l'on pourrait faire le jour même.

Pour certaines choses, je suis dans la procrastination.
Depuis des années, j'ai certains projets qui ne sont pas encore réalisés et que je reporte toujours.
Pourquoi ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais cela m'agace.
Et je me faisais la réflexion, tout en lisant ce livre, que pendant longtemps, et même encore maintenant, je passais du temps à rêver.
C'est bien de rêver, mais il ne faudrait pas que les rêves me fassent oublier la réalité.
Ou alors il faudrait pouvoir en réaliser quelques-uns.
(Ouf !, j'en ai réalisé et j'en réalise encore, cela me rassure ! (sourire))
Si l'on se confine dans la rêverie, il n'y aura jamais rien de concret.
Et la rêverie, ce n'est pas vivre dans le présent.

Enfin bref, je me demandais si la rêverie n'était pas un peu une forme de procrastination ?
L'une de mes amies me dit qu'il n'y a aucun rapport entre la procrastination et la rêverie.
Moi, j'ai un doute. Je pense que procrastiner est peut-être une conséquence du fait de trop rêver.
Car la rêverie, même si elle peut être très bénéfique, c'est ne pas être dans l'action, c'est être passif, c'est attendre.

Qu'en pensez-vous ?

mercredi 27 mars 2019

Ma toute dernière...

Ma toute dernière création. J'ai terminé son modelage hier soir.
Il lui faudra attendre encore plusieurs étapes avant de pouvoir sortir de l'atelier, mais déjà elle me plaît ! (sourire)


Petit clic sur la photo pour l'agrandir...

lundi 25 mars 2019

Ce sentiment de manque...

J'ai lu hier sur le blog de Dad les mots suivants :

« Ce sentiment de manque, parfois.
Et pourtant, tout est là.
On cherche ce qu'on a pu perdre.
On ne trouve pas.
Juste cette tristesse, nuage qui passe,
au creux de soi. »

Dad exprime très bien ce sentiment de manque qui nous (me) traverse parfois, qui nous envahit.
Certains jours, certains moments, ce sentiment de manque, je le ressens moi aussi, mais je ne sais pas lui donner de nom, je ne sais pas lui donner de sens.
Je ressens au creux de moi un manque inconsolable et inexplicable.
A ce moment-là, je cherche ce que j'ai pu perdre, je cherche en vain et je ne trouve pas.
Bien sûr, il y a eu les deuils, l'absence de personnes aimées, mais il me semble qu'il s'agit d'un autre manque, d'un autre vide, à cet instant-là.
Je pense que ce manque remonte à des temps si lointains que je ne saurai remonter jusqu'à eux, des souvenirs qui ne m'appartiennent même pas.
Les cellules se souviennent, elles. Je crois en la mémoire des cellules.
Il est dommage de ne pas tout connaître de l'histoire de notre vie d'avant nous, cela nous permettrait certainement de mettre un nom à ce manque qui revient de façon si récurrente.

Le ressentez-vous parfois, vous aussi, ce sentiment ?

mercredi 20 mars 2019

On ne peut jamais savoir...

« On ne peut jamais savoir ce qu'il faut vouloir car on n'a qu'une vie et on ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures... Il n'existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne car il n'existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation. » (Milan Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être)

En résumé, il ne sert donc à rien d'avoir des regrets, sinon que de se torturer l'esprit en ruminant des : "si j'avais su..." Il faut faire confiance à la vie et assumer ses choix. Il n'y a d'ailleurs pas de bon ou de mauvais choix, il y a celui que l'on a choisi, c'est tout. Et si cela se trouve, si on avait fait un autre choix, il y aurait également eu des choses qui ne nous auraient pas convenu, alors il faut arrêter de se triturer les méninges, et il faut vivre, confiants.
:-)

samedi 16 mars 2019

Travailler la terre...

Travailler la terre, c'est un peu comme une thérapie, même si l'on n'en a pas besoin.

Certains soirs, j'avoue que j'ai un peu la flegme de ressortir, surtout quand j'ai marché trois heures l'après-midi, je suis un peu fatiguée on va dire. Mais pourtant je sais qu'une fois que je serai à l'atelier, que je me poserai, que j'aurai la terre dans mes mains, la fatigue disparaîtra. Les pensées aussi. C'est fou la relation qu'il peut se créer avec la terre. On oublie tout. Même le temps qui passe.

Avant les vacances de février, j'avais commencé une petite bonne femme boule. J'ai failli la démolir, je ne la sentais pas, je ne l'aimais pas. Et puis j'ai insisté, il faut insister parfois même si l'on n'est pas convaincu du résultat. Et tout doucement, la petite femme boule, docile, a pris forme sous mes doigts et elle s'est rendue attachante. Oui, je m'y suis attachée, c'est bête, hein ? mais je m'attache à ces personnages (moins les objets) que je crée. C'est une part de moi qui s'exprime, c'est une partie de moi, à nu. Je vous mets une photo d'elle. Oh il y a encore du travail, elle va devoir cuire, être colorée, recuire, et enfin elle sera présentable. Mais cela vous donne une idée de cette petite dame boule qui a mis du temps à se faire aimer (sourire).

Travailler la terre, c'est se centrer, oublier les pensées parasitaires, laisser le mental au vestiaire.
Travailler la terre, c'est ressentir la vie sous ses doigts, c'est donner la vie, c'est créer, et je crois que nous avons tous ce besoin de créer, que ce soit avec la terre, l'écriture, la peinture.

Vous, sous quelle forme satisfaites-vous ce besoin de créer ?...

vendredi 15 mars 2019

Trois paires d'yeux

Ce n'est peut-être pas évident à constater sur les photos, mais il est certain que Rubenou a hérité de la couleur des yeux de son père, et que son père a hérité de la couleur des yeux de sa mère.
Donc, si vous avez bien suivi, Rubenou a hérité de la couleur des yeux de sa grand-mère ! :-)

mercredi 13 mars 2019

Les deux frangins

Photo de Rubenou
Parce que tu es différent et imprévisible,
j'avoue que cela m'agace parfois
Parce que tu es décalé par rapport aux autres enfants,
tu ne vis pas dans le même monde qu'eux
Et même si des fois j'aimerais avoir un autre frère,
un grand frère qui me protégerait et que je pourrais imiter
Je t'aime parce que tu es irremplaçable !
Un frère comme toi, il n'en existe pas d'autre !
Parce qu'il n'y a qu'avec toi que je rigole autant !
Parce qu'il n'y a que toi qui sache aussi bien rire de mes sottises !
Parce qu'il n'y a que toi et moi dans cette relation de frangins qui s'aiment à ce point !

Ces mots, peut-être que Rubenou les dira un jour à son frère.
En attendant, je lui prête les miens...

mardi 12 mars 2019

Ne pas nuire à autrui...

Pema Chödrön
De sages paroles même si l'on n'est pas bouddhiste...

« Ne pas nuire à autrui suppose évidemment de s'abstenir de tuer, de voler ou de mentir. Cela implique aussi de ne pas être agressif - aussi bien en action qu'en parole ou en esprit. Apprendre à ne nuire ni à nous-mêmes ni aux autres est un enseignement de base du bouddhisme sur le pouvoir de guérison lié à la non agression. » (Pema Chödrön)


Pema Chödrön est une moniale bouddhiste, spécialiste du bouddhisme tibétain. Elle a écrit plusieurs livres, dont :
- « Entrer en amitié avec soi-même »
- « Conseils d'une amie pour des temps difficiles »
- « La Voie commence là où vous êtes »
Elle en a écrit d'autres, mais je vous cite ces trois car je les ai lus, et j'ai beaucoup aimé.

dimanche 10 mars 2019

Physionomiste ou pas ? (anecdote)

Par rapport à mon billet sur le fait d'être physionomiste ou non, voici une petite anecdote, pour dire notamment que je ne suis pas infaillible, et pour parler d'autre chose aussi.

Hier après-midi, je me suis rendue au salon Harmonistrol (Salon des rencontres du bien vivre) qui avait lieu près de chez moi ce week-end.
Lors d'une conférence, j'ai remarqué en face de moi une femme qui me regardait en souriant, et qui m'a même murmuré un bonjour, je savais que je la connaissais mais je n'ai pas su à cet instant la re-situer.
Un peu plus tard, alors que nous nous croisions dans l'escalier, je lui ai demandé d'où nous nous connaissions. Elle me l'a remémoré, et je m'en suis alors souvenue tout de suite. Comment avais-je pu oublier ?

En fait, il y a deux ans, à un Salon similaire à celui-ci, lors d'un atelier sur le toucher, nous devions nous mettre deux par deux. Il s'est trouvé qu'elle était à côté de moi donc nous nous étions mises ensemble. Nous devions ensuite poser à tour de rôle notre main sur le bras de l'autre, fermer les yeux, et dire ensuite ce que nous ressentions. Le courant énergétique avait d'ailleurs très bien passé entre nous.

Ensuite, je l'avais croisée l'année passée également lors d'un salon similaire à celui où je me trouvais hier. Cette fois-ci, je l'avais bien reconnue.

Hier, je savais que je la connaissais, mais impossible de savoir qui elle était. Cela m'a troublée d'ailleurs de ne pas arriver à me rappeler qui elle était, troublée et agacée.

En fait, nous ne nous connaissons que très peu mais cet échange d'il y a deux ans a suffi pour qu'elle ne m'oublie pas, et que je ne l'oublie pas non plus.

Je regrette, hier, de ne pas lui avoir proposé d'aller boire quelque chose ensemble, je me dis que si nos chemins se croisent si régulièrement, c'est peut-être bien qu'il y a une raison et que nous aurions peut-être plein de choses à nous dire et à partager.

La prochaine fois, je le ferai...

vendredi 8 mars 2019

La persévérance

Hier soir, à l'atelier Terre, j'ai travaillé sur une sculpture que j'avais commencée avant les vacances de février. Mais j'ai bien failli la démolir car je n'aimais pas ce que j'avais fait, je trouvais vraiment que c'était moche.
Le côté pratique avec le travail de la terre, c'est qu'on peut tout rouler en boule, et recommencer.
Mais je ne l'ai pas démolie, je me suis dit que c'était tout de même bête et qu'il fallait que j'insiste malgré tout.
Il s'agit à nouveau d'une petite dame mais cette fois vraiment toute ronde, faite à partir d'une boule.
Donc je ne me suis pas laissée influencer par mes pensées négatives, et j'ai continué à la modeler.
Et au final, bien qu'elle ne soit pas encore terminée, je la trouve drôlement jolie ma petite bonne femme toute ronde.
Moi qui au départ ne l'aimais pas, voilà que je m'y suis attachée ! :-)

Comme quoi, il ne faut jamais baisser les bras et se décourager devant une tâche ardue, tout est possible ! Et je pense que ceci est valable dans n'importe quel domaine.
Il faut se faire confiance, c'est la seule façon de réussir ! :-)

PS : Lorsque cette sculpture sera terminée, promis, je vous mettrai une photo (sourire).


Et puisque je parle de persévérance :

« Il faut distinguer la ténacité de l'obstination : savoir insister et persévérer au bon moment, savoir aussi se retirer et renoncer quand il le faut. » (Cela s'appelle la sagesse... :-))
(Shafique Keshavjee / Le roi, le sage et le bouffon)


L'escargot et l'escalier - Carte DIXIT
L'escargot hésite,
la tâche lui semble ardue
mais avec la persévérance
tout est possible et il le sait,
il gravira toutes les marches,
lui le rampant,
et il réalisera son rêve,
se hisser jusqu'au ciel !
:-)

mercredi 6 mars 2019

Petite dame en terre

Voici en plusieurs étapes l'histoire de ma petite dame au cou cassé dont je vous parlais dans l'un des billets précédents. Faite à l'atelier Terre où je me rends deux soirs par semaine. Avec l'aide de Martine pour le visage. Merci à elle.



1 : Les rondeurs prennent forme ! :-)
2 et 3 : La petite dame est modelée (et potelée), elle attend la première cuisson (au four électrique).
4 : Première cuisson effectuée au four électrique.
5 : Peinture avant émaillage.
Pour l'émaillage, on trempe le sujet dans un seau rempli d'un produit, l'émail, qui laissera sur le sujet une couche vitreuse et transparente lors de la prochaine cuisson.
6 : Deuxième cuisson faite au raku. La petite dame est finie ! :-)

lundi 4 mars 2019

Physionomiste ou pas ?

Etes-vous physionomiste ?
Moi, je pense que oui.

Il me suffit d'avoir vu une personne une seule fois pour la reconnaître. Je saurai dire ensuite la couleur de ses yeux, de ses cheveux, la forme de sa bouche, de ses oreilles. Je saurai dire si la personne a un grain de beauté sur la joue, une fossette au menton, etc. Je visualise tout, j'ai une très bonne mémoire visuelle. Une fois que j'ai vu une personne, je ne l'oublie pas, surtout son visage.

Je me souviens de deux de mes cousins qui étaient jumeaux et que les gens avaient du mal à différencier, je m'en étonnais toujours. Je voyais bien que l'un était légèrement plus blond, que l'autre était légèrement plus petit, qu'il avait les yeux plus clairs, je ne comprenais pas comment les autres pouvaient les confondre.


« Sache que chaque visage est un miracle, il est unique. Tu ne rencontreras jamais deux visages absolument identiques. Qu'importe la beauté ou la laideur, ce sont des choses relatives. Chaque visage est le symbole de la vie, et toute vie mérite le respect. » (Tahar Ben Jelloun)


dimanche 3 mars 2019

Gratitude...

Installée dehors sur un siège de jardin
à l'abri du vent, elle lit
Juste à côté d'elle, le petit cognassier
résonne de pépiements d'oiseaux
Les piafs sont intrigués par sa présence
Elle les regarde voleter,
sautiller de branche en branche,
certains s'aventurent un peu plus près
Mais ne ressentant aucun danger,
ils se posent et picorent quelques graines
dans la mangeoire accrochée à l'arbuste
Elle ressent infiniment de gratitude
pour ce moment partagé
Elle sourit, elle se sent bien.

L'enfance

Noé - Photo de Rubenou

Enfance, innocence, insouciance, différence
Curiosité, pureté, ténacité, vitalité, volonté
Tendresse, richesse, promesse
Amour inconditionnel

samedi 2 mars 2019

Photos de Rubenou

Cette semaine passée, j'avais donc deux de mes petits-fils à la maison. Ruben, le petit frère de Noé, huit ans, voulait faire des photos, tout comme sa mamie. Je lui ai donc prêté mon petit appareil photos compact, facile d'utilisation, et il a fait tout plein de jolies photos : des jouets, des petites voitures, et un très beau portrait de Noé (occupé à faire un puzzle), je trouve cette photo très belle.
Je les partage ici, avec vous.


Volontairement floutée par mes soins...

vendredi 1 mars 2019

Anecdote rigolote

Lorsque nos petits-fils sont en vacances à la maison, ils nous demandent bien évidemment un temps pour jouer à la tablette, quel gamin ne joue pas à la tablette de nos jours ?

Et puis sur la tablette, il y a des jeux que Noé peut effectuer sans se trouver en difficulté, cela lui fait du bien, il y a tant de choses qu'il n'arrive pas à faire. Tout ce qui est activité manuelle est un problème pour lui, il ne peut se servir que de sa main droite et il s'énerve rapidement. Cela le met en échec. Tandis que sur la tablette, il peut se débrouiller tout seul, et il se débrouille bien.

Nous leur accordons donc ce temps mais nous le limitons. Nous mettons le minuteur, trente minutes environ, et ce deux ou trois fois par jour, et lorsque le minuteur sonne, ils doivent arrêter. Ils le savent, Noé encore mieux que les autres.

Pour en venir à cette anecdote rigolote, hier matin, Noé est venu me trouver, et il m'a dit :
« Mamie, il faut mettre le minuteur à Papou aussi ! il joue beaucoup à la tablette, lui ! »

(sourire)