dimanche 30 octobre 2016

Des mots... une pensée

S'oublier un peu, et prendre le temps d'écouter les autres et d'être présents pour eux.
Nous sommes parfois tellement obnubilés par nos problèmes personnels que nous ne voyons pas toujours la détresse d'un regard, d'un mot... Il y a les autres aussi...

mercredi 26 octobre 2016

Arrêt sur image

Vous la voyez, cette jeune fille sur la photo, jouant de la flûte ? C'est moi, il y a... je ne vous dirai pas le nombre d'années, mais ça commence à dater. Disons que j'avais une vingtaine d'années. C'était la période baba cool. Apprendre à jouer de la flûte, c'était notre marotte avec une amie. Nous nous trouvions sur une montagne au-dessus du refuge de l'Orgère (parc de la Vanoise), lors d'un week-end avec des copains. Quel bon souvenir ! et quelles rigolades aussi ! Nous avions averti les  garçons qu'ils ne pourraient peut-être pas nous suivre, car nous étions de très bonnes marcheuses, enfin... nous le croyions ! Mais quand il a fallu escalader, avec nos sacs sur le dos, car nous n'avions pas voulu les laisser porter par les garçons qui nous l'avaient pourtant si gentiment proposé, eh bien nous nous sommes vite rendues compte que nous n'étions pas si entraînées que cela, et que nous allions devoir leur demander finalement leur aide, car, eux, n'avaient aucun mal à escalader. Et au final, ce sont eux qui ont porté nos sacs et qui nous ont aussi aidées à franchir certains passages difficiles, voire très difficiles (genre névés...)... Nous étions un peu inconscients, mais bon, cela, c'est une autre histoire...(sourire)

Petite pause de quelques jours sur cet arrêt sur image. A bientôt !

mardi 25 octobre 2016

Et si c'était moi qui racontais l'histoire !

Depuis dimanche soir, l'un de mes petits-fils est à la maison. Les autres ne vont pas tarder à arriver (demain soir, il va y avoir du monde à la maison (sourire)). Il y a trois semaines, j'étais allée à la médiathèque et j'étais revenue avec deux livres audio pour enfants : "La chèvre de monsieur Seguin" et "La légende du colibri".
Tout d'abord, donc, "La chèvre de monsieur Seguin", une histoire que j'adorais écouter lorsque j'étais gamine. A l'époque, c'était Fernandel qui la racontait (sur un 45 tours). J'aimais sa façon de parler, avec son accent du midi.  Il était un conteur fantastique. J'ai écouté cette histoire je ne sais combien de fois. J'espérais retrouver cette version en CD, mais non. J'en ai donc pris une autre. Celle-ci est racontée par Jacques Bonnaffé. Je dois dire que j'ai été déçue. Cette version n'a rien à voir avec celle de Fernandel (il est vrai que je ne suis plus à la même époque, non plus...). Et puis l'histoire est accompagnée de musique, des percussions, du piano, de la contrebasse, et il y en a trop, bien trop et trop fort. Non, je n'ai pas vraiment apprécié.
Et puis, j'avais donc pris également :  "La légende du colibri", histoire racontée par Zaz. Vous allez dire que je suis difficile mais là aussi, j'ai été déçue. J'aime pourtant beaucoup la chanteuse Zaz et sa voix particulière, mais je trouve qu'elle raconte l'histoire d'une façon trop monotone. C'est plat.
Enfin, bref, tout cela pour dire que, finalement, après avoir écouté les CD, je me suis dit que je raconterai finalement moi-même les histoires à mon petit-fils. En fait, je ne sais pas pourquoi j'avais pris des livres audio, car j'adore raconter les histoires, en y mettant le ton : la surprise, la colère, l'interrogation, la joie, la tristesse ! Et j'ai d'ailleurs eu un plaisir fou à les raconter ! Je crois bien que mon petit-fils a adoré lui aussi ! (sourire) Et j'espère que mes autres petits fils apprécieront tout autant. Je pense que oui... :-)

Bonus : L'histoire de la petite chèvre de monsieur Seguin, racontée par Fernandel ! Je viens de la trouver !!! (sourire)

lundi 24 octobre 2016

Petite anecdote amusante

Ce soir, j'ai reçu un sms d'une amie chez qui je me trouvais hier. Elle me dit qu'elle a oublié de me donner le paquet dont elle m'avait parlé, je n'ai pas pensé non plus à lui réclamer. Et elle me dit : "cela me rappelle le passé". Sur le coup, je n'ai pas tout de suite réagi, et puis, si, je sais ce qu'elle a voulu dire. Je vous explique car cela m'a amusée de me le remémorer.

Nous nous connaissons toutes deux depuis que nous sommes adolescentes, c'est une amie d'enfance. Nous habitions toutes deux à Lyon à l'époque, mais cependant assez loin l'une de l'autre pour être obligées de prendre au moins deux bus pour nous retrouver à mi chemin. Nous partagions des après-midis à faire des courses, et aussi à aller manger d'énormes glaces dans un salon de thé, un salon de thé qui se trouvait rue de Brest, je le revois encore, nous commandions des glaces tellement grosses que nous n'arrivions jamais à les terminer. Et puis en fin de journée, je l'accompagnais à son arrêt de bus, lui portant quelques paquets, elle en avait souvent plus que moi. Le bus arrivait, nous nous disions au revoir, elle montait et allait s'installer au fond du car pour me faire signe. Et alors, étourdies que nous étions, nous nous rendions compte que j'avais encore un ou deux paquets à elle à mon bras. Il était trop tard, le bus démarrait. Et nous nous mettions à rire, chacune de notre côté, car c'était presque à chacune de nos rencontres que cela arrivait. Il fallait alors attendre une prochaine rencontre pour que je lui restitue ses paquets... (sourire)

dimanche 23 octobre 2016

La complainte d'un enfant

Même les enfants handicapés, il faut qu'ils rentrent dans un moule 
et lorsqu'ils ne rentrent dans aucun de ces moules, que fait-on ?

*************

J'avais deux ans et demi
et je ne sais pas pourquoi
un jour j'ai eu très mal à la tête
et je suis tombé dans le noir complet
Quand je me suis réveillé
au moins quinze jours après
ma jambe et mon bras gauches
ne m'obéissaient plus
quelle panique, quelle peur !
je ne savais pas ce qui m'arrivait
Et puis je ne comprenais pas tout
je n'arrivais plus me à concentrer
Je suis resté longtemps à l'hôpital
avant de pouvoir rentrer chez moi
il a fallu que je réapprenne tout
à marcher, à manger, à parler
Et puis un beau matin, et j'en étais fier,
je suis parti à l'école, mon petit cartable dans le dos
il y avait une dame qui m'aidait parce que
j'avais encore un peu de mal à marcher
et puis je ne pouvais toujours pas me servir
de ma main et de mon bras gauches,
on commence tout juste à s'y intéresser
au cours de mes séances de rééducation,
mais là-bas, à l'école, ils n'ont pas voulu me garder
il paraît que je foutais trop le bazar et que je n'obéissais pas
Alors on a pensé que je serais mieux dans une CLIS
c'est une école spéciale pour les enfants handicapés
mais les autres enfants se débrouillaient mieux que moi
alors, là aussi, on a dit à mes parents que ce n'était pas ma place
Finalement on a bien voulu me prendre dans un institut
il paraît qu'il y a des enfants comme moi
des enfants qui ont eu des accidents de parcours
ou bien qui sont nés avec leurs handicaps
des enfants qui aimeraient bien être comme les autres
mais qui ne le seront jamais, même s'ils aimeraient bien
Je m'y sens plutôt bien, oui, c'est vrai
je ne rechigne pas pour y aller et j'ai de bons copains
mais il y a quelque chose que je ne comprends pas
je n'ai pas le droit d'aller à la piscine avec les autres
moi qui adore aller à la piscine, qui adore l'eau !
parce qu'il paraît que je suis difficile à gérer
Mais alors, dites moi donc où je peux aller ?
si à chaque endroit où je vais cela cause des problèmes
dites moi ce que je peux faire pour aller mieux
je prends déjà tout un tas de médicaments
je veux bien en prendre encore plus
si vous me dîtes que j'irai mieux
Je suis triste ce soir (et ma mamie un peu aussi, je crois...)
car je ne sais pas si j'arriverai un jour à trouver ma place
et si les gens m'accepteront enfin comme je suis
Je vais bientôt avoir huit ans
Ne me demandez pas pourquoi je suis en colère
pourquoi je crie parfois, et pourquoi je pleure aussi
Vous ne pensez pas que je peux avoir de bonnes raisons ?...

mercredi 19 octobre 2016

Nos parents que nous connaissons parfois si peu...

En fait, nous connaissons très peu nos parents, et lorsqu'ils ont la bonne idée de laisser des écrits parlant d'eux, de ce qu'ils aimaient, de ce qu'ils étaient, nous découvrons parfois, surpris, une facette d'eux que nous ne connaissions pas. Nous nous rendons compte qu'en plus d'être nos parents (car pour les enfants les parents sont les parents point final), ils ont aussi été des êtres dotés d'un monde intérieur que nous étions loin de nous imaginer. C'est lorsque nous devenons adultes que nous avons envie d'en savoir un peu plus sur eux. Peut-être parce que nous nous posons la question de savoir ce que pensent de nous nos enfants et s'ils nous connaissent vraiment. Nous devrions laisser des écrits parlant de nous à nos enfants, je pense que c'est important, des écrits qu'ils liraient quand ils en ressentiraient le besoin. Ce que j'ai fait en lisant les carnets de mon père,  ce père que j'ai si peu connu puisque je n'avais même pas 14 ans lorsqu'il est mort. Grâce à ces carnets, j'ai découvert qu'il avait un monde intérieur très proche du mien, cela je vous l'ai déjà dit, mais j'ai découvert aussi une partie de lui que je ne connaissais pas. Je sais maintenant que cet homme, si sérieux, si peu bavard, si lointain parfois, était également un être passionné, aimant et vibrant devant les belles choses, devant la Beauté, de quelque nature qu'elle soit. Et j'en suis infiniment heureuse, et pour lui, et pour moi...

mardi 18 octobre 2016

Perceptions différentes

Nous pourrions être une dizaine de personnes à vivre la même situation, il n'y en aurait pas une qui ressentirait les choses de la même façon et surtout qui en aurait les mêmes souvenirs. Les perceptions sont tellement liées aux sentiments, aux émotions, à notre sensibilité, à notre présence et attente du moment, qu'il n'est en effet pas possible d'avoir les mêmes. Personne n'a tort ou raison lorsqu'il ou elle affirme que cela s'est passé ainsi, car ce sont juste nos perceptions et nos ressentis du moment qui diffèrent.
Parfois je me remémore des souvenirs avec ma soeur, des souvenirs remontant à notre enfance. Il est fréquent que nous n'ayons pas les mêmes portant pourtant sur la même personne. Mais nous avons raison toutes les deux, chacune avec nos ressentis propres et nos sentiments propres également. Et aussi en fonction de la relation que nous avions avec cette même personne. Ce qui fait la différence également.

vendredi 14 octobre 2016

La pluie...

Aujourd'hui, il a beaucoup plu, il a fait un sale temps. Mais pourquoi dit-on un sale temps ? La pluie est-elle sale ? Je ne le pense pas. Elle mouille, d'accord, mais elle n'est pas sale. Cet adjectif "sale" me dérange, en fait. D'ailleurs je ne l'utilise plus, ou rarement, je dis juste : - il pleut aujourd'hui. La pluie n'est que de l'eau, elle n'est pas sale. Un imperméable, des bottines, un parapluie, et un petit tour sous la pluie n'est pas si désagréable que cela. Elle fait un joli bruit d'ailleurs lorsqu'elle tombe sur la toile du parapluie, cela me rappelle lorsque je faisais du camping et qu'il pleuvait, le bruit des gouttes sur la toile de tente, j'aimais bien (à condition toutefois que cela ne dure pas trop longtemps (sourire)). Et puis je trouve, lorsqu'il pleut, que la pluie ravive les couleurs, les paysages ont une autre lumière, une autre luminosité. Quant aux enfants, ils adorent la pluie, parce qu'il y a des flaques, et qu'ils adorent marcher ou sauter dans les flaques ! C'est tellement drôle ! Qu'ils se mouillent n'a aucune importance, et ils ont bien raison. Et puis les fleurs, les plantes, les arbres, que deviendraient-ils s'ils n'étaient jamais arrosés ? On l'a bien vu cet été comme tout ce monde végétal souffrait, les fleurs baissaient du nez, les feuilles des arbres séchaient sur place et tombaient avant l'heure. Moi je dis, bienvenue la pluie ! :-)

jeudi 13 octobre 2016

Montrer les crocs

Mes fils sont grands, ils sont adultes, ils ont même des enfants, mais si je sens que quelqu'un les agresse, se moque d'eux, fait quelque chose de déplaisant à leur égard, c'est plus fort que moi, et malgré mon tempérament doux, je sens la louve qui se réveille en moi, et je suis prête à bondir et à montrer les crocs pour les défendre. (sourire)

mercredi 12 octobre 2016

Il y a des personnes qui vont, qui partent et qui reviennent dans notre vie

Il y a des personnes qui vont, qui partent et qui reviennent dans notre vie. Nous les côtoyons un certain temps et puis nos chemins prennent des directions différentes. Elles partent, ou bien c'est nous qui partons. Nous les oublions un peu, pas complètement, mais un peu. Et puis un beau matin, nos chemins se recroisent et nous refaisons un bout de route ensemble, emplies de joie de nous retrouver. Sans reproches, car ils n'existent pas entre nous. Je sais que je ne perdrai jamais de vue certaines personnes, même si nous ne nous voyons pas de plusieurs mois, voire plusieurs années. Il y a quelque chose en nous qui fait que nous nous retrouverons toujours. Je ne sais l'expliquer, mais je le sais. Peut-être parce que nous sommes et serons toujours sur la même longueur d'onde, et que ce n'est pas la distance ni l'absence qui feront que nous n'aurons plus rien à nous dire lors de nos retrouvailles. Nous avons sans doute encore plein de choses à partager et nous le savons. Et puis les sentiments, s'ils sont sincères, ne meurent jamais...

mardi 11 octobre 2016

Désistement...

Si je suis invitée à une réunion (de démonstration, sur les "aimants" récemment), et si j'accepte cette invitation, le jour J je m'y rends, tout d'abord par respect pour la personne qui m'a invitée, et aussi pour la personne qui va animer cette réunion. En effet, ce doit être décevant de se retrouver juste avec trois ou quatre personnes alors qu'une dizaine était annoncée. J'en parle ce soir car une amie organise un jour de cette semaine un atelier de diététique chinoise. Au départ, plusieurs personnes avaient dit qu'elles viendraient : "Oui, oui, tu peux compter sur moi !". Donc mon amie a demandé à l'intervenante de venir, en lui disant qu'un certain nombre de personnes étaient intéressées. Mais au fil des jours, certaines se désistent : "Ah non, finalement, je n'ai pas le temps, j'avais oublié que, etc, etc.". L'atelier aura bien lieu tout de même car l'intervenante, bien qu'elle vienne de loin, est respectueuse de ses engagements. Mais je trouve que ce n'est pas bien sympa et correct de se désister ainsi au dernier moment...

dimanche 9 octobre 2016

Quelques réflexions sur le temps...

- La notion de temps est très personnelle et très variable. Le temps peut nous paraître infiniment long comme il peut nous paraître infiniment court. La notion du temps change en fonction de ce que l'on vit à cet instant précis. Cinq minutes peuvent nous sembler interminables, une heure peut nous sembler bien trop courte. Le temps est partagé en jours, en semaines, en mois, en années, mais cela nous sert juste à nous repérer, car le temps ne se mesure pas, il est impossible à mesurer.

- Le temps paraît passer à toute allure lorsque je me trouve en un lieu que j'aime, à une fête avec des personnes que j'aime, je voudrais à ce moment-là le freiner, l'arrêter. Et aussi, petite confidence : lorsque je mange un gâteau, je le mange le plus lentement possible pour d'abord le savourer, et ensuite retarder le moment où il sera terminé ! :-)

- Parfois, je trouve que le temps s'étire lentement, et je me dis que c'est bien ainsi, j'ai encore du temps devant moi. Mais lorsque je regarde des photos (ce que j'ai fait dernièrement car j'ai enfin trié des photos que je voudrais faire tirer sur papier, et j'avais pris un retard d'au moins quatre ans), lorsque je vois comme mes petits-fils ont grandi, je réalise que ces dernières années ont passé très très vite... Et je me dis que je ne les ai pas vu passer...

- D'autres jours, lorsque je regarde toutes ces années qui se sont écoulées et qui sont derrière moi, je me dis que le temps a passé vraiment très vite, oui, mais je me dis aussi que j'ai eu le temps de faire plein de choses, de rencontrer quantité de gens intéressants, attachants, et du coup cela m'effraie moins, je n'ai pas perdu mon temps et je ne le regrette pas.

samedi 8 octobre 2016

A l'orée du bois, une chevrette...

Vendredi dernier, je suis allée passer la journée chez ma belle-soeur qui habite un village du Puy-de-Dôme. Nous sommes allées faire une jolie randonnée. Alors que nous descendions un petit chemin de terre, nous avons aperçu à l'orée du bois, un peu plus bas, une magnifique chevrette (et non une biche*). Elle se trouvait à côté de fougères rousses, et était éclairée par le soleil orangé de fin de journée. Cela faisait ressortir encore plus son pelage roux. Elle nous a regardées quelques instants de ses grands yeux noirs et s'est enfuie, apeurée, dans les bois. Dommage, nous ne lui voulions pas de mal. J'aime ces moments-là, ce sont de vrais cadeaux de la nature, et cela me met le coeur en joie !

*La biche est plus grande et plus élancée, la chevrette est beaucoup plus petite.
Photo prise -> ​ ici .

vendredi 7 octobre 2016

Se faire une idée soi-même...

Il ne faut pas nous laisser influencer par le ressenti qu'une personne a sur une autre personne. Elles peuvent tout simplement avoir une incompatibilité de caractère toutes deux, ce qui ne veut pas dire que ce sera le cas avec nous. Les critiques de cette personne peuvent nous induire une fausse idée de la personne en question. Il vaut mieux se faire soi-même une idée de la personne et ne pas se laisser parasiter par les ressentis des autres. Cela ne vous est-il pas arrivé d'avoir des préjugés sur une personne, suite à des critiques ou ressentis d'une amie, et finalement vous rendre compte que vous la trouvez bien sympathique et que cela passe très bien entre vous ?