vendredi 23 décembre 2016

Joyeuses Fêtes ! *


Je mets mon blog en pause pendant quelques jours.

Passez de très belles fêtes de fin d'année. 

Je profite de ce billet pour vous souhaiter également une très Bonne Année 2017
Que celle-ci soit douce et pleine d'Amour.

A bientôt ! si vous le voulez bien. :-)

mardi 20 décembre 2016

Cadeau du jour

Du temps de midi, un pic vert est venu se poser sur le tronc du catalpa, et il a gardé la pose ! :-)

lundi 19 décembre 2016

Il a huit ans aujourd'hui

Aujourd'hui, mon petit fils Noé a huit ans.
Qui aurait pu dire, il y a huit ans,
qu'il aurait un chemin de vie si difficile ?
Qui aurait pu dire que deux ans et demi après sa naissance,
il perdrait tout ce qu'il avait déjà acquis :
la marche, la parole, l'insouciance ?
Qu'il allait se retrouver à nouveau comme un tout petit bébé
ayant tout à réapprendre, une nouvelle fois
Que cette rupture allait créer dans son cerveau
un trou noir à jamais indélébile ?

Aujourd'hui mon petit-fils Noé a huit ans
mais il n'est pas écrit qu'il sera malheureux
et qu'il ne pourra jamais rien faire de sa vie
Rien n'est jamais écrit ni définitif dans une vie
même s'il y a des accidents de parcours
Noé fait et fera son petit bonhomme de chemin
il apprend et apprendra à son allure propre
et aussi il continuera à nous apprendre
car il nous apprend énormément ce petit gars
il est le meilleur des professeurs de leçons de vie

Joyeux anniversaire, mon petit bonhomme chéri !

vendredi 16 décembre 2016

Le pouvoir des mots

Je viens d'aller lire le dernier billet de​ AlainX​ qui parle des​ paroles fécondantes. Et cela m'a fait penser à la puissance des mots et l'impact qu'ils pouvaient avoir sur moi, sur vous, sur nous. Les mots que l'on nous adresse peuvent nous donner des ailes, nous donner la pêche, nous donner confiance, nous faire rire, mais ils peuvent tout aussi bien nous faire trébucher, nous faire tomber, nous faire douter et nous laisser un goût amer. Je suis extrêmement sensible aux mots, beaucoup trop. Il m'arrive de ressasser un mot, une phrase, durant des heures, jusqu'à ce que je comprenne que c'est moi qui donne le sens à ces mots, c'est moi qui imagine, c'est moi qui crée. Un seul mot suffit, parfois ! J'en suis consciente, mais cela n'empêche pas que je recommence la fois d'après. Ah la la... Si je n'avais pas tant d'imagination, cela m'arrangerait parfois. Mais, inversement, il m'arrive à moi aussi de dire des mots qui prennent un autre sens chez l'autre, des mots qui créent un malentendu car mal interprétés. Eh oui, c'est valable dans l'autre sens aussi, car c'est parfois l'autre qui imagine, qui crée, etc. Les mots résonnent en nous en fonction de notre histoire propre, de ce que nous avons vécu, et ne connaissant pas toujours tout de l'autre, nous ne nous rendons pas toujours compte de la portée qu'ils peuvent avoir. Nous devons vraiment être très prudents avec les mots, car ils ont un pouvoir incroyable.

« Un mot et tout est perdu, un mot et tout est sauvé. » (André Breton)

mardi 13 décembre 2016

Le qi gong et moi

Pour ceux qui ne le savent pas encore, tous les mardis matin, je vais à des cours de qi gong. Le qi gong est une discipline qui permet à l'énergie de circuler librement dans le corps. "Qi" signifie l'énergie, et "gong" l'entraînement, "qi gong" : entraînement énergétique. Trop souvent, soit parce que nous nous tenons mal, soit parce que nous sommes stressés, fatigués, ou contrariés, le corps a des blocages, des douleurs. Tiens, pas plus tard que ce matin, juste avant de partir au cours, j'ai fait un faux mouvement, et je me suis faite mal au dos. Mince, j'y vais, j'y vais pas ? J'ai hésité un moment, et puis je me suis dit que le cours me ferait certainement du bien. Pas manqué ! Les postures, les enchaînements, les ondulations, ont fait qu'à la fin du cours, la douleur avait disparu. Les mouvements proposés permettent de débloquer l'énergie, là où il y a des blocages. De plus, nous avons la chance d'avoir une professeure vraiment très bien. Tout en étant très professionnelle, elle adore rire, et les cours, avec elle, sont un vrai bonheur, mais ils passent bien trop vite. Anne nous dit qu'il serait bien de faire trente minutes de qi gong par jour. Alors, chaque fois que je sors du cours, je me dis : "Bah, trente minutes par jour, ce n'est pas énorme, je devrais pouvoir le faire", et je rentre chez moi, pleine de bonnes résolutions. Mais voilà, une fois chez moi, j'oublie... Vous connaissez la chanson : j'y pense et puis j'oublie... Et pourtant, quand je pense aux bienfaits d'une heure trente de cours par semaine, cela devrait me stimuler pour en faire chez moi. Mais bon, je vais y arriver, je vais y arriver ! C'est juste une question de volonté. Oui mais, justement la volonté... Bon, passons... c'est une autre histoire... (sourire)

- J'ai mis sur mon blog "J'ai envie d'en parler" des photos du paysage que je vois tous les mardis matin en me rendant au cours de qi gong. Si cela vous dit : ​​photos​.

- Et si vous désirez en savoir plus sur le qi gong, allez lire ici cet article très intéressant sur :​ ​Passeport Santé​.

lundi 12 décembre 2016

C'est quoi la logique ?

Il paraît que je ne suis pas logique. Mais c'est quoi la logique ? Je pense que c'est un raisonnement qui peut être différent en fonction de chacun. La logique n'est pas forcément rationnelle mais elle est personnelle, en tous cas, moi, je le vois ainsi. Pour effectuer certains calculs, il paraît que je raisonne à l'envers. Mais du moment que je trouve la bonne solution, où est le problème ? Je pense qu'il n'y a pas de bonne logique, il y a la logique de chacun, et puis c'est tout. :-)

Un petit plus...
« Vous pensez agir de façon logique, restez maître de vos émotions. Votre cerveau aligne sagement les plus et les moins dans des colonnes. Et à la fin, votre cœur se fait avoir comme un débutant. » (Patrick Bauwen)

samedi 10 décembre 2016

Qui ne demande rien, n'a rien

Hier après-midi, je suis allée faire des courses avec une amie. Nous désirions nous acheter chacune un pull. Après avoir fait plusieurs boutiques, nous sommes entrées chez C... (je tairai le nom, je ne veux pas faire de pub :-)). A l'entrée du magasin, nous avons pioché dans un sac un petit carton qui nous indiquait la remise accordée ce jour. Le carton que mon amie a tiré spécifiait : -30 % de remise sur le deuxième article acheté, et le mien : -30 % sur l'achat d'une robe. Pour moi, il ne servait à rien, vu que ce n'était pas que je cherchais ce jour-là, et la remise n'était valable que la journée. Finalement, après avoir essayé plusieurs pulls, j'en ai trouvé un qui m'allait très bien, mais mon amie, elle, était mitigée, elle hésitait. Elle aurait aimé en trouver un, de façon à ce que je puisse profiter avec elle de la remise de -30 %. Je lui ai dit que ce n'était pas grave, qu'elle ne se force pas à acheter un pull qu'elle n'aimait que moyennement. Et puis, j'ai eu une idée. Je me suis dirigée vers la vendeuse qui s'était déjà occupée de nous, elle était en train de mettre des vêtements en rayon, et je lui ai expliqué notre problème. Elle a hésité un moment, et puis elle m'a dit : "- Attendez...". Elle est partie vers la caisse, a farfouillé dans une corbeille, et elle est revenue avec un petit carton où était spécifié : -30 % sur votre pull préféré. Super sympa la nana! Je l'ai grandement remerciée. Et je me suis dit que j'avais eu du nez de m'adresser à elle, car la cliente qui se trouva ensuite à la caisse devant moi, qui avait le même problème, eut comme réponse un "non" catégorique de la caissière, celle-ci lui disant qu'elle ne pouvait appliquer à son achat que la remise marquée sur le petit carton. Je me suis trouvée un peu mal à l'aise par rapport à cette dame, mais je n'ai pas osé dire que la petite vendeuse m'avait donné un autre carton, celui qui m'intéressait, j'ai eu peur qu'elle se fasse réprimander d'avoir agi ainsi. En sortant du magasin, mon amie m'a dit qu'elle n'aurait pas osé faire cette demande et que c'était bien que je l'ai faite. Curieusement, j'y ai repensé après, je n'ai eu aucune hésitation à la faire. De toute façon que pouvais-je craindre ? un refus, c'est tout. Je me rends compte ces derniers temps que je prends de plus en plus confiance en moi, et que ces choses qui me paraissaient compliquées avant, ou impossibles, ne me le paraissent plus. Je repense notamment à la journée que j'ai passée à Lyon récemment avec le couple d'amis blogueurs. A une époque pas si lointaine, cela m'aurait paru tellement compliqué, et j'aurais angoissé. Et puis cette dernière histoire, où je n'ai aucune hésitation à formuler cette demande. En fait, maintenant, je me dis : ne te pose pas la question de savoir si c'est compliqué ou non, ou si cela se fait ou non. Fonce ! Tu verras bien. Et cela marche ! (sourire)

jeudi 8 décembre 2016

Contrariétés et cie

A une époque, j'allais voir une homéopathe pour des petits soucis de santé. Elle me disait que pour aller bien, il fallait au maximum éviter les contrariétés et les frustrations. Mais est-ce vraiment possible de les éviter ? Il me semble que non. Ou alors il faudrait s'isoler, ne voir personne, ne plus avoir de sentiments, etc. Mais par contre, si l'on arrive à accepter ces contrariétés, ces frustrations, à en sourire même lorsqu'elles ne sont pas très graves, parce que franchement, des fois, et vous ne me direz pas le contraire, se prendre la tête pour des broutilles, se gâcher la vie par amour propre mal placé, ou pour autre chose de pas très grave, cela ne vaut vraiment pas la peine de se la prendre la tête. Donc, disais-je, si l'on arrive à accepter ces contrariétés, ces frustrations, à vivre avec, à en sourire même, je pense que l'on est déjà sur la bonne voie... et ce n'est déjà pas si mal ! :-)

lundi 5 décembre 2016

Je n'ai pas acheté de santons

Cet après-midi, je suis allée en ville faire des courses. Je voulais entre autres acheter de nouveaux santons pour agrandir le petit peuple de personnages que j'ai disposés autour de la crèche. Cette année, pour les fêtes, j'aurai toute ma petite famille à la maison, aussi j'ai envie que la maison soit belle et joliment décorée. Donc, je voulais acheter de nouveaux santons. J'ai fait plusieurs magasins et j'ai trouvé que ces personnages étaient très chers, trop chers. Je n'en ai donc pas achetés. Mais arrivée à la maison, je suis allée chercher un carton que j'avais rangé au grenier, un carton avec plein de personnages et d'animaux avec lesquels je jouais lorsque j'étais petite fille : un couple de fermiers, une petite fille, un petit garçon, un berger, et aussi des vaches et leurs petits veaux, des chevaux, des moutons, un cochon, un éléphant, un buffle, des poules, des oiseaux, et j'ai disposé tout ce petit monde autour de la crèche. Et je me suis dit qu'il aurait été bien bête de dépenser de l'argent à acheter de nouveaux santons alors que j'avais finalement tout ce qu'il fallait à la maison. Et ces petits personnages sont ravis de revoir la lumière du jour, tout étonnés et émerveillés que je les ai enfin sortis de leur boîte... (sourire)

dimanche 4 décembre 2016

Il est loin d'être bête !

Il casse ses jouets, et puis après il les répare, enfin il essaie, ce qui n'est pas toujours facile. Et s'il n'y arrive pas, il se met en colère : "il est cassé, il ne marche plus, il est foutu !". En fait, la psychologue qui le suit, dit que tout cela a un sens. En réparant, ou du moins en essayant de réparer ses jouets, c'est lui-même qu'il essaie de réparer, sa petite tête malade, son petit corps qui est blessé et qui ne lui répond pas toujours, qui le freine et le limite dans ses mouvements.

Mais aussi :
La psychologue, qui voit et observe le petit bonhomme une fois par semaine, lors d'une séance d'une heure, trouve qu'il va bien, et qu'il est loin d'être bête ! Il écoute bien et enregistre ce qu'on lui dit. Elle est en lien avec l'éducatrice qui s'occupe de lui, et elle va intervenir en sa faveur pour qu'il puisse suivre une scolarité en vue d'apprendre à lire et à écrire. C'est une très bonne nouvelle !!! (sourire)

jeudi 1 décembre 2016

Marcher, c'est bon pour la santé !

Un ami me disait récemment que la meilleure chose à faire lorsqu'on a le blues, ou que l'on se pose un peu trop de questions (existentielles, par exemple, ou autres), était de faire un effort physique, en l'occurrence d'aller marcher. Je me rends compte qu'il n'a pas tort. Il y a des jours où je cafarde un peu, où je ressasse, où je réfléchis trop. Je réalise alors qu'il suffit que je parte marcher pour que tout aille mieux. Les questionnements, les contrariétés, tout disparaît. Début septembre, je me suis "armée de courage", et je me suis inscrite à un groupe de marche. Je dis "armée de courage", car je suis un peu flemmarde des fois (sourire). Tous les jeudis, je rejoins donc ce groupe et je vais marcher environ trois heures, à un rythme assez soutenu. Cet après-midi, par exemple, un circuit avec pas mal de dénivelés, qui m'aurait rebutée il y a seulement quelques mois, et que je n'ai eu aucune difficulté à faire aujourd'hui. Ce sport, car il en est un, offre également de nombreux plaisirs, celui, entre autres, et non pas des moindres, de pouvoir admirer le paysage magnifique qui s'offre à nos yeux. Aujourd'hui, la brume sur les monts d'Auvergne qui se détachent au loin ; le petit village de Rochegut juché sur la colline, éclairé par le soleil ; ce troupeau de salers qui paît en toute tranquillité dans ce pré surplombant le chemin où nous marchons. Ce même troupeau, qui, à notre passage, excité, se met à galoper, une image incroyablement belle, un contre jour faisant ressortir la beauté des bêtes et leur majesté. Enfin bref, un bel après-midi de marche et ce soir une douce lassitude...

Salers. Photo prise sur le net.

lundi 28 novembre 2016

Le 30 novembre approche... le petit rouge-gorge était là ce matin...

On ne peut pas empêcher les cauchemars de venir troubler notre sommeil, j'aurais bien aimé pourtant la nuit dernière. Je vous raconte. J'ai rêvé qu'une personne que j'aime dans la vie réelle, était morte. Je la voyais sur son lit de mort, on aurait dit une statue de pierre, elle en avait l'apparence. Alors je m'approchais d'elle, et je lui parlais, je lui disais qu'elle n'avait pas le droit de partir ainsi, de me laisser seule, qu'il fallait qu'elle se réveille parce que je l'aimais et que je ne pourrais pas vivre sans elle. Petit à petit, la rigidité la quittait, son visage abandonnait son teint cireux pour reprendre des couleurs, elle se redressait et se levait, faisant quelques pas. J'étais infiniment heureuse, je me disais que l'amour était plus fort que la mort ! Ce rêve aurait pu finir ainsi, c'était si beau... Mais hélas ! cette personne prenait un malaise, tombait et mourait à nouveau, et j'assistais impuissante à sa mort qui cette fois était définitive...

Le 30 novembre approche, cela fera sept ans à cette date que mon frère est parti rejoindre mes parents. Est-ce pour cela que je me réveille souvent la nuit, ces derniers temps, moi qui ai un si bon sommeil ? Est-ce pour cela que mon moral est en dents de scie, également, ces jours ? Cela a sûrement une incidence, je dirais même certainement. Cela fera sept ans. Pour moi, cela a un sens. Sept ans. Peut-être la fin d'un cycle ?...

Le petit rouge-gorge était là ce matin. Il a une histoire ce petit rouge-gorge. Mon frère est mort le 30 novembre 2009, et le 8 janvier 2010, le jour de son anniversaire, il aurait eu 58 ans, ce petit rouge-gorge est venu se poser derrière la vitre de mon bureau, juste dans l'angle de la fenêtre, il était juste à quelques centimètres de moi. Il m'a regardée de ses petits yeux ronds quelques secondes, et puis il s'est envolé, me laissant, émue, avec un sourire aux coins des lèvres. Mon frère était passionné par les oiseaux. Rien qu'en entendant leurs chants, il pouvait nous dire leurs noms. Et le rouge-gorge était l'un de ses préférés. Je crois aux signes et j'y ai vu un signe de mon frère ce jour-là. Et depuis, toujours à cette époque, un petit rouge-gorge vient me rendre visite. Il se pose sur le cognassier du Japon qui se trouve juste en face de ma fenêtre, me regarde, et s'envole vers d'autres cieux. Regardez, il était là ce matin... (sourire)

Le 30 novembre approche 
Souvenir d'un jour triste et froid
Le petit rouge-gorge était là ce matin

vendredi 25 novembre 2016

Le jeu de sept familles de mon enfance

Il y a quelques jours, j'ai fait un peu de rangement dans mon bureau (il faut, il faut des fois...), et j'ai retrouvé un vieux jeu de cartes que j'avais mis de côté, un jeu de sept familles. Ce jeu ne date pas d'hier puisque c'est le jeu avec lequel je jouais lorsque j'étais petite fille. Je me suis amusée à le reconstituer, et je l'ai photographié pour le partager avec vous (cliquez sur la photo, vous le verrez mieux).


Mes petits-enfants grandissent, et il devient de plus en plus intéressant de jouer à des jeux de société avec eux. Je pense que la prochaine fois qu'ils viendront, je sortirai cet ancien jeu de sept familles, et j'aurai un plaisir fou à jouer avec eux avec ce jeu. Un peu normal, non ? :-)

lundi 21 novembre 2016

Nouvelle rencontre

Mercredi, je vais retrouver à Lyon un couple d'amis connus sur un forum. Notre toute première rencontre date de février 2007 à Nice, c'est là qu'ils habitaient à l'époque. C'était un peu l'aventure puisque je partais seule, ce qui m'arrive rarement pour aller si loin, et aussi parce que je ne connaissais ces amis que dans le monde virtuel. D'ailleurs certains de mes proches s'en inquiétaient un peu. - Es-tu sûre que cela ne risque rien ? Tu ne les connais pas après tout ! Ce n'est pas prudent. etc. etc. Eh bien je n'eus aucune mauvaise surprise, au contraire. Nous étions les uns et les autres tels que nous nous montrions sur le forum, et bizarrement, c'était comme si nous nous connaissions déjà depuis très longtemps. Le beau temps n'avait pas été vraiment de la partie, c'est un comble à Nice, mais il était dans nos coeurs, et c'était le principal. Un très beau souvenir de ce week-end.
En juin 2009, cette fois, ce sont eux qui sont venus jusqu'à Lyon. Nous avons passé le week-end ensemble, tout en visitant la ville,- mes amis la découvraient-, tout en discutant, en riant, en faisant des photos, car lui est un passionné de photos et c'est d'ailleurs l'un de nos sujets de conversation favoris. Ce week-end là, le soleil était bien présent et nous avions même eu très chaud pour monter jusqu'à la Basilique de Fourvière, étant obligés de monter toutes les marches, le funiculaire étant en panne ! Nous nous étions pris en photo, bien évidemment, et nous étions rouges comme des tomates ! Et puis aussi, Lyon by night. Lyon est tout de même ma ville natale, et j'éprouve toujours un réel plaisir à m'y balader. Ce week-end, donc, un très bon souvenir également.
Et enfin, ce mercredi, mes amis arrivant du Midi et montant vers Orléans, m'ont proposé de faire une pause à Lyon pour que l'on puisse passer un moment ensemble. J'ai évidemment accepté. Notre rencontre sera plus courte cette fois-ci, mais peu importe, je sais qu'elle sera riche en intensité. Cela fera sept ans et demi que nous ne nous serons pas vus, le temps passe tellement vite, et nous habitons si loin des uns des autres. Nous aurons certainement un peu vieilli, sept ans tout de même... Mais je sais que nous aurons beaucoup de plaisir à nous revoir, que nous aurons encore plein de choses à nous raconter et que nous rirons également beaucoup car ils aiment rire ces deux-là. Enfin bref, je vous raconterai... peut-être... (sourire)

Mercredi soir
La rencontre s'est divinement bien passée. Tout d'abord, le temps a été clément, il n'a pas plu ! alors qu'hier il est tombé des trombes d'eau, et que la météo en annonce autant pour demain. Un jour au milieu sans pluie, et c'était pour nous ! Cela nous a permis, après un déjeuner place Bellecour, de nous balader dans le vieux Lyon, Saint-Jean, tout en discutant, tout en faisant des photos (car ils adorent faire des photos, et moi aussi, alors... et puis il fallait bien immortaliser ce moment passé ensemble). Nous nous sommes retrouvés, tels que nous nous étions laissés il y a sept ans et demi. Peut-être quelques rides de plus, mais si peu. Mais toujours ce plaisir de partager intact, ce plaisir de nous retrouver. Ce sont deux personnes adorables. Nous nous sommes promis cette fois de ne pas attendre sept ans pour nous revoir. Finalement, c'est si simple d'organiser une rencontre, si l'on en a vraiment envie.

jeudi 17 novembre 2016

Le Vert, couleur de la lecture

J'ai vu et entendu sur une vidéo, celle d'ailleurs que j'ai postée sur mon blog "J'ai envie d'en parler" (Le pouvoir des couleurs), que le vert était la meilleure couleur pour la lecture, pour aimer lire. C'est donc la couleur idéale pour les Bibliothèques, certaines en tiennent d'ailleurs compte dans leurs choix de décoration ou de couleurs de murs. C'est pour cela aussi que les gens aiment bien lire sur les bancs publics (à condition qu'ils soient verts, bien évidemment) (sourire).
Et du coup, je me dis que, sans même le savoir, puisque j'ai découvert cette information il y a juste quelques jours, j'ai bien choisi la couleur de ce blog d'écriture et de lecture (re-sourire).

Le Vert est aussi la couleur de la guérison. J'en avais fait un billet le 7 avril 2016. Si vous voulez le lire ou le relire, c'est ici -> ​ Le Vert, couleur de la guérison.

mercredi 16 novembre 2016

Quand j'ai vu notre Galaxie...

Pendant que nos petits-fils bretons étaient à la maison, nous les avons emmenés au​ Planétarium de Saint-Etienne. Ils sont passionnés par ce qui se passe dans le ciel, l'espace.
En première partie était projeté un dessin animé de trente minutes en 3D (-> ​ Polaris). Ils ont beaucoup aimé (nous aussi). Dessin animé ludique et très instructif. Ensuite, un animateur est intervenu, pendant trente minutes également, expliquant, à l'aide d'un film, les planètes, les galaxies, les étoiles, etc. Intervention très intéressante. L'aîné des deux petits, il a 8 ans et demi, connaissait presque toutes les réponses aux questions que l'animateur posait. C'est dire comme il est passionné.
Quant à moi, même si je le savais déjà, mais parfois on oublie, je crois que ce qui m'a le plus impressionnée, c'est de voir l'incroyable quantité de galaxies qui existent, l'immensité de l'espace, et je me suis dit que nous n'étions vraiment rien du tout par rapport à cette immensité. Quand j'ai vu notre Galaxie, entourée de tellement d'autres (il paraît qu'il y en a entre 100 et 200 milliards dans l'univers connu), je me suis dit que nous n'étions vraiment rien du tout, juste de minuscules poussières d'étoiles, et que cela devrait nous rendre un peu plus humbles...

Ci-dessus, « La galaxie d'Andromède (M31), par l'astrophotographe Robert Gendler. Cette mosaïque réalisée à l'aide de plusieurs instruments totalise 50h de pose. Notre proche voisine (à 2.4 millions d'années-lumière), visible à l'oeil nu dans le ciel, est une galaxie spirale semblable à la nôtre. »
(-> source : ​ Planétarium)

Pour les passionnés, un entretien avec l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan : "Nous sommes tous des poussières d'étoiles, et autres choses à savoir sur le cosmos". (petit clic sur le lien ci-dessous)

lundi 14 novembre 2016

Ecrire, c'est...

Une citation que j'aime :

« Ecrire, c'est une liaison d'amour avec soi et les choses, et les moments et les gens. Ecrire, c'est comme vivre une vie parallèle à sa vie de chaque jour ; c'est le vase purificateur de l'âme et de ses mouvances. »
(Louise Portal)

dimanche 13 novembre 2016

Un besoin de solitude

J'aime être en compagnie, j'aime être entourée par ma famille, mes amis, les gens que j'aime, j'adore même ! mais je me rends compte également que j'ai un besoin impératif de moments de solitude, de moments où j'ai besoin de m'isoler. Lorsque j'étais jeune, j'étais très timide et solitaire, sauvage même me disait-on. Je fuyais le monde, la foule. J'avais du mal à aller vers les autres. Et puis je me suis "sociabilisée", si on peut dire. Par contre, certaines périodes où je suis en manque de solitude sans doute, je fais des rêves d'intrusion, d'invasion, par exemple de personnes qui s'installent chez moi, qui squattent la maison, des rêves où il m'est impossible de me retrouver seule, où les murs pouvant m'isoler, sont en fait des vitres et je suis à la vue de tout le monde, même dans les coins les plus intimes. La suite explique peut-être également ces rêves : lorsque j'étais gamine, jusqu'à la mort de mon père où nous avons déménagé (j'avais 13 ans), je ne disposais que d'un lit pliant (un lit placard) posé dans un coin de la salle à manger, lieu on ne peut moins intime, où mes parents, mon frère, ma soeur, pouvaient passer à n'importe quel moment. Ce lit, de plus, était replié pour la journée. J'ai souffert de ne pas disposer d'un petit coin à moi, mais mes parents n'avaient pas les moyens nécessaires pour louer une maison plus grande disposant de davantage de chambres. Tout ceci explique sans doute pourquoi j'ai ce besoin impératif maintenant de solitude et aussi d'avoir un coin à moi. Dans la maison où je vis actuellement, je l'ai cet espace, mon ancien bureau, c'est ma pièce, où je peux m'isoler, lire, écouter de la musique, écrire, méditer, sans être dérangée. Et je peux vous dire que j'apprécie énormément !...

Des pensées sur la solitude :

« Je pense qu'il est très sain de se retrouver seul. Tu dois apprendre à être bien avec toi-même et à ne pas te définir par quelqu'un d'autre. » (Oscar Wilde)

« Une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure. Aller en soi-même et ne rencontrer pendant des heures personne, c'est à cela qu'il faut parvenir. Etre seul, comme l'enfant est seul... » (Rainer Maria Rilke)

« La solitude est une tempête de silence qui arrache toutes nos branches mortes. » (Khalil Gibran)

samedi 12 novembre 2016

On s'habitue, c'est tout...

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Les nuits également.
La nuit dernière, j'ai rêvé de mon frère. Tous les ans, en novembre, il vient me visiter. Jusqu'au 30. Comme s'il savait (il le sait) que ce mois, cette date, sont encore douloureux à passer. Il vient m'accompagner, me rassurer, me dire que tout va bien. Et ensuite il s'éloigne à nouveau...
Cela va bientôt faire sept ans qu'il est parti...
Je ne sais pas si un jour on se fait à l'absence d'un être aimé.
Brel disait : "On n'oublie rien, on s'habitue c'est tout"...

vendredi 11 novembre 2016

Panique !

Je gare ma voiture, je fais d'ailleurs un joli créneau, j'ai toujours bien su les faire les créneaux, et je pars faire un tour dans les rues de la ville. Je rentre dans quelques magasins, je fais une ou deux courses. Mais le temps passe vite. Je regarde l'heure, il est temps que je rentre maintenant. Je rejoins donc l'emplacement où se trouve ma voiture, enfin, où je pense qu'elle se trouve, car elle ne s'y trouve pas. Ça y est, j'ai oublié où je l'ai garée. Pourtant, lorsque je me gare, je fais chaque fois l'effort de m'en rappeler, justement pour éviter ce genre de problème. Mais là, c'est l'évidence même, ma voiture ne se trouve pas là où je pense. Je commence à paniquer, à me dire mais bon sang où ai-je bien pu garer ma voiture ? J'emprunte d'autres rues, je cherche. Ah ! il me semble la voir. Je clique sur la télécommande. Non ! Pourtant, c'est la même, mais ce n'est pas la mienne ! Je commence à avoir chaud, à transpirer ! Et je me dis que, voilà, cette fois, je perds vraiment la tête !!!...

Mais !... C'est quoi ce bip ?... Où suis-je ?... Aaah... Ouf !... Je souris... Tout va bien.
Vous l'aurez deviné, je suis dans mon lit, et le bip du réveil (ben oui, un jour férié) m'a bel et bien réveillée et sortie de ce rêve qui devenait vraiment paniquant... :-)

jeudi 10 novembre 2016

Une mieillerie, et aussi une petite truie...

Pendant les dernières vacances scolaires, nous sommes allés en famille à la Grange aux abeilles, une mieillerie qui se trouve tout près de St Bonnet le Château. Nous avions visité la mieillerie lors d'une précédente sortie, nous venions cette fois principalement pour les structures gonflables. Les garçons adorent s'amuser et se laisser glisser sur ces immenses toboggans. Et par chance, lorsque nous y allons, il n'y a jamais beaucoup de monde, ils peuvent donc en profiter pleinement et se défouler autant qu'ils le veulent. Et puis, à côté de la mieillerie, il y a une ferme pédagogique. Cette fois, tandis que les "hommes", petits et grands, faisaient à ce moment-là une partie de foot juste dans le pré à côté, ma belle-fille et moi sommes entrées dans l'enclos de la ferme. Enfin, après avoir demandé l'autorisation à la petite truie qui était derrière la portillon, adorable petite truie naine que j'ai surnommée "la petite cochonne" (sourire). Nous sommes donc entrées dans l'enclos, la petite truie s'est approchée plus près de nous et s'est mise à grouiner. Je me suis baissée et je l'ai alors caressée au-dessus de son groin. Elle a apprécié, car son grouinement a changé de ton, elle était contente. Si j'arrêtais, elle se remettait à grouiner. Et puis nous sommes allées voir les oies, les canards, elle nous a suivies, comme un petit chien. Trop adorable cette petite truie. C'est bête, mais j'ai eu un coup de coeur pour elle. En fait, elle m'a émue, j'aurais été prête à la ramener chez moi, vous savez, comme les enfants qui croient que tout est possible... Oui, décidément, j'ai vraiment encore une âme d'enfant... (sourire)

 « Le Bonheur, c’est retrouver son âme d’enfant et savourer la magie des petites choses. » (Dominique Jeanneret).


mercredi 9 novembre 2016

Interrogation

« Parfois je me demande ce que pensent de moi mes enfants. Quelle image se sont-ils forgés de leur père. Curieusement, c'est une question directe que je n'ose pas leur poser. Je me demande même si elle ne serait pas déplacée. Comment aurais-je réagi si mon propre père me l'avait un jour posée ? Bien sûr, il y a ce qu'elles disent parfois çà et là, directement ou qui m'est ramené aux oreilles par d'autres personnes. C'est plutôt dans un registre positif. Elles sont bienveillantes.
Pourquoi cette demande plus ou moins latente ? Ai-je besoin d'être rassuré d'entendre que je n'ai pas été un si mauvais père que ça ? J'avais une hantise : rater l'éducation de mes enfants. Je voyais tellement les dégâts parfois irréversibles des blessures de l'enfance... Je les voyais en moi-même et chez d'autres. (...) » (Interrogation p. 51)
-> 120 Pensées Plongeantes de​ Alain Rohand ou AlainX.

- A la suite de cette lecture, j'ai remplacé le mot "père" par le mot "mère", et je me suis posée les mêmes questions qu'Alain. Je me suis demandée quels souvenirs auraient de moi mes fils ? Quelle image retiendraient-ils de leur mère ? Et aussi, est-ce que j'aurais su leur inculquer les bonnes valeurs, leur apprendre la tolérance, et le respect des autres ? Je pense que oui, en tous cas je l'espère fortement...

mardi 8 novembre 2016

Le vilain petit canard

Pour la route du retour en Bretagne (mes petits-fils bretons ont passé une semaine à la maison, mais il a bien fallu les rendre à leurs parents, et de chez moi à chez eux, il y a tout de même presque 800 kms), j'avais pris à la médiathèque un livre audio : "Le vilain petit canard", un conte musical d'après Andersen. Cette fois, j'ai ménagé ma voix, j'avais déjà une partie de la conduite à assurer et j'ai laissé Anna Karina conter cette jolie histoire. Et c'est avec autant de plaisir que mes petits gars que je l'ai écoutée. Il faut dire qu'elle est racontée magistralement bien, et qu'elle est aussi entrecoupée de chansons tendres et drôles, interprétées par Philippe Katerine (j'adore son côté déjanté), Arielle Dombasle, JP Nataf, Jeanne Cherhal et Philippe Eveno. Je dois avoir conservé mon âme d'enfant, car j'ai vraiment adoré écouter ce conte. Si vous avez l'occasion d'emprunter ce livre audio, ne vous en privez surtout pas ! et cela même si vous n'avez pas de petits-enfants, ni d'enfants à qui le faire écouter. Prenez-le pour vous ! Il n'y a pas de honte à cela. (sourire)

Ci-dessous, l'une des chansons : "Seul dans la vie".

jeudi 3 novembre 2016

Ah ! Ce besoin de reconnaissance !

Même si certains le nient farouchement, je reste persuadée que si l'on a tant besoin de l'assentiment des autres, de leur présence, de leurs mots, de leur affection, de leur amour, c'est que l'on a en soi un besoin infini de reconnaissance.
Arriverai-je un jour à ne plus avoir ce besoin ? (sourire)

Un article intéressant à lire à ce sujet -> Le besoin de reconnaissance.

mercredi 2 novembre 2016

Vous n'arrivez pas à vous endormir ?

Si vous n'arrivez pas à vous endormir le soir ou bien si vous vous réveillez en pleine nuit, et qu'il vous est difficile de vous rendormir (comme c'est le cas pour moi ces jours), soit parce que les pensées arrivent à flots et ne vous laissent pas au repos, soit parce que votre compagnon (ou compagne) ronfle..., je vous conseille d'écouter votre respiration. Pas de vous concentrer dessus, mais juste l'écouter. Vous verrez c'est radical, quelques minutes après vous vous endormirez. Enfin pour moi, ça marche. J'avais appris cette méthode lorsque j'allais à des soirées méditation. Cela évite de laisser les pensées envahir votre esprit et peut-être de passer une nuit blanche. Essayez, vous me direz... (sourire)

mardi 1 novembre 2016

Interactions humaines

Mots de Nancy Huston : « Ah ! la complexité insondable de ces interactions humaines, chacun de nous se baladant avec ses petits critères selon lesquels on juge les autres, tout en s'efforçant de répondre à leurs critères à eux - mais discrètement, sans en avoir l'air, en faisant semblant de n'être que soi-même et de n'avoir besoin de l'approbation de personne... Il n'y a aucun étalon-or, rien que ces perpétuels glissements, rajustements et compromis, chacun agitant absurdement le pied dans l'air à la recherche d'un bout de terre ferme où le poser... »

dimanche 30 octobre 2016

Des mots... une pensée

S'oublier un peu, et prendre le temps d'écouter les autres et d'être présents pour eux.
Nous sommes parfois tellement obnubilés par nos problèmes personnels que nous ne voyons pas toujours la détresse d'un regard, d'un mot... Il y a les autres aussi...

mercredi 26 octobre 2016

Arrêt sur image

Vous la voyez, cette jeune fille sur la photo, jouant de la flûte ? C'est moi, il y a... je ne vous dirai pas le nombre d'années, mais ça commence à dater. Disons que j'avais une vingtaine d'années. C'était la période baba cool. Apprendre à jouer de la flûte, c'était notre marotte avec une amie. Nous nous trouvions sur une montagne au-dessus du refuge de l'Orgère (parc de la Vanoise), lors d'un week-end avec des copains. Quel bon souvenir ! et quelles rigolades aussi ! Nous avions averti les  garçons qu'ils ne pourraient peut-être pas nous suivre, car nous étions de très bonnes marcheuses, enfin... nous le croyions ! Mais quand il a fallu escalader, avec nos sacs sur le dos, car nous n'avions pas voulu les laisser porter par les garçons qui nous l'avaient pourtant si gentiment proposé, eh bien nous nous sommes vite rendues compte que nous n'étions pas si entraînées que cela, et que nous allions devoir leur demander finalement leur aide, car, eux, n'avaient aucun mal à escalader. Et au final, ce sont eux qui ont porté nos sacs et qui nous ont aussi aidées à franchir certains passages difficiles, voire très difficiles (genre névés...)... Nous étions un peu inconscients, mais bon, cela, c'est une autre histoire...(sourire)

Petite pause de quelques jours sur cet arrêt sur image. A bientôt !

mardi 25 octobre 2016

Et si c'était moi qui racontais l'histoire !

Depuis dimanche soir, l'un de mes petits-fils est à la maison. Les autres ne vont pas tarder à arriver (demain soir, il va y avoir du monde à la maison (sourire)). Il y a trois semaines, j'étais allée à la médiathèque et j'étais revenue avec deux livres audio pour enfants : "La chèvre de monsieur Seguin" et "La légende du colibri".
Tout d'abord, donc, "La chèvre de monsieur Seguin", une histoire que j'adorais écouter lorsque j'étais gamine. A l'époque, c'était Fernandel qui la racontait (sur un 45 tours). J'aimais sa façon de parler, avec son accent du midi.  Il était un conteur fantastique. J'ai écouté cette histoire je ne sais combien de fois. J'espérais retrouver cette version en CD, mais non. J'en ai donc pris une autre. Celle-ci est racontée par Jacques Bonnaffé. Je dois dire que j'ai été déçue. Cette version n'a rien à voir avec celle de Fernandel (il est vrai que je ne suis plus à la même époque, non plus...). Et puis l'histoire est accompagnée de musique, des percussions, du piano, de la contrebasse, et il y en a trop, bien trop et trop fort. Non, je n'ai pas vraiment apprécié.
Et puis, j'avais donc pris également :  "La légende du colibri", histoire racontée par Zaz. Vous allez dire que je suis difficile mais là aussi, j'ai été déçue. J'aime pourtant beaucoup la chanteuse Zaz et sa voix particulière, mais je trouve qu'elle raconte l'histoire d'une façon trop monotone. C'est plat.
Enfin, bref, tout cela pour dire que, finalement, après avoir écouté les CD, je me suis dit que je raconterai finalement moi-même les histoires à mon petit-fils. En fait, je ne sais pas pourquoi j'avais pris des livres audio, car j'adore raconter les histoires, en y mettant le ton : la surprise, la colère, l'interrogation, la joie, la tristesse ! Et j'ai d'ailleurs eu un plaisir fou à les raconter ! Je crois bien que mon petit-fils a adoré lui aussi ! (sourire) Et j'espère que mes autres petits fils apprécieront tout autant. Je pense que oui... :-)

Bonus : L'histoire de la petite chèvre de monsieur Seguin, racontée par Fernandel ! Je viens de la trouver !!! (sourire)

lundi 24 octobre 2016

Petite anecdote amusante

Ce soir, j'ai reçu un sms d'une amie chez qui je me trouvais hier. Elle me dit qu'elle a oublié de me donner le paquet dont elle m'avait parlé, je n'ai pas pensé non plus à lui réclamer. Et elle me dit : "cela me rappelle le passé". Sur le coup, je n'ai pas tout de suite réagi, et puis, si, je sais ce qu'elle a voulu dire. Je vous explique car cela m'a amusée de me le remémorer.

Nous nous connaissons toutes deux depuis que nous sommes adolescentes, c'est une amie d'enfance. Nous habitions toutes deux à Lyon à l'époque, mais cependant assez loin l'une de l'autre pour être obligées de prendre au moins deux bus pour nous retrouver à mi chemin. Nous partagions des après-midis à faire des courses, et aussi à aller manger d'énormes glaces dans un salon de thé, un salon de thé qui se trouvait rue de Brest, je le revois encore, nous commandions des glaces tellement grosses que nous n'arrivions jamais à les terminer. Et puis en fin de journée, je l'accompagnais à son arrêt de bus, lui portant quelques paquets, elle en avait souvent plus que moi. Le bus arrivait, nous nous disions au revoir, elle montait et allait s'installer au fond du car pour me faire signe. Et alors, étourdies que nous étions, nous nous rendions compte que j'avais encore un ou deux paquets à elle à mon bras. Il était trop tard, le bus démarrait. Et nous nous mettions à rire, chacune de notre côté, car c'était presque à chacune de nos rencontres que cela arrivait. Il fallait alors attendre une prochaine rencontre pour que je lui restitue ses paquets... (sourire)

dimanche 23 octobre 2016

La complainte d'un enfant

Même les enfants handicapés, il faut qu'ils rentrent dans un moule 
et lorsqu'ils ne rentrent dans aucun de ces moules, que fait-on ?

*************

J'avais deux ans et demi
et je ne sais pas pourquoi
un jour j'ai eu très mal à la tête
et je suis tombé dans le noir complet
Quand je me suis réveillé
au moins quinze jours après
ma jambe et mon bras gauches
ne m'obéissaient plus
quelle panique, quelle peur !
je ne savais pas ce qui m'arrivait
Et puis je ne comprenais pas tout
je n'arrivais plus me à concentrer
Je suis resté longtemps à l'hôpital
avant de pouvoir rentrer chez moi
il a fallu que je réapprenne tout
à marcher, à manger, à parler
Et puis un beau matin, et j'en étais fier,
je suis parti à l'école, mon petit cartable dans le dos
il y avait une dame qui m'aidait parce que
j'avais encore un peu de mal à marcher
et puis je ne pouvais toujours pas me servir
de ma main et de mon bras gauches,
on commence tout juste à s'y intéresser
au cours de mes séances de rééducation,
mais là-bas, à l'école, ils n'ont pas voulu me garder
il paraît que je foutais trop le bazar et que je n'obéissais pas
Alors on a pensé que je serais mieux dans une CLIS
c'est une école spéciale pour les enfants handicapés
mais les autres enfants se débrouillaient mieux que moi
alors, là aussi, on a dit à mes parents que ce n'était pas ma place
Finalement on a bien voulu me prendre dans un institut
il paraît qu'il y a des enfants comme moi
des enfants qui ont eu des accidents de parcours
ou bien qui sont nés avec leurs handicaps
des enfants qui aimeraient bien être comme les autres
mais qui ne le seront jamais, même s'ils aimeraient bien
Je m'y sens plutôt bien, oui, c'est vrai
je ne rechigne pas pour y aller et j'ai de bons copains
mais il y a quelque chose que je ne comprends pas
je n'ai pas le droit d'aller à la piscine avec les autres
moi qui adore aller à la piscine, qui adore l'eau !
parce qu'il paraît que je suis difficile à gérer
Mais alors, dites moi donc où je peux aller ?
si à chaque endroit où je vais cela cause des problèmes
dites moi ce que je peux faire pour aller mieux
je prends déjà tout un tas de médicaments
je veux bien en prendre encore plus
si vous me dîtes que j'irai mieux
Je suis triste ce soir (et ma mamie un peu aussi, je crois...)
car je ne sais pas si j'arriverai un jour à trouver ma place
et si les gens m'accepteront enfin comme je suis
Je vais bientôt avoir huit ans
Ne me demandez pas pourquoi je suis en colère
pourquoi je crie parfois, et pourquoi je pleure aussi
Vous ne pensez pas que je peux avoir de bonnes raisons ?...

mercredi 19 octobre 2016

Nos parents que nous connaissons parfois si peu...

En fait, nous connaissons très peu nos parents, et lorsqu'ils ont la bonne idée de laisser des écrits parlant d'eux, de ce qu'ils aimaient, de ce qu'ils étaient, nous découvrons parfois, surpris, une facette d'eux que nous ne connaissions pas. Nous nous rendons compte qu'en plus d'être nos parents (car pour les enfants les parents sont les parents point final), ils ont aussi été des êtres dotés d'un monde intérieur que nous étions loin de nous imaginer. C'est lorsque nous devenons adultes que nous avons envie d'en savoir un peu plus sur eux. Peut-être parce que nous nous posons la question de savoir ce que pensent de nous nos enfants et s'ils nous connaissent vraiment. Nous devrions laisser des écrits parlant de nous à nos enfants, je pense que c'est important, des écrits qu'ils liraient quand ils en ressentiraient le besoin. Ce que j'ai fait en lisant les carnets de mon père,  ce père que j'ai si peu connu puisque je n'avais même pas 14 ans lorsqu'il est mort. Grâce à ces carnets, j'ai découvert qu'il avait un monde intérieur très proche du mien, cela je vous l'ai déjà dit, mais j'ai découvert aussi une partie de lui que je ne connaissais pas. Je sais maintenant que cet homme, si sérieux, si peu bavard, si lointain parfois, était également un être passionné, aimant et vibrant devant les belles choses, devant la Beauté, de quelque nature qu'elle soit. Et j'en suis infiniment heureuse, et pour lui, et pour moi...

mardi 18 octobre 2016

Perceptions différentes

Nous pourrions être une dizaine de personnes à vivre la même situation, il n'y en aurait pas une qui ressentirait les choses de la même façon et surtout qui en aurait les mêmes souvenirs. Les perceptions sont tellement liées aux sentiments, aux émotions, à notre sensibilité, à notre présence et attente du moment, qu'il n'est en effet pas possible d'avoir les mêmes. Personne n'a tort ou raison lorsqu'il ou elle affirme que cela s'est passé ainsi, car ce sont juste nos perceptions et nos ressentis du moment qui diffèrent.
Parfois je me remémore des souvenirs avec ma soeur, des souvenirs remontant à notre enfance. Il est fréquent que nous n'ayons pas les mêmes portant pourtant sur la même personne. Mais nous avons raison toutes les deux, chacune avec nos ressentis propres et nos sentiments propres également. Et aussi en fonction de la relation que nous avions avec cette même personne. Ce qui fait la différence également.

vendredi 14 octobre 2016

La pluie...

Aujourd'hui, il a beaucoup plu, il a fait un sale temps. Mais pourquoi dit-on un sale temps ? La pluie est-elle sale ? Je ne le pense pas. Elle mouille, d'accord, mais elle n'est pas sale. Cet adjectif "sale" me dérange, en fait. D'ailleurs je ne l'utilise plus, ou rarement, je dis juste : - il pleut aujourd'hui. La pluie n'est que de l'eau, elle n'est pas sale. Un imperméable, des bottines, un parapluie, et un petit tour sous la pluie n'est pas si désagréable que cela. Elle fait un joli bruit d'ailleurs lorsqu'elle tombe sur la toile du parapluie, cela me rappelle lorsque je faisais du camping et qu'il pleuvait, le bruit des gouttes sur la toile de tente, j'aimais bien (à condition toutefois que cela ne dure pas trop longtemps (sourire)). Et puis je trouve, lorsqu'il pleut, que la pluie ravive les couleurs, les paysages ont une autre lumière, une autre luminosité. Quant aux enfants, ils adorent la pluie, parce qu'il y a des flaques, et qu'ils adorent marcher ou sauter dans les flaques ! C'est tellement drôle ! Qu'ils se mouillent n'a aucune importance, et ils ont bien raison. Et puis les fleurs, les plantes, les arbres, que deviendraient-ils s'ils n'étaient jamais arrosés ? On l'a bien vu cet été comme tout ce monde végétal souffrait, les fleurs baissaient du nez, les feuilles des arbres séchaient sur place et tombaient avant l'heure. Moi je dis, bienvenue la pluie ! :-)

jeudi 13 octobre 2016

Montrer les crocs

Mes fils sont grands, ils sont adultes, ils ont même des enfants, mais si je sens que quelqu'un les agresse, se moque d'eux, fait quelque chose de déplaisant à leur égard, c'est plus fort que moi, et malgré mon tempérament doux, je sens la louve qui se réveille en moi, et je suis prête à bondir et à montrer les crocs pour les défendre. (sourire)

mercredi 12 octobre 2016

Il y a des personnes qui vont, qui partent et qui reviennent dans notre vie

Il y a des personnes qui vont, qui partent et qui reviennent dans notre vie. Nous les côtoyons un certain temps et puis nos chemins prennent des directions différentes. Elles partent, ou bien c'est nous qui partons. Nous les oublions un peu, pas complètement, mais un peu. Et puis un beau matin, nos chemins se recroisent et nous refaisons un bout de route ensemble, emplies de joie de nous retrouver. Sans reproches, car ils n'existent pas entre nous. Je sais que je ne perdrai jamais de vue certaines personnes, même si nous ne nous voyons pas de plusieurs mois, voire plusieurs années. Il y a quelque chose en nous qui fait que nous nous retrouverons toujours. Je ne sais l'expliquer, mais je le sais. Peut-être parce que nous sommes et serons toujours sur la même longueur d'onde, et que ce n'est pas la distance ni l'absence qui feront que nous n'aurons plus rien à nous dire lors de nos retrouvailles. Nous avons sans doute encore plein de choses à partager et nous le savons. Et puis les sentiments, s'ils sont sincères, ne meurent jamais...

mardi 11 octobre 2016

Désistement...

Si je suis invitée à une réunion (de démonstration, sur les "aimants" récemment), et si j'accepte cette invitation, le jour J je m'y rends, tout d'abord par respect pour la personne qui m'a invitée, et aussi pour la personne qui va animer cette réunion. En effet, ce doit être décevant de se retrouver juste avec trois ou quatre personnes alors qu'une dizaine était annoncée. J'en parle ce soir car une amie organise un jour de cette semaine un atelier de diététique chinoise. Au départ, plusieurs personnes avaient dit qu'elles viendraient : "Oui, oui, tu peux compter sur moi !". Donc mon amie a demandé à l'intervenante de venir, en lui disant qu'un certain nombre de personnes étaient intéressées. Mais au fil des jours, certaines se désistent : "Ah non, finalement, je n'ai pas le temps, j'avais oublié que, etc, etc.". L'atelier aura bien lieu tout de même car l'intervenante, bien qu'elle vienne de loin, est respectueuse de ses engagements. Mais je trouve que ce n'est pas bien sympa et correct de se désister ainsi au dernier moment...

dimanche 9 octobre 2016

Quelques réflexions sur le temps...

- La notion de temps est très personnelle et très variable. Le temps peut nous paraître infiniment long comme il peut nous paraître infiniment court. La notion du temps change en fonction de ce que l'on vit à cet instant précis. Cinq minutes peuvent nous sembler interminables, une heure peut nous sembler bien trop courte. Le temps est partagé en jours, en semaines, en mois, en années, mais cela nous sert juste à nous repérer, car le temps ne se mesure pas, il est impossible à mesurer.

- Le temps paraît passer à toute allure lorsque je me trouve en un lieu que j'aime, à une fête avec des personnes que j'aime, je voudrais à ce moment-là le freiner, l'arrêter. Et aussi, petite confidence : lorsque je mange un gâteau, je le mange le plus lentement possible pour d'abord le savourer, et ensuite retarder le moment où il sera terminé ! :-)

- Parfois, je trouve que le temps s'étire lentement, et je me dis que c'est bien ainsi, j'ai encore du temps devant moi. Mais lorsque je regarde des photos (ce que j'ai fait dernièrement car j'ai enfin trié des photos que je voudrais faire tirer sur papier, et j'avais pris un retard d'au moins quatre ans), lorsque je vois comme mes petits-fils ont grandi, je réalise que ces dernières années ont passé très très vite... Et je me dis que je ne les ai pas vu passer...

- D'autres jours, lorsque je regarde toutes ces années qui se sont écoulées et qui sont derrière moi, je me dis que le temps a passé vraiment très vite, oui, mais je me dis aussi que j'ai eu le temps de faire plein de choses, de rencontrer quantité de gens intéressants, attachants, et du coup cela m'effraie moins, je n'ai pas perdu mon temps et je ne le regrette pas.

samedi 8 octobre 2016

A l'orée du bois, une chevrette...

Vendredi dernier, je suis allée passer la journée chez ma belle-soeur qui habite un village du Puy-de-Dôme. Nous sommes allées faire une jolie randonnée. Alors que nous descendions un petit chemin de terre, nous avons aperçu à l'orée du bois, un peu plus bas, une magnifique chevrette (et non une biche*). Elle se trouvait à côté de fougères rousses, et était éclairée par le soleil orangé de fin de journée. Cela faisait ressortir encore plus son pelage roux. Elle nous a regardées quelques instants de ses grands yeux noirs et s'est enfuie, apeurée, dans les bois. Dommage, nous ne lui voulions pas de mal. J'aime ces moments-là, ce sont de vrais cadeaux de la nature, et cela me met le coeur en joie !

*La biche est plus grande et plus élancée, la chevrette est beaucoup plus petite.
Photo prise -> ​ ici .

vendredi 7 octobre 2016

Se faire une idée soi-même...

Il ne faut pas nous laisser influencer par le ressenti qu'une personne a sur une autre personne. Elles peuvent tout simplement avoir une incompatibilité de caractère toutes deux, ce qui ne veut pas dire que ce sera le cas avec nous. Les critiques de cette personne peuvent nous induire une fausse idée de la personne en question. Il vaut mieux se faire soi-même une idée de la personne et ne pas se laisser parasiter par les ressentis des autres. Cela ne vous est-il pas arrivé d'avoir des préjugés sur une personne, suite à des critiques ou ressentis d'une amie, et finalement vous rendre compte que vous la trouvez bien sympathique et que cela passe très bien entre vous ?

jeudi 29 septembre 2016

Madame, madame !

Il y a une quinzaine de jours, alors qu'il fait très chaud et que je me trouve devant chez moi, j'entends une femme qui m'appelle : "Madame, madame !" Je me retourne. Une femme, pas toute jeune, d'allure vagabonde, avec un gros sac à dos et un chien en laisse, se tient vers mon portail. Je la regarde, un peu méfiante, hésite un moment et m'approche finalement d'elle. Elle me demande alors si je peux donner de l'eau à son chien car il a très soif. J'hésite quelques secondes, cette sacrée méfiance, mais j'arrive à en faire fi, et je lui dis : "Oui, attendez, je vais vous en chercher". Je remplis une petite bassine d'eau, et je retourne vers elle. Elle s'avance alors avec son chien. Elle n'a pas menti, son chien a très soif, et il ne s'arrête pas de boire. Elle me dit qu'elle lui a donné toute l'eau qui lui restait, mais que cela ne lui a pas suffi. Je lui propose alors de lui remplir sa bouteille d'eau, mais elle me dit que ce n'est pas la peine, qu'elle est bientôt arrivée. Nous nous regardons un instant, hésitantes, sans trop savoir quoi nous dire d'autre, mais pourtant quelque chose passe dans ce regard, je dirais de la gratitude. Je lui dis alors : "Bonne continuation". Elle me remercie, sort de la propriété et reprend sa route.

Cette histoire pour dire qu'avec ce climat de méfiance qui règne, climat entretenu par les médias, les infos, les gens (nous, quoi !), nous voyons des esprits malveillants de partout et je suis contente d'avoir su mettre ma méfiance de côté ce jour-là. Je regrette même de ne pas avoir pris davantage le temps de discuter avec cette femme, lui demander d'où elle venait, où elle allait, etc. Toute rencontre est enrichissante. Cette rencontre fugace l'a été car ce sont avant tout deux âmes qui ont communiqué...

samedi 17 septembre 2016

Les carnets de mon père

Mon père est mort il y a de nombreuses années ans alors que je n'étais encore qu'une gamine. Depuis quelques jours, je lis des carnets où il avait l'habitude de noter des citations, des pensées, des états d'âme, des souvenirs. Et curieusement, moi qui l'ai si peu connu, je me retrouve en lui, je me retrouve semblable sur de multiples points. Je découvre une part de lui qui est en moi. La même sensibilité, les mêmes questionnements, le même bonheur devant la beauté des choses, les méditations dans la nature, et aussi d'autres choses. Nous sommes passés l'un à côté de l'autre sans vraiment nous connaître, faute à sa disparition prématurée, mais nous nous retrouvons maintenant grâce aux mots qu'il a notés sur ces carnets. Je suis heureuse car je ne me suis jamais sentie aussi proche de lui...

Une douce pensée pour​ Célestine qui vient de perdre son papa...

lundi 12 septembre 2016

Il voulait m'apprendre à voler...

C'était un homme costaud, mais tout en douceur. Il était grand, il avait un pull noir et un pantalon noir. Ses cheveux étaient clairs, son visage était très pâle mais il reflétait une extrême bienveillance. Je me trouvais donc avec lui, et il y avait aussi une cousine à moi, Maguy, de 20 ans mon aînée. Celle-ci avait déjà l'habitude de ce genre de "voyage", elle nous accompagnerait en quelque sorte. Il voulait m'apprendre à voler. Il me dit de poser ma main droite sur son épaule gauche et dit à Maguy de poser sa main gauche sur son épaule droite, un peu comme si nous étions des ailes. Et puis, tout doucement, il s'éleva dans les airs, nous emportant avec lui. Nous survolions les maisons, les gens, nous étions légers, tellement légers, c'était très agréable. Et puis, aussi doucement qu'il s'était élevé, il redescendit et nous nous retrouvâmes sur le sol. Il nous demanda ensuite de changer de côté, que je passe à sa droite et que Maguy passe à sa gauche. Je lui dis alors que je n'étais pas gauchère, et que je ne pourrais pas le tenir suffisamment de ma main gauche. Il était en train de me rassurer en me disant que cela n'avait aucune importance lorsque je me suis réveillée...
Je crois que c'est la première fois que je rêve que je vole. Enfin, dans ce rêve, je me laissais porter plus exactement puisque c'était cet homme qui volait et qui nous emmenait avec lui dans les airs. Un joli rêve que j'aurais aimé poursuivre. Quant au sens..., mystère !...

Peinture de Chagall : "Au-dessus de la ville"

samedi 10 septembre 2016

Photos, et lettre manuscrite

Cet été, j'ai fait beaucoup moins de photos que les étés précédents. J'ai pensé qu'il valait mieux profiter de ce que m'offrait l'instant présent : observer ces oiseaux, amusée ; admirer ce coucher de soleil ; sentir le parfum de ces fleurs colorées ; toucher cette mousse, l'écorce de ces arbres ; laisser mon coeur déborder d'amour en regardant jouer mes petits fils ; et tant d'autres choses encore, plutôt que de vouloir absolument figer ces instants pour ensuite les regarder parfois distraitement sur l'écran de mon ordinateur. Certes, je continuerai à faire des photos, mais sans m'en faire une obligation. Juste me dire : profite de cet instant, et ne pense à rien d'autre. Tant pis si je ne rapporte pas de souvenirs de ces instants-là, ils seront de toute façon gravés dans mon coeur et dans ma mémoire. N'est-ce pas le plus important ? Je reconnais par contre que je suis contente que mon père ait fait des photos lorsqu'il était de ce monde, je peux le voir, lui et ma mère, lorsqu'ils étaient jeunes, je peux voir où ils ont posé leurs pas (où j'ai ensuite posé les miens), je peux voir le visage de personnes dont j'ai entendu parler mais que je n'ai jamais connues, je peux voir mes grand-parents que j'ai à peine croisés et certains même pas du tout. Je peux voir à quoi ressemblait à l'époque le coin de campagne où se trouve ma petite maison bleue, les chemins en terre maintenant goudronnés, les arbres qui ont poussé, le paysage qui a changé. Oui, je suis contente. Mais à l'époque, mon père faisait juste quelques photos, c'était l'époque de l'argentique, faire des photos coûtait plus cher, ce n'était pas aussi simple que maintenant. Car maintenant, nous n'hésitons pas à en faire des centaines, voire plus, mais est-ce que nous prenons vraiment le temps de les regarder ensuite. Je me rappelle lorsque mon père emmenait ses pellicules photos chez le photographe, les jours d'attente et la joie que nous avions alors lorsque celles-ci étaient développées et que mon père les rapportait, il y avait une part de magie. Ce n'est pas de la nostalgie, mais c'est juste une constatation. Maintenant, pour beaucoup de choses, nous n'avons plus à attendre, nous avons tout tout de suite, cela enlève du charme c'est certain. C'est pareil pour le courrier finalement. D'ailleurs, la semaine dernière, alors que j'ai passé quelques jours dans ma petite maison bleue, j'ai ressorti des correspondances qu'entretenait mon père avec l'un de ses frères, j'ai lu à travers leurs mots le plaisir qu'ils avaient ainsi à s'écrire. Et j'ai repensé au plaisir que j'avais moi aussi à une époque à écrire de longues lettres, certaines contenant plusieurs feuillets. Alors, et comme je savais qu'elle en serait touchée, j'ai sorti une feuille de papier et j'ai écrit une lettre à une amie. Je sais qu'elle me répondra également par écrit et que, peut-être, nous continuerons ainsi à correspondre. En écrivant cette lettre, je me suis rendue compte qu'une lettre manuscrite a une saveur autre, une saveur que les mails n'ont pas. C'est complètement différent. J'avais oublié cette saveur et j'ai été heureuse et presque émue de la retrouver.

vendredi 2 septembre 2016

Les reproches

Ce que nous prenons parfois pour des reproches ne sont bien souvent que des attentes déçues. Nous décevons forcément les autres parfois, car il est évident que nos actes ne correspondent pas toujours à ce qu'ils attendent de nous. Faut-il culpabiliser ? Faut-il se prendre la tête avec cela ? Je ne le pense pas. Il faut juste savoir en tenir compte dans l'avenir, peut-être se remettre en question s'il le faut, mais savoir aussi accepter de décevoir et de ne pas correspondre à l'image que l'autre se fait de nous.

dimanche 28 août 2016

Etrange coïncidence et retour dans le passé

C'est tout de même étrange et troublant les coïncidences. Je vous explique.
Le 10 août dernier, je vais à la bibliothèque. Je choisis au hasard quelques livres, dont "Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent" d'Eric Emmanuel Schmitt. Hier soir, je commence à le lire, et l'auteur raconte qu'il suit des cours de piano chez Alice V.... . Je relis. Alice V... . Le prénom ne me dit rien, mais le nom, lui, me dit quelque chose. Je continue ma lecture. Alice V... avait épousé un chétif monsieur jaune à la voix plus haute que la sienne, aussi étroit qu'elle était large, un Vietnamien enseignant le vietnamien, galant, souriant, affectueux, ... Tiens... cette description me rappelle curieusement quelqu'un. Je vais sur Google et tape V..., et je tombe sur une photo. Oui, c'est bien lui... ce petit homme que je voyais parfois dans les rues d'Ecully, avec son imperméable, son chapeau et sa serviette sous le bras... Et cela me rappelle une histoire lointaine, lointaine... puisque j'avais 13 ans. Je vous raconte. A cette époque, avec une copine, nous allions aider des personnes à garder des enfants en bas âge le jeudi après-midi (car à l'époque c'était le jeudi que les écoliers faisaient une pause dans la semaine). Nous leur faisions faire des jeux, nous les aidions pour leur goûter, etc. Au même endroit et à la même heure, c'est-à-dire en fait de 14h à 16h30, il y avait également des enfants un peu plus grands encadrés par des personnes aidées elles aussi par deux jeunes garçons de 16 et 17 ans. A 16h30, lorsque les parents venaient chercher leurs petits, nous en profitions pour échanger avec eux, et nous faire un peu draguer, il faut le dire (sourire). Je plaisais beaucoup à l'un d'eux, c'était évident, et il me plaisait beaucoup aussi. Il s'appelait Marc, Marc V... . Vous commencez à comprendre. Marc était le fils de ce petit monsieur jaune et Alice était sa mère. Un soir, nous nous sommes un peu attardées en leur compagnie, faisant une petite balade avec eux pour faire plus ample connaissance. Mais le père de ma copine, qui se faisait du souci (et je le comprends) est parti à notre recherche et lorsqu'il nous a aperçus, est venu tout droit sur nous et a donné une belle gifle à sa fille, et m'a dit qu'il allait me ramener chez moi, illico presto. Les deux jeunes gens n'ont pas demandé leur reste. Ma mère, lorsque je lui ai expliqué l'histoire, en a souri. C'est vrai, après tout, ce n'était pas si grave, qu'avions-nous fait de mal, hormis bien sûr inquiéter nos parents ? Les parents de ma copine étaient très stricts, les miens l'étaient sans doute moins. Mais depuis ce jour, les jeunes hommes ont compris qu'il fallait nous laisser tranquilles et ne se sont plus intéressés à nous. Enfin presque, car pendant quelques temps Marc est venu régulièrement tourner en mobylette devant chez moi. Je le voyais passer et s'arrêter en face de la fenêtre. J'avais très envie d'aller lui parler, mais je n'ai jamais osé le faire. Je pense qu'il avait envie de me revoir, malgré tout. Et puis le temps a passé. Mon père est mort, nous avons déménagé et changé de quartier, et je ne l'ai plus jamais revu...
J'avais oublié cette amourette d'adolescente et voilà qu'en lisant ce livre, tout m'est revenu. Je ne sais pas ce que ce Marc est devenu, mais en tous cas, j'ai aimé me remémorer cette lointaine et tendre histoire. Merci Eric Emmanuel Schmitt ! (sourire)

mardi 23 août 2016

ne devient-on pas comme eux ?...

Si l'on agit comme ceux que l'on critique (pour leur rendre la pareille, par exemple), ne devient-on pas comme eux ?... Consciente de cela, j'évite de faire aux autres ce que je n'aime pas qu'ils me fassent. Ce n'est pas toujours facile (pour cela, je dois parfois mettre de côté mon amour-propre), mais j'y arrive et j'en suis pleinement satisfaite. :-)
Et vous ?

dimanche 21 août 2016

Elle est belle ma région, n'est-ce pas ? :-)

 Photo faite de la tour de Roche-en-Régnier (Haute-Loire).
Vue sur les volcans d'Auvergne.
(petit clic dessus)

Si cela vous intéresse, j'ai déposé d'autres photos sur mon blog principal (voir lien colonne de gauche). 

jeudi 18 août 2016

Mais regardez le ciel !

Mais regardez le ciel ! C'est là que tout se passe. Il ne ment pas, il est, c'est tout. Et il est merveilleusement beau !!! 



Cela me rappelle un soir de la semaine dernière alors que la nuit tombait et qu'il y avait un magnifique ciel sans nuages. Mon petit-fils, le petit bonhomme courageux pour ceux qui connaissent son histoire, s'était assis au beau milieu du pré derrière la maison et il ne voulait plus en bouger, car il voulait regarder la lune et les étoiles... (sourire)

vendredi 22 juillet 2016

qu'elle revienne à elle...

L'aimant par-dessus tout, il a attendu qu'elle revienne à elle, qu'elle revienne à lui...
Ils feront fi du sarcasme et du jugement des autres, car c'est leur histoire et elle leur appartient.

mercredi 13 juillet 2016

Il nous étonne, il nous surprend

Mon petit-fils a des troubles du comportement, oui. Mon petit-fils a des problèmes de concentration, oui. Mon petit-fils est dit "handicapé", oui. Mais pourtant, il comprend tout, il entend tout, il voit tout. Il fait des réflexions incroyablement justes et pertinentes. On pourrait croire parfois qu'il n'écoute pas, qu'il ne comprend pas, mais ce n'est pas le cas et il nous le prouve chaque jour. Il est peut-être différent mais il a une sensibilité accrue, et une attention que nous-mêmes n'avons pas toujours. Il nous étonne, il nous surprend, et je me demande parfois si ce n'est pas lui qui est le plus lucide et le plus dans la réalité.

jeudi 7 juillet 2016

Oui, bien sûr, avec plaisir !

L'autre jour, j'avais décidé de faire du ménage, de trier des papiers, de désherber mes massifs de fleurs. Et puis le téléphone sonne, c'est une amie qui me propose d'aller faire une balade avec elle. Sur le coup, je suis tentée de dire non, avec tout ce que j'ai prévu de faire. Et puis je réfléchis rapidement, et je me dis que finalement, il n'y a rien d'urgent, et je préfère privilégier la relation avec mon amie ; le ménage, les papiers, les fleurs, tout cela peut bien attendre encore un jour. Alors je dis : Oui : bien sûr, avec plaisir !

Et depuis, j'ai fait le ménage, j'ai trié les papiers et j'ai désherbé mes massifs de fleurs ! Et personne ne s'est plaint ! (sourire)

lundi 4 juillet 2016

Savez-vous ce qu'est le syndrome du gisant ?

Le syndrome du gisant, un sujet passionnant. Suite à un rendez-vous et entretien chez une phytothérapeute, j'ai appris ce que signifiait le terme de "gisant". Je viens de finir de lire un ouvrage de Salomon Sellam à ce sujet, et je vous invite à aller lire à ce propos mon dernier billet publié sur​ J'ai envie d'en parler et de regarder la vidéo qui l'accompagne. Sur cette dernière, le docteur Sellam explique avec des mots simples ce qu'est le syndrome du gisant. Ce syndrome expliquerait bien des angoisses, des peurs, des manques d'énergie, des fatigues qui nous encombrent parfois et qui nous gênent dans notre vie de tous les jours. Nous portons en nous des choses qui ne nous appartiennent pas, mais qui appartiennent à nos parents, grands-parents et parfois plus loin encore. Et cela suite à des drames familiaux et des deuils bloqués : par exemple, le décès d'un enfant d'une maladie ou d'un accident, des deuils inacceptables, inconcevables...

jeudi 30 juin 2016

Alors, c'est oui, ou c'est non ?

Je pense qu'il est préférable de recevoir une réponse franche plutôt qu'une réponse évasive (ou pire, pas de réponse du tout), on sait ainsi mieux à quoi s'en tenir. Mais certaines personnes aiment bien laisser subsister un doute, peut-être parce qu'elles ne savent pas elles-mêmes ce qu'elles désirent. Comment faire alors ? Car cela risque de durer longtemps. - C'est oui, ou c'est non ? - Tu veux ou tu veux pas ? Je pense, dans ce cas-là, qu'il vaut mieux prendre soi-même une décision, celle qui nous semble la meilleure, et tant pis si ce n'est pas ce que l'autre souhaitait. Après tout, on ne peut pas attendre indéfiniment. Mais c'est lui enlever sa part de responsabilité, et cela, ce n'est pas terrible...

mercredi 29 juin 2016

Parce que je le vis, parce que je l'ai vécu...

Depuis que mon petit-fils a eu son accident de santé et qu'il souffre maintenant de divers handicaps, je comprends mieux les problèmes et difficultés que peuvent traverser les parents et les familles concernés elles aussi par cette situation, je comprends mieux leur amertume, leur tristesse, mais j'admire aussi leur courage car je sais que ce n'est pas facile tous les jours. Je comprends mieux ce qu'ils vivent parce que je le vis.

Lorsque les enfants de mes amis divorcent, je suis triste et désolée pour eux, mais lorsque cela se produit au sein de ma famille, j'en ressens les remous jusqu'au plus profond de mon coeur. Je peux me mettre dorénavant à la  place de ceux qui le vivent, car je le vis également.

Lorsqu'un un frère, une soeur, un parent, nous quittent prématurément, je comprends encore plus fort la tristesse, l'incompréhension et parfois la colère que peuvent éprouver les autres lorsque cela leur arrive, cela est gravé en moi parce que je l'ai vécu.


Je me rends compte, d'après ce que je vis, d'après ce que j'ai vécu, que tant que je n'ai pas été personnellement concernée, je n'ai pas compris vraiment ce que l'autre pouvait ressentir ou avait pu ressentir. Je le regrette, car je pense que j'aurais été encore plus présente et aidante. Je pense que tant que l'on n'est pas touché personnellement, directement, on ne peut pas se mettre à la place de l'autre, on ne peut pas savoir ce qu'il ressent vraiment. C'est en tous cas mon point de vue.

vendredi 24 juin 2016

Rencontre

En 2009, par nos blogs respectifs, nous savions déjà, Kat et moi, que nous avions plein de choses en commun et donc à partager. Il y a quatre ans, nous nous étions rencontrées pour de vrai et avions passé la journée ensemble. Journée mémorable, ponctuée de fous-rires. Nous étions bien telles que nous nous montrions sur nos blogs, nous avions l'impression de nous connaître déjà depuis longtemps. Il faut dire que nous avions fréquenté la même école étant jeunes, mais cela nous l'avons découvert plus tard. Et puis aujourd'hui, nous avons remis ça, nous nous sommes retrouvées à nouveau. Et tout naturellement, nous avons continué notre conversation comme si nous nous étions quittées la veille. Encore une très belle journée et un très bel échange. Il n'y a pas à dire, lorsque nous sommes sur la même longueur d'onde, sur les mêmes vibrations avec une personne, aucune crainte à avoir, les mots seront toujours au rendez-vous, et l'Amitié aussi. Merci Kat.

jeudi 23 juin 2016

l'occasion de rebondir !

Accepter une situation, ce n'est pas forcément baisser les bras, mais c'est peut-être l'occasion de rebondir au contraire !

dimanche 19 juin 2016

Lorsqu'un couple se sépare...

Lorsqu'un couple se sépare, les ondes se répercutent en chaque personne qui les approche de près.

vendredi 17 juin 2016

Nos enfants...

Parfois, nous nous faisons du souci pour nos enfants, nous aimerions qu'ils nous en disent plus sur ce qu'ils vivent, mais nous devons respecter leur vie privée et accepter qu'ils aient eux aussi un jardin secret...

mardi 14 juin 2016

Doit-on tout dire ?

Doit-on tout dire ? Ou bien est-il important de garder en soi un jardin secret ? Et dans ce cas-là, est-ce mentir que de ne point en parler ? Ou bien est-ce tout simplement s'accorder le droit d'avoir un espace rien qu'à soi, un espace qui n'appartient à personne d'autre qu'à soi ?

vendredi 10 juin 2016

Un geste d'amour

C'est parfois un geste d'amour de ne pas retenir l'autre et de le laisser partir.

mercredi 8 juin 2016

« Le bonheur de s'être connus et appréciés »

« A la tristesse de savoir qu’on ne se reverrait plus, nous substituions le bonheur de s’être connus et appréciés »
-> Eric Emmanuel Schmitt

Ces mots disent tout. Se souvenir des bons moments passés ensemble, tout en sachant que ces moments ne se renouvelleront pas. Cela me rappelle les mots de France Gall lors d'une émission de télé qui lui était consacrée où elle s'exprimait à ce moment-là sur la mort de Michel Berger. Elle disait qu'elle avait eu de la peine bien sûr, mais elle disait aussi qu'elle avait eu de la chance d'avoir pu vivre et partager ces si belles années avec lui. J'avais aimé ces mots et cette façon de penser. Ne pas rester dans la tristesse, l'amertume, si l'autre disparaît ou décide de partir vers un nouvel horizon. Toujours se rappeler des bons souvenirs et de la chance que l'on a eue de pouvoir les vivre. De penser ainsi permet certainement de mieux rebondir après le décès d'un proche ou lors d'une séparation.

lundi 30 mai 2016

Un petit jeu sans conséquence

Hier soir, j'ai regardé un film à la télé : "Un petit jeu sans conséquence". L'histoire : Sur l'idée de sa mère, Bruno invite des amis à passer un dernier week-end dans la maison familiale avant que celle-ci ne soit vendue. Une dernière fête en somme dans ce lieu. Bruno et Claire, en couple depuis douze ans, laissent croire à leurs amis qu'ils vont se séparer. Par jeu, par amusement, pour voir les réactions. La machine est lancée et les réactions sont tout autres que celles qu'ils avaient imaginées. En fait, personne ne semble étonné : "De toute façon, vous n'étiez pas faits pour vivre ensemble". "Tant mieux, Claire, je ne l'aimais pas !". "Oui, mais moi, (la meilleure amie de Claire) j'ai couché avec Bruno, je peux le dire maintenant !", etc, etc. Les langues se délient. Les critiques fusent. Les secrets se dévoilent. Après tous ces mots, toutes ces révélations, le doute s'immisce en Claire : "Et s'ils avaient raison, si vraiment nous n'étions pas faits pour vivre ensemble !" Bruno l'assure que si, mais elle n'en est plus convaincue. Serge, ami et ancien rival de Bruno, profite de la brèche, et drague Claire. Bruno ne se rend compte du désastre que lorsqu'il voit partir Serge en moto avec Claire derrière lui. Un petit jeu sans conséquence, pensaient-ils, mais qui a brisé leur couple, un couple qu'il croyait pourtant solide. Comme quoi il ne vaut mieux pas jouer en amour, c'est bien trop dangereux, on croit être à l'abri, et puis... cela n'arrive pas qu'aux autres... Et même si leur histoire est très différente de celle qui est racontée dans ce film, je pense fort à eux ce soir...

samedi 28 mai 2016

Les mots que l'on a dits...

Les mots que l'on a dits (ou écrits) sont irreprenables. Ils ont parfois été pensés dans la colère ou le dépit, mais ils ont été dits. Ils sont dans la mémoire de l'autre, on ne peut pas les en retirer. On aura beau ensuite s'excuser, regretter, ils seront toujours là, car même si l'autre n'est pas rancunier, il n'effacera pas ainsi de sa mémoire les mots qui l'auront blessé. Et une relation, quelle qu'elle soit, amoureuse ou amicale, en souffrira amèrement. Alors soyons prudents dans le choix des mots que nous utilisons...

jeudi 26 mai 2016

La marche, la nature, l'amitié

La marche, la nature, l'amitié... Cet après-midi, je suis allée marcher avec une amie. Il faisait beau, il fallait en profiter. La chaleur nous a tout de même un peu surprises, mais nous avions emporté chacune une bouteille d'eau, et heureusement car nous nous sommes un peu perdues, nous avons rallongé la marche d'une trentaine de minutes environ. Ce soir, je suis détendue, une bonne marche de deux heures et demi, cela vous calme, et de plus j'ai pris de jolies couleurs. Bref, une bonne journée ! et il faut le dire. (sourire)

mercredi 25 mai 2016

Il y a des amours...

Il y a des amours que l'on pensait solides et qui s'écroulent du jour au lendemain.
Il y a des amours que l'on pensait fragiles et qui se renforcent avec le temps.
En amour, il vaut mieux ne pas penser...

vendredi 20 mai 2016

Le temps d'avant

Même si cela ne sert à rien, même s'il faut se tourner vers l'avenir, même s'il faut aller de l'avant, il est légitime et normal de regretter parfois le temps d'avant... non ?

Les voix. Pourquoi cette sélection ?

Des personnes disparues, ou que j'ai perdues de vue, ont laissé en moi leurs voix, je peux les entendre intérieurement. Mon frère, par exemple, je crois que je n'oublierai jamais sa voix. Certaines voix, aussi, que je reconnaîtrais entre mille. Par contre, il y en a que je n'arrive pas à me remémorer et que je ne serais pas sûre de reconnaître si j'avais l'occasion de les entendre au téléphone, par exemple.
Pourquoi se rappelle-t-on de certaines voix et pas d'autres ? Pourtant certaines des personnes dont je n'arrive pas à me rappeler la voix ont marqué une période de ma vie, ont été très proches de moi. Alors pourquoi cette sélection ?...

jeudi 19 mai 2016

les aimer encore plus fort...

Nous voudrions que les personnes que l'on aime soient heureuses et ne souffrent pas, mais nous ne pouvons pas les protéger de tout, nous n'avons pas ce pouvoir. Nous pouvons juste les aimer encore plus fort.

mardi 17 mai 2016

Je pense qu'il est impossible...

Je pense qu'il est impossible de comprendre l'autre si l'on n'a pas vécu la même chose. Il faut vraiment passer par la même épreuve pour comprendre ce qu'a pu ressentir celui qui l'a déjà vécue. Tant que cela ne nous concerne pas vraiment, nous compatissons, bien sûr, et c'est déjà bien, mais nous ne nous rendons pas compte de l'ampleur de l'événement et des conséquences qu'il peut avoir, ou de la douleur qu'il peut provoquer.

mercredi 11 mai 2016

Tout est une question de choix

La vie est une succession de choix. C'est vertigineux, quand on y pense, toutes ces multiples branches qui s'offrent à nous. La vie, en fait, est un immense arbre, avec ses ramifications, ses directions. Il n'est pas toujours évident de choisir. Ferons-nous le bon choix ? Ne regretterons-nous pas ? Pourra-t-on faire marche arrière, et s'engager éventuellement dans une autre voie ? Un fait est sûr, c'est que nous ne pourrons jamais tout tester et que forcément des opportunités, des personnes, nous échapperont. C'est ainsi, il faudra l'accepter. Nous aurons à faire des deuils, des concessions, nous aurons peut-être des regrets. Il nous sera bien sûr possible à certains moments de notre vie de bifurquer et de prendre une autre direction, et puis peut-être une autre, mais vu le nombre incalculable de directions, de possibilités qu'il existe, il faudra toujours faire un choix. Mais il faut se dire que dans les choix que nous ferons, nous aurons des satisfactions, nous connaitrons des joies avec les personnes qui se trouveront sur notre chemin et finalement que nous aurons choisies de par nos choix premiers.

Je ne sais pas pourquoi depuis quelques temps, je pense à toutes ces possibilités, à toutes ces personnes, que nous ne connaitrons jamais, ou que nous perdrons de vue, parce que nous prendrons une autre direction, ou bien parce que ce seront elles qui prendront une autre direction.
Je ne me prends pas la tête avec ça, mais cela me questionne actuellement. Peut-être parce qu'il y a du changement dans l'air...

 Photo trouvée ​ ici.

mardi 10 mai 2016

On ne devrait pas s'attacher...

On ne devrait pas s'attacher, on souffrirait moins. Je dis ça mais je suis incapable de ne pas m'attacher...
Et vous ?

dimanche 8 mai 2016

... peut se briser en une seconde...

Nous ne pouvons pas tout contrôler, de toute façon la vie se charge de nous rappeler que nous vivons dans un monde d'impermanence et que ce qui nous semblait acquis, peut se briser en une seconde, en un mot, un éclat, et dans ce cas-là, nous ne pouvons rien y changer...

vendredi 6 mai 2016

Le regard des autres

Les gens sont tellement soucieux du regard qu'on peut leur porter qu'ils ne voient personne à part eux.

lundi 2 mai 2016

Les regrets ne servent à rien

Il ne faut jamais regretter les moments heureux qu'on a eu la chance de vivre lorsque ceux-ci prennent fin. Car oui, c'est une chance d'avoir pu les vivre. Ils se terminent ? d'accord, mais c'est pour laisser la place à d'autres qui seront peut-être encore plus beaux. De toute façon, on sait bien que les regrets ne servent à rien. Et le passé ne reviendra pas. Il faut avancer, et rebondir, rebondir ! car la Vie est là !

samedi 30 avril 2016

Rencontre

Il est venu à ma rencontre, magnifique, fier, puissant. J'ai posé ma main sur son museau. Nous nous sommes regardés un moment. Nous avons communiqué. Puis je l'ai quitté, emportant avec moi son souvenir...

La lecture de certains ouvrages...

La lecture de certains ouvrages nous aident à traverser certaines périodes difficiles de notre vie, ils nous aident à comprendre et à accepter, ils nous aident parfois aussi à dédramatiser. Ils nous redonnent de l'espoir et un peu de baume au coeur. C'est comme si ces livres avaient été écrits pour nous. D'ailleurs, ne se mettent-ils pas soudain en évidence sur le rayon de la librairie ? Ou bien peut-être étaient-ils déjà là, mais nous ne les avions pas remarqués, car à l'époque pas sensibilisés par leur titre, leur contenu ? N'empêche, ils se présentent à nous, et les lire, même si cela ne résout rien, nous fait du bien et c'est toujours bon à prendre.

vendredi 22 avril 2016

Je crois aux miracles...

Ce soir, il avait du mal à trouver le sommeil, la pluie faisait du bruit sur le velux. - Je n'aime pas entendre ce bruit, comment on fait pour l'arrêter, mamie ? Je lui ai dit qu'on ne pouvait pas l'arrêter, qu'il ne l'entendrait plus lorsqu'il dormirait. Et comme il n'arrivait pas à comprendre qu'on ne puisse pas l'arrêter et qu'il continuait à me questionner, je me suis allongée sur le lit à côté du sien pour qu'il soit moins inquiet et qu'il arrive à s'endormir. Il tournait à droite, à gauche, il me regardait, il écoutait, il touchait sa main inerte, il jouait avec ses doigts. Je le couvais de mon regard. Et puis enfin, il s'est arrêté de bouger, j'ai entendu son souffle devenir régulier, il s'était enfin endormi. En le regardant, je me disais, comme je l'aime cet enfant, et comme je donnerai cher pour qu'il retrouve ses facultés mentales et physiques. Je me disais aussi que si j'arrivais à prier très fort tous les jours, en demandant de l'aide à ma mère, ma belle-mère, mon frère et tous les autres, peut-être qu'un miracle se produirait. Je crois aux miracles...

dimanche 17 avril 2016

Je dois vous avouer...

Je dois vous avouer que j'aime beaucoup ce nouveau blog. Jusqu'à présent, peu de visiteurs ont trouvé la porte pour y accéder mais cela n'entache en rien mon plaisir de venir y déposer des mots. Et puis même si je n'ai que quelques visiteurs, cela me suffit, je n'en demande pas plus, et je les remercie chaleureusement de venir jusqu'ici.
J'aime beaucoup ce blog, disais-je, j'aime cette verdure, ces arbres, ce décor, je m'y sens bien, je m'y sens en paix. J'aime ce sentier, étroit mais pourtant engageant, j'aurais envie de l'emprunter et de le suivre, tout en ne sachant pas où il m'emmènerait, un peu comme dans un rêve. Ce paysage a un réel effet sur moi. Peut-être aura-t-il un effet sur les mots que je déposerai ? A voir...

mercredi 13 avril 2016

Nos propres pas

Il faut parfois oublier ce que l'on nous a appris, afin de tracer nos propres pas.

Profitons

Profitons de chaque minute, de chaque seconde, de chaque instant, car la vie passe à une allure folle...

vendredi 8 avril 2016

Il y a des soirs où le manque est là...

Il y a des soirs où le manque est là, il y a des soirs plus que d'autres, où les absents me manquent. Je me mets à penser à eux, à me remémorer le temps où ils étaient là. Je regarde quelques photos. J'aurais tant envie de leur parler, d'ailleurs je le fais intérieurement, de leur écrire, de les toucher. Il y a des soirs où la nostalgie s'installe, des soirs où le manque resurgit. Je pense que même si nous pensons avoir fait le deuil de ces personnes, de ces moments passés avec elles, n'empêche, n'empêche nous aimerions bien qu'elles soient là, avec nous. Ce soir, je pense à ces personnes, à certaines de ces personnes. Mais je sais aussi que demain, la maison sera pleine de joli monde, les enfants, les petits-enfants, et cela me console et m'apaise.

La guérison

Elle mériterait vraiment de guérir, de s'en sortir, elle déploie tellement d'énergie et de courage depuis quatre ans pour enrayer cette maladie. Je lui envoie plein d'amour, et je lui souhaite de tout mon coeur et de toute mon âme, la guérison.

jeudi 7 avril 2016

Le vert, couleur de la guérison

J'ai peut-être enfin trouvé le décor de mon nouveau blog. Depuis que je l'ai créé, je n'arrête pas de changer. Mais je pense que cette fois-ci, ce sera le bon. Enfin, au moins pour quelques temps... (sourire)
C'est marrant (si l'on peut trouver cela marrant...) parce que le "vert" n'est pas une couleur que j'ai l'habitude d'utiliser. Je ne porte jamais de vêtements verts, peut-être parce que la couleur verte ne me va pas au teint. Je plaisante, mais c'est un peu vrai pourtant. En fait, depuis quelques temps, je me suis mise à aimer la couleur verte. Pourquoi ? parce que j'ai appris qu'elle représente la couleur de la guérison. D'ailleurs, lorsque je donne des soins reiki, j'envoie mentalement de la lumière verte sur la partie malade. La couleur verte est la couleur du chakra du coeur, c'est sans doute pour cela qu'elle est chargée de guérir. Je ne donnerai pas plus d'explications, mais vous saurez ainsi pourquoi j'ai choisi cette couleur, mes nombreux visiteurs... (sourire)
Et puis, le vert est la couleur de la Nature, des arbres, des forêts, des collines, des prés !

mercredi 6 avril 2016

Savoir recevoir sans culpabiliser

Lorsqu'une personne nous donne quelque chose, cela ne veut pas dire forcément qu'elle attend qu'on lui donne quelque chose en retour. La personne peut donner juste pour nous faire plaisir, et de ce fait se faire plaisir à elle en même temps. Savoir recevoir sans culpabiliser, cela s'apprend. Je crois que j'ai appris...

Mon image, mon sourire

Il est difficile parfois d'être en accord avec son image. La preuve, je change sans arrêt ma photo de profil, vous l'avez peut-être remarqué, ou peut-être pas. J'ai du mal avec mon image, avec mon sourire notamment, et ceci depuis que je suis gamine je crois. Petite, je ne souriais jamais. Lorsque je regarde les nombreuses photos que mon père a faites de moi, je suis sérieuse, bien trop sérieuse pour une petite fille. Et maintenant, lorsque je souris, j'ai l'impression parfois de faire un sourire-grimace, c'est-à-dire non spontané, un sourire figé, un faux sourire. Par contre, et cela me rassure, sur certaines photos, notamment lorsque je suis avec mes petits-fils, ou bien encore lors d'un événement qui me touche vraiment, comme sur cette photo de profil où je me trouve avec une vieille cousine que je n'avais pas revue depuis très longtemps, je le vois enfin ce sourire spontané et heureux, et cela me fait du bien. (vrai sourire)

dimanche 3 avril 2016

On peut évoluer...

On peut évoluer parce que l'autre évolue, mais on ne peut pas changer pour faire plaisir à l'autre.

Les habitudes

Lorsque nous avons tendance à vouloir renouer avec d'anciennes habitudes, il faut alors bien se remémorer pourquoi nous avions décidé de les abandonner, il devait y avoir une bonne raison et cela peut donc aider à y voir plus clair, et décider si oui ou non il est bon de les reprendre ou non...

Un nouveau blog !

Un nouveau blog ! Et oui, encore un ! Mais celui-ci va remplacer « Des mots pour le dire » dont je vous ai annoncé la fermeture prochaine. Il sera sensiblement identique mais pas tout à fait, il n'aura pas le même sens pour moi en tous cas. Je vais laisser les mots venir s'y déposer, au fil des jours, au gré de mes pensées, et puis je verrai bien ! (sourire)