vendredi 30 avril 2021

Le calme est revenu

Après une semaine passée à l'hôpital, après avoir passé divers examens et prises de sang, après une semaine d'inquiétude pour ses parents, pour nous, Noé a pu rentrer chez lui cet après-midi. 

Apparemment, il aurait eu une intoxication médicamenteuse (il a un traitement lourd pour notamment ses crises d'épilepsie) ou alors une trop forte pression intracrânienne, ou bien encore un mélange de ces deux facteurs qui aurait provoqué cet état semi comateux.

Même si ses parents auraient aimé avoir une explication précise, le principal est qu'il va bien maintenant. Mais il lui faudra du repos bien sûr, il est encore bien fatigué. 


MERCI à vous pour vos mots de soutien et de réconfort,
ils m'ont aidée et fait beaucoup de bien. 

mardi 27 avril 2021

Inquiétude

Depuis vendredi soir, mon petit-fils Noé est à l'hôpital. 
La semaine dernière, nous avions Noé et Ruben à la maison, et tout se passait bien. Mais jeudi, en fin de journée, Noé s'est plaint d'avoir mal à la tête et il s'est mis à vomir. Nous avons pensé qu'il avait une gastro, Noé touche à tout lors des balades, entre autres aux poubelles. Le vendredi, encore des vomissements et une grosse fatigue, il a dormi une bonne partie de la journée. Le soir, les parents sont arrivés et inquiets de voir Noé si fatigué, ont appelé le 15. Les pompiers sont arrivés, ont fait les premiers examens, et vu les antécédents de Noé, l'ont emmené à l'hôpital Nord à St Etienne. Et de là, le samedi, Noé a été transféré à l'hôpital mère-enfant à Bron où il est suivi depuis son accident de santé. Depuis, Noé passe tout un tas d'examens, les médecins n'ont pas encore trouvé la raison de ces vomissements, de cette fatigue intense et de cette somnolence. Il n'a pas d'appétit, et dort beaucoup. Cet après-midi, il doit passer un électroencéphalogramme complet d'une durée de trois heures. Nous espérons que cet examen pourra donner une explication. Car après avoir pensé à une gastro, ensuite à un problème neurologique, les médecins pensent maintenant que ce pourrait peut-être être dû à un médicament antiépileptique trop fort qu'il prend depuis janvier, ou alors à des crises passées inaperçues. Enfin bref, tout n'est qu'incertitude et inquiétude à l'heure actuelle, mais nous gardons espoir malgré tout, Noé en a connu d'autres, faisons confiance en la médecine et en lui aussi.

mardi 6 avril 2021

Marie-Laure et moi, souvenirs...

Lorsque j'étais en classe de CM1, j'habitais alors à Ecully, j'avais une copine un peu délurée qui s'appelait Marie-Laure. J'ai toujours eu des copines un peu délurées, moi la petite fille trop sage. 
Marie-Laure adorait faire des bêtises. 

Un jour, alors qu'il avait beaucoup plu, elle s'était amusée à mettre l'un de ses pieds dans la boue, la chaussure y était restée engluée ! Il avait fallu qu'elle se déchausse pour pouvoir l'en extraire. Je vous laisse imaginer l'état de la chaussure. Elle redoutait de rentrer et de subir la colère de son père, qui, d'après ses dires, était très sévère. Elle me disait qu'il allait falloir qu'elle se mette à genoux pour demander pardon. Moi qui avais des parents assez laxistes, cela m'effrayait de l'imaginer et si je devais aller chez elle, je priais pour qu'il ne soit pas là.

Une fois, alors qu'un cirque s'était installé dans le quartier où nous habitions l'une et l'autre, elle m'avait entraînée avec elle pour aller voir les animaux en cage et les chapiteaux. Jamais je n'aurais osé y aller si elle ne m'avait pas convaincue qu'il n'y avait aucun danger. Je pense d'ailleurs que nos parents nous l'auraient interdit et que nous aurions eu une grosse semonce s'ils l'avaient appris.

Une autre fois, alors que nous étions invitées chez elle pour un goûter, et que nous jouions à cache-cache, j'avais voulu me cacher dans le garage. Grand mal m'en avait pris car je me retrouvai face au chien loup qui y était fermé. Me renversant, il surgit alors en aboyant. Heureusement, la maman de Marie-Laure n'était pas loin, elle arriva rapidement pour rattraper son chien. Plus de peur que de mal, car le chien ne m'avait pas mordue. Je m'étais juste un peu fait mal en tombant. Le chien s'appelait Milord, je m'en souviens encore.

Lorsque nous rentrions de l'école, elle s'amusait à sonner aux portes des maisons et à partir en courant ! Et moi je courais encore plus vite qu'elle pour que l'on ne pense pas que ce soit moi la fautive. Une seule fois j'ai dû le faire, encouragée par Marie-Laure, mais je n'ai jamais recommencé, ce n'était pas pour moi.

Pour anecdote, les enfants continuent à sonner aux portes. Récemment encore le petit-fils de la voisine a sonné au portail, et s'est vite enfui, nous l'avons aperçu (sourire). Qu'il y ait encore des enfants farceurs, c'est réjouissant je trouve (sourire).


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