Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Les nuits également.
La nuit dernière, j'ai rêvé de mon frère. Tous les ans, en novembre, il vient me visiter. Jusqu'au 30. Comme s'il savait (il le sait) que ce mois, cette date, sont encore douloureux à passer. Il vient m'accompagner, me rassurer, me dire que tout va bien. Et ensuite il s'éloigne à nouveau...
Cela va bientôt faire sept ans qu'il est parti...
Je ne sais pas si un jour on se fait à l'absence d'un être aimé.
Brel disait : "On n'oublie rien, on s'habitue c'est tout"...
On s'habitue simplement à l'idée que la blessure ne se refermera pas. Qu'un rêve, une odeur, une photo la fait se rouvrir. Alors on pleure un peu...beaucoup...
RépondreSupprimerEt puis on pleure un peu moins. Mais l'absent est toujours là. Il suffit de le savoir, de l'accueillir. Et de préparer l'onguent pour panser la plaie quand elle suinte.
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Oui, l'absent est toujours là, l'absence se fait toujours sentir, mais c'est ainsi. J'ai la chance de retrouver toutes ces personnes aimées et disparues, dans mes rêves, et de pouvoir leur parler et les serrer dans mes bras. Consciente que je rêve, j'en profite le plus possible.
SupprimerBonne fin de soirée, Célestine. Bisous.
Bonjour, Françoise.
RépondreSupprimerJe te lis et comprends.
J'ai décidé, pour ma part, de supprimer, de forcer l'oubli de certaines dates.
Par chance, elles ne se juxtaposent pas avec d'autres, heureuses.
Bonsoir Rom
SupprimerOui, je sais que tu me comprends.
Tu as peut-être raison. Après tout, chacun fait comme il peut et comme il le sent aussi.
Bonne soirée à toi. Bises.
Je crois que Brel avait raison…
RépondreSupprimerEn quelque sorte l'absent demeure présent.
Oui, Pierre, Brel avait raison.
SupprimerMerci. Bonne soirée.
Toi,
RépondreSupprimerJe te rejoins dans ton approche...
Neuf ans sont passées depuis le départ de ma petite sœur...
Je pense toujours à elle... au cœur de la nuit...
On s'habitue...
Je sais que tu as été touché, toi aussi, par le départ de ta petite soeur, Gilles, et que tu comprends ce dont je parle.
SupprimerBises, et bonne soirée.
L'habitude remplace t-elle le chagrin? Elle l'habille, c'est tout!
RépondreSupprimerTrès joliment dit, Alezandro. Merci.
SupprimerC'est beau qu'il vienne t'aider... Et je ne crois pas qu'on s'habitue mais on s'y fait, sans que la douleur disparaisse. Elle n'a plus rien à voir avec l'arrachement initial, qui lui est consommé. Mais elle est un manque, comme un bras ou une jambe ou une partie des souvenirs qu'on aurait perdus.
RépondreSupprimerMoi il m'arrive, furtivement, de trouver un angle excitant à la mort (la mienne) : on se retrouvera. Je ne sais pas comment mais ça me paraît évident...
Courage en ce long mois... mais il te le dit : tout va bien!
Oui, Edmée, comme un manque, une partie de nous qui n'est plus là.
SupprimerJe pense parfois à ces personnes âgées qui se demandent ce qu'elles font encore là, et qui aimeraient tant rejoindre leurs compagnons, leurs enfants, ou autres personnes aimées, et je les comprends.
Oui, tout va bien, Edmée. :-)
Je te comprends Françoise...Il sait que c'est encore très douloureux pour toi.
RépondreSupprimerJe doute qu'on s'habitue un jour à la perte d'un être aimé :(
Bonne soirée Françoise
Bisous
Je doute moi aussi, Ange.
SupprimerBonne soirée à toi aussi et merci.
Bisous.