La nuit, je foule des terres qui n'existent pas.
La nuit, je croise des personnes qui n'existent pas.
Mais qui me sont pourtant si familières.
La nuit, je ris aux larmes, je souris, je crie de rage, je pleure.
La nuit, j'escalade des parois verticales facilement et sans vertige.
Je gravis des escaliers, des échelles, et j'arrive tout en haut, très haut et je me sens bien.
La nuit, je descends aussi dans les profondeurs de la terre et de l'inconnu.
Je retrouve ma mère, mon frère, parfois mon père.
Je les serre fort dans mes bras, je leur parle, je les touche, je les embrasse.
Je frôle leurs visages du bout des doigts et je sens la douceur de leur peau.
La nuit, j'ai tous les sens en éveil, je m'émerveille de la beauté qui m'entoure.
Des paysages incroyablement beaux et fantastiques s'offrent à mes yeux.
Je sens le goût de toute chose, je ressens la moindre émotion, je savoure à l'infini le moment présent.
La nuit, je m'échappe de mon corps, je rejoins un autre monde.
La nuit, une vie parallèle où je suis moi, sans être moi...
Comme je te comprends, la nuit il se passe beaucoup de choses ailleurs où l'on va quand le corps se repose et que l'esprit vagabonde.
RépondreSupprimerAlors la nuit on revit un peu on se voit différemment mais hélas le matin tout redevient comme avant. Double vie et combien différente, normal que le matin parfois on se sente fatiguée....
Cela dépend, Marie. Mes rêves ne me fatiguent pas, au contraire, ils enrichissent mon quotidien. Et puis, sont-ce vraiment des rêves ou bien une autre réalité ?... :-)
SupprimerBonne fin de journée à toi, bisous.
La nuit est un autre monde !! Et si l'on vivait ainsi dans plusieurs mondes ?
RépondreSupprimerC'est la question que je me pose régulièrement, Daniel...
SupprimerBonne fin de soirée à toi, et une bonne nuit ! :-)
C'est magnifique d'avoir des nuits aussi remplies :) Moi je rêve moins ces dernières années, mais j'ai parfois des nuits très remplies aussi. J'y embrasse des Indiens que j'ai aimés autrefois (oui, je sais... mais apparemment c'est pas vraiment ma faute, hein...), je vole (en l'air, rien à voir avec Arsène Lupin), je vois ma mère aussi... C'est toujours magnifique en tout cas de m"éveiller avec ces souvenirs!
RépondreSupprimerTu as des nuits bien remplies toi aussi, Edmée ! et en charmante compagnie. :-)
SupprimerUne belle et douce nuit à toi ! Bises.
Eh bien, tu as des nuits bien remplies,
RépondreSupprimerpas étonnant que pendant la journée
tu contemples et médites
;-)
(rire) Eh oui, Pascal, il faut bien que je me repose ! :-)
SupprimerBonne fin de soirée, et une belle nuit.
Tu as bien de la chance, moi je ne me souviens que des cauchemars. En général je perds ou je casse mon appareil photo. Ça m'est arrivé de plein de manières différentes !
RépondreSupprimerC'est joli ce que tu as écrit là...
Il m'arrive à moi aussi de faire des cauchemars, Pastelle, mais de moins en moins souvent. Et c'est tant mieux ! Casser ton appareil de photos ? Oh oui, quel affreux rêve ! :-)
SupprimerMerci à toi. Belle fin de journée.
Si la nuit, le sommeil, et les rêves n'existaient pas, il faudrait les inventer.
RépondreSupprimerChaque nuit est unique et nous emmène là où nous ne choisirions pas d'aller.
Chaque nuit on perd le pouvoir de vouloir maîtriser la vie.
On y apprend l'abandon aux réalités de nos fantasmes, de nos mystifications rationnelles, où l'on se croit tout pour ne pas être la vérité du réel.
Merci pour ce beau texte en forme de méditation poétique. Et pour la belle photo qui l'accompagne.
Oui, Alain, la nuit, c'est le lâcher prise, c'est la perte de contrôle ! Nous ne maîtrisons plus rien. Quoique... il m'arrive parfois de diriger mon rêve. Je sais que je rêve, alors avant de me réveiller j'en profite vite pour embrasser une personne, par exemple ma mère, la prendre dans mes bras... Mais si c'est si bon...
SupprimerMerci pour tes mots, Alain, c'est gentil.
Belle fin de journée à toi.
C'est yoganidra : "diriger mon rêve".
SupprimerPratique de haut vol :-)
Bonne journée.
Alban
Le yoga nidra ? Non Alban, je ne pense pas pratiquer le yoga nidra. Mais c'est vrai que cela lui ressemble (sourire). Je parlerais plutôt de rêve lucide. Mais ils sont tout de même rares les rêves que je peux "diriger", et en principe je préfère laisser libre cours à mon inconscient, je préfère les surprises. :-)
SupprimerBonne soirée, Alban.
voilà des nuits bien remplies et merveilleuses...Moi, je ne me souviens de rien. Ou je dors profondément ou je tourne et retourne en cherchant la position idéale pour retrouver le sommeil ou j'écoute la radio
RépondreSupprimerPas de rêves pour toi, alors, Gazou ? Et pas de cauchemars non plus alors ! :-)
SupprimerOui, certaines personnes ne se souviennent pas de leurs rêves, je ne sais pas à quoi cela est dû.
Belle fin de journée.
La nuit, on ne triche pas... :)
RépondreSupprimerOnirique texte empreint de poésie et superbe photo, bravo Françoise !
Bonne soirée. Bisous.
La nuit, en effet, nous ne trichons pas, Julie.
SupprimerC'est d'ailleurs sans doute pendant la nuit que nous sommes le mieux nous-mêmes. :-)
Bonne soirée aussi. Bisous.
Ce texte bien rythmé, inspiré, très poétique, est profondément touchant. Il allie l'élégance formelle à la profondeur du thème : que ferions-nous, qui serions-nous si nous ne pouvions pas vivre cette autre existence, la nuit ? Dans le sommeil, il me semble que j'abandonne les rênes de ma vie à quelqu'un qui n'est pas tout à fait moi, quelqu'un de plus libre, plus sauvage, plus sage - qui sait ? - malgré tout ce qu'elle ose. Je me souviens moins que toi de mes rêves. Quand j'en trouve un le matin, je prends ça comme un privilège. Belle journée, Françoise.
RépondreSupprimerOui, c'est tout à fait cela, Dad. La nuit, nous laissons place à notre inconscient qui nous connaît mieux que nous-mêmes, il ne contrôle rien, il ne censure rien. Le matin, je me rappelle d'une bonne partie de mes rêves. Et si parfois, dans la nuit, j'ai peur d'en oublier un qui me paraît important, je me concentre sur lui un moment pour ne pas l'oublier, et le matin il est là, dans ma tête. J'ai toujours beaucoup rêvé, et dans mes rêves j'ai toujours eu un imaginaire très développé. :-)
SupprimerBonne soirée, ma chère Dad.
la nuit, à l'instar d'Alain Bashung, je ne mens pas...
RépondreSupprimerLa nuit, à l'instar de Salvatore Adamo, je ne deviens pas fou...
La nuit, à l'instar de Johnny, je ne la retiens pas. Nom moi, la nuit ,je dors d'un sommeil de plomb et je ne me souviens que très rarement de mes rêves.
Parfois si fort, qu'au matin, j'ai du mal à démêler le rêve de la réalité.
Bonsoir Xoulec
SupprimerMerci pour ces trois chansons que je viens d'écouter avec plaisir. :-)
J'ai un très bon sommeil moi aussi, mais il n'empêche pas les rêves, et c'est tant mieux ! :-)
Bonne soirée à toi, bises de ma campagne.
Texte sublime; vos mots me parlent. Merci pour vos généreux partages. Bon dimanche.
RépondreSupprimerMerci beaucoup, Lewerentz ! Vos mots me touchent. :-)
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