Hier après-midi, alors que je me trouvais à la caisse d'un grand magasin dans la file d'attente, j'ai admiré la patience des clients, admiré au bon sens du terme.
Il y avait deux caisses d'ouvertes, et l'une d'elles était tenue par une stagiaire ou une débutante.
La pauvre, elle s'en voyait, elle ne comprenait pas ce qu'il fallait faire, elle avait bloqué sur quelque chose, elle était franchement perdue.
L'ancienne avait beau lui expliquer, aller vers elle pour lui faire voir, la petite jeune n'y arrivait pas.
Cela a duré un bon moment, mais pas un mot de la part des clients.
Je les observais, et intérieurement, je leur disais : bravo !
J'ai du mal à supporter les râleurs, les clients qui se permettent de faire des remarques désagréables, désobligeantes, qui soupirent, etc.
Je me mets à la place des caissières qui font un travail fatigant et qui doivent en plus subir la mauvaise humeur de ces gens-là.
Et là, franchement, hier, j'ai été étonnée de ce silence et de cette patience.
Il y avait une bonne énergie et franchement, cela m'a fait du bien. :-)
Merci beaucoup de raconter cette jolie histoire. Individuellement ou ensemble, nous avons le pouvoir de soutenir par la pensée, le sourire, le silence, la patience, les encouragements -même muets- des personnes en difficulté et c'est tellement satisfaisant pour chacun des participant.e.s
RépondreSupprimerBon week-end.
Merci Chantal. Oui, c'est satisfaisant et important de le faire.
SupprimerBon week-end aussi.
C'est vrai que ça arrive, et ici à Liège les gens sont habituellement patients, et "prennent leur temps" quand c'est leur tour. Parfois certains exagèrent en faisant durer leur tour, racontant leur vie en commençant par leur prime enfance, mais personne ne bronche. Sauf les Bruxellois qui râlent en se demandant comment on peut vivre comme ça :D
RépondreSupprimerBonne journée - ici elle commence fraichement!
Oui, bien sûr, lorsque des clients racontent leur vie, c'est un peu agaçant, mais ce n'est pas la faute de la caissière dans ce cas-là. Elle est souvent obligée de "subir" (sourire).
SupprimerC'est tout comme lorsqu'il y a un embouteillage et que les gens se mettent à klaxonner ! Ils pensent peut-être que cela va résoudre le problème ? (sourire)
Chez moi, ce soir, de la pluie et du froid. Brrr... Tenons-nous au chaud ! :-)
Bonne soirée et bon week-end, Edmée.
Coucou Françoise,
RépondreSupprimerje pense qu'il y a une prise de conscience de la part des gens. Le stress au travail, est devenu un fléau. Certains clients se sont probablement mis à la place de la caissière, et ont été " renvoyé " à leur propre stress professionnel, et n'ont pas souhaiter en rajouter. En tout cas, merci de nous relater cette jolie histoire ;-) Françoise, bisous
Coucou Marie
SupprimerOui, les gens savent avoir une attitude intelligente, et c'est plutôt rassurant. :-)
Bonne soirée à toi, et de gros bisous.
Je fais généralement partie des gens patients. En fait, je ne sais même pas s'il faut parler de patience : c'est juste une question de compréhension de ce qui est en train de se passer. Pourquoi exiger toujours les mêmes cadences, pourquoi exiger de la vitesse, puisque des imprévus, des difficultés peuvent surgir n'importe où n'importe quand ? Or, dans ce que tu nous racontes, quelque chose m'interpelle profondément (mais je ne connais pas toute l'histoire) : comment un employeur peut-il mettre "au front" une jeune employée, apparemment encore trop peu formée (d'après ce que tu nous racontes, elle n'était pas apte à remplir sa tâche à ce moment-là), comment peut-il l'exposer au stress de ne pas pouvoir faire face ? Il n'y a rien de plus douloureux que de devoir remplir un devoir sans en détenir les clefs. Cette manière de procéder relève de la maltraitance. Il aurait peut-être suffi d'une ou deux heures d'observation et d'explications derrière une collègue expérimentée pour que la jeune fille acquière les notions qui lui manquaient. Ah ! rentabilité, ah! vitesse, quand vous nous dirigez !
RépondreSupprimerOui, Dad, je n'ai pas compris moi non plus pourquoi il n'y avait personne pour l'aider, elle était vraiment toute seule à devoir se débrouiller. L'autre caissière l'aidait comme elle pouvait mais elle avait aussi une file d'attente assez conséquente et elle devait aussi s'en occuper. Mais elle est tout de même allée vers elle en plusieurs fois, sans râler, sans broncher, tout comme les clients dans la file d'attente. C'était vraiment étonnant cette énergie qui circulait, une énergie compatissante, bienveillante.
SupprimerBonne fin de soirée, et une douce nuit, Dad.
Je pense que j'ai autant de patience que toi.
RépondreSupprimerC'est un boulot tellement dur!!!!!
Souvent, arrivé aux caisses, j'arrive quelquefois à les faire sourire. Je trouve toujours une bêtise à leur dire :)
C'est bien de les faire sourire, elles doivent apprécier je pense. :-)
SupprimerEt cela ne m'étonne pas que tu sois patient, toi aussi, Pascal. :-)
Belle fin de soirée à toi.