« Si quelqu'un arrive et vous décoche une flèche en plein coeur, il ne sert à rien de rester là à hurler après cette personne, il vaudrait beaucoup mieux porter l'attention sur le fait qu'une flèche est fichée dans notre coeur et entrer en relation avec cette blessure. » (Pema Chödrön)
Réflexions suite à cette lecture
Essayer de comprendre pourquoi cette flèche nous cause une telle douleur.
Pourquoi est-ce que nous réagissons ainsi ?
Qu'est-ce qu'elle nous renvoie ?
Que fait-elle résonner en nous ?
Essayer de comprendre ce qu'elle touche en nous, avant de crier après la personne qui nous l'a envoyée.
Ne vous est-il jamais arrivé de vous énerver après quelqu'un, et de vous dire ensuite : mais pourquoi me suis-je énervée ainsi ? Ce n'était pas si grave.
Qu'est-ce que les mots de cette personne ont bien pu toucher en moi pour que je réagisse ainsi ?
En réfléchissant, et parfois en remontant à un pan de notre enfance, nous arrivons à en retrouver la cause.
Le fait que cette blessure soit ravivée par des mots indélicats ou maladroits, nous fait remonter à cette époque où nous en avons souffert.
Il peut s'agir de railleries, de moqueries, d'injustice, ou de toutes autres formes de blessures.
Il est peut-être temps de songer à panser cette blessure, si cela est possible, sinon nous risquons de la traîner jusqu'au bout de notre vie...
Et si s'était une flèche de Cupidon ... :-)
RépondreSupprimerSi c'était une flèche de Cupidon
Supprimerce serait une autre chanson
:-)
Bonne soirée, Pascal.
j'ai pensé comme Pascal...peut-être parce que les piques méchantes m'atteignent plutôt la peau que le coeur...
RépondreSupprimerOu peut-être parce que je suis amoureuse ?
Toujours est)il que ta réflexion est très juste. Le travail sur soi, quand on est hypersensible, je ne te fais pas un dessin: c'est super dur, mais ça paie...
Bisous ma belle âmie qui nous fait toujours réfléchir ;-)
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Une petite pause me fera du bien, peut-être que je me mets à nouveau à trop réfléchir... ;-)
SupprimerGros bisous, Célestine.
C'est vrai que ça fait mal, et que souvent on ne sait pas pourquoi, alors on tend à en vouloir à l'autre (qui, quand même, a voulu nous faire mal, je pense qu'on a le droit de lui rendre la monnaie de sa pièce ... proportionnellement), mais identifier ce qui nous faisait déjà mal en silence, là, justement, n'est pas mauvais. On ne sait pas forcément en "guérir" (on ne guérit pas de tout) mais reconnaître qu'il s'agit d'un point faible, qui devient alors de plus en plus contournable. Mes parents, comme tous les parents, ont dit des choses idiotes, des plaisanteries que j'étais encore trop petite pour prendre comme telles, et qui m'ont empoisonnées, comme par exemple ma mère qui me disait "arrête de courir après les poules avec tes barrates à beurre" (mes barattes à beurre étant mes jambes : je ne mets preque jamais de jupe, encore maintenant, pour cacher "mes barattes" :D Mais je sais que c'est stupide. Ca n'a plus le pouvoir que ça a eu pendant des annnées!
RépondreSupprimerLorsque j'étais gamine, des adultes m'ont également fait des réflexions pas toujours très sympas qui m'ont donné des complexes pendant longtemps. Heureusement que tout finit par s'adoucir et qu'en prenant de l'âge, on s'en fiche un peu, mais les gens devraient faire attention aux mots qu'ils adressent aux enfants, cela reste de toute façon toujours une blessure en eux.
SupprimerBonne soirée, Edmée. Merci pour tes visites que j'apprécie.
Bonjour Françoise,
RépondreSupprimertes mots me parlent beaucoup.
Ce qui est compliqué c'est que souvent, si on réagit de manière disproportionnée, c'est que cela touche quelque chose d'ancien, d'archaïque. Tu emploies d'ailleurs le mot "douleur": c'est le corps qui réagit, plus que la tête. Il est souvent difficile d'intellectualiser ce genre de réaction, mais c'est une bonne chose déjà d'essayer de la relativiser.
Belle journée à toi!
Oui, Ambre, c'est tout à fait cela, ces mots touchent quelque chose d'ancien, que ce soit des blessures, sentiments d'injustice, etc. Nous croyons nous en être débarrassés, cela remonte à tellement longtemps, mais c'est pourtant toujours tapi dans un coin de notre coeur. La personne, par des mots maladroits, a réveillé cette douleur ancienne. Lorsqu'on sait d'où cela provient, il est plus facile de relativiser, à mon avis.
SupprimerBelle soirée à toi, Ambre. Bisous.
Cela résonne bien en moi. Je traverse une période d'introspection et de remise en cause hard!! Pourquoi toutes ces blessures, toutes ces peurs ? Comment mieux gérer ce fardeau ! Ma tête est pleine d'interrogations !
RépondreSupprimerIl y a des périodes, des situations, qui nous font nous remettre en question, ce n'est pas facile, ni confortable, mais si ces questionnements sont là, c'est qu'il y a encore quelque chose en nous qu'il faut revoir, qu'il faut corriger.
SupprimerBon courage, Daniel, pour cette période d'introspection.
belle pensée de Pema Chödron...Mais ce n'est vraiment pas facile
RépondreSupprimerNon, ce n'est pas vraiment facile, Gazou, mais c'est bien d'essayer.
SupprimerBonne soirée.
Une pensée à conserver en mémoire. Ou à afficher dans son bureau, ou sur son ordinateur. D'ailleurs je l'ai gardée, merci...
RépondreSupprimerTant mieux si elle te parle, Pastelle.
SupprimerBelle soirée à toi.