Il y a des périodes particulièrement dures, comme celle que nous vivons actuellement.
Je ne voulais pas trop en parler sur mon blog, mais je me rends compte que j'en ai besoin.
Je fais partie des privilégiés, je ne travaille pas, je vis à la campagne, je suis en bonne santé, etc.
Mais à cela se greffent des situations pas faciles à gérer émotionnellement.
Par exemple, lorsque nous avons des proches hospitalisés pour une maladie grave et à qui nous ne pouvons même pas rendre visite. Des proches qui partiront sans doute sans que nous puissions leur dire au revoir, sans que nous puissions les serrer dans nos bras, des proches que nous ne pourrons même pas accompagner pour ce grand départ vers l'inconnu.
Ce n'est pas facile à gérer émotionnellement, c'est même très dur.
Et puis aussi, lorsqu'on a un fils médecin qui ne se trouve pas au service de pneumologie mais qui reçoit des patients atteints par un AVC et dont on découvre ensuite qu'ils sont contaminés.
Un fils qui risque bien d'être réquisitionné dans les jours ou semaines à venir, car il manque de monde et il y a besoin de bras. Un fils pour lequel on se fait du souci, même s'il nous a rassurés ce matin.
Même si l'on sait qu'il y aura bien une fin à cette pandémie, qu'il en ressortira peut-être de bonnes choses, il n'est pas facile d'avoir le coeur léger en ce moment...
Prenez soin de vous ♥.
Je vous embrasse.
Bonjour Françoise.
RépondreSupprimerIl y aurait tellement de choses à écrire, je me contenterais de te dire "courage", prends (prenez) soin de toi (vous)
Bonjour Rom
SupprimerMerci de ton passage ainsi que de tes mots.
Du courage, oui, il en faudra. De la patience aussi, avant de retrouver la sérénité.
Prenez soin de vous également, toi et tes proches.
Coucou Françoise. Comme je te comprends. Toutes ces inquiétudes qui nous assaillent doivent pouvoir être évacuées et tu fais bien de l'écrire ici. Cela me permet de te dire que je pense bien à toi, même si on ne se connaît pas en vrai. Ton fils va devoir avoir beaucoup de courage et d'énergie pour affronter tout ce qui l'attend. Ta belle-soeur, je crois que tu fais de la méditation avec elle à distance, il ne faut pas arrêter cette belle pratique. Et garder le contact, coûte que coûte. En espérant que tout cela finira le plus rapidement possible. N'oublie pas les petites sculptures que tu as créées, elles sont pleines d'espoir. Et le chat était paisible. Bises alpines.
RépondreSupprimerCoucou Dédé. Merci de tes mots bienveillants. Mon fils est reparti ce matin pour sa lourde semaine à l'hôpital. Ma belle-soeur n'est plus capable de méditer, elle est très faible, aussi nous nous retrouvons un petit groupe tous les soirs à 18h (chacun, chacune chez nous bien sûr) et méditons ensemble pour elle. Mais je peux encore lui téléphoner, des coups de fil brefs mais qui nous font du bien à toutes les deux. Oui, mes petites sculptures. Dommage, elles sont restées à l'atelier, j'aurais dû les rapporter à la maison. Rien que de regarder le chat m'aurait fait du bien. :-)
SupprimerBonne journée à toi, Dédé. Grosses bises.
Garder le contact, même de loin... c'est ce que je fais avec mes enfants!
RépondreSupprimerOui moi aussi je considère que je suis une privilégiée
Je t'embrasse de tout coeur
Oui, Coumarine, et nous avons plein d'outils à notre disposition pour garder le contact. Les vidéos avec les enfants et petits-enfants, c'est bien aussi.
SupprimerMerci à toi. Je t'embrasse fort également.
Françoise. Je suis de tout coeur avec toi.
RépondreSupprimerQuinze jours que nous n'avons pas vu notre Maman. On prend des nouvelles par téléphone...
Lorsqu'on a des parents en maison de retraite, comme il doit être dur aussi de ne pas pouvoir leur rendre visite. Je suis de tout coeur avec toi aussi, Suzame. Je t'embrasse.
SupprimerToutes nos vies sont chamboulées depuis cette arrivée virale extrêmement dure, et nous tentons, chacun(e) à notre manière de vaincre nos difficultés, nos manques, nos absences. Le monde médical est en première ligne et je le félicite pour son dévouement, son empathie, et comprends ses craintes pour famille, et eux-mêmes. Le nombre des personnes atteintes est effrayant et demande ce à quoi nous n'étions pas préparés : un confinement, un isolement qui renforce nos solitudes. En espérant son épuisement le plus rapidement possible, la disparition de ce virus malfaisant voire mortel.... je te comprends Françoise et t'envoie mes pensées les plus amicales, sincères et t'embrasse.
RépondreSupprimerLe confinement et l'isolement sont propices à la réflexion, qu'elle soit optimiste ou pessimiste, et il est dur de garder une zen attitude lorsqu'on a en plus une grosse inquiétude et souci pour une personne malade à qui l'on ne peut pas rendre visite, tout cela se rajoute à cette atmosphère déjà angoissante. Mais ce virus finira bien par s'épuiser, Den, et nous pourrons retrouver plus de sérénité. Merci pour tes mots que je sais sincères. Je t'embrasse très fort.
SupprimerEt pourtant...c'est le coeur léger que l'on allège les lourdeurs du siècle...
RépondreSupprimerCourage, Françoise. La situation est grave mais pas désespérée.
https://youtu.be/K6IctsYgvx8
Bisous belle d'âme
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci pour cette vidéo, Célestine. J'ai commencé à la regarder, je continuerai un peu plus tard. Je sais qu'elle m'apportera un peu de légèreté.
SupprimerBisous à toi aussi.
Il y a des situations terribles en effet, pour les hospitalisés qui ne reçoivent aucune visite, pour les bébés qui naissent seuls, pour les parents de médecins, d'infirmières. Et oui, ça fait du bien de le dire et de penser à eux. Ça concentre les bonnes ondes.
RépondreSupprimerOui, cela fait du bien de le dire et de le partager en pensées avec les autres.
SupprimerMerci Pastelle. Bon après-midi.
Ce qui me pèse le plus, c'est d'être loin de ceux que j'aime et de savoir que nous ne nous reverrons que dans longtemps.
RépondreSupprimerPas de belle table pour les anniversaires, pour Pâques avec notre petite fille, ne pas se voir, s'embrasser, se toucher.
Les retrouvailles n'en seront que plus belles.
Comme toi, j'ai le bonheur de vivre à la campagne, d'avoir un grand jardin, une grande maison. Mais surtout de ne pas être seul.
Cette richesse est énorme.
Prend soin de toi. Bon courage.
Les retrouvailles, oui, lorsqu'elles auront lieu. Pour certaines, il sera trop tard. Mais c'est ainsi, il faut bien l'accepter.
SupprimerOui, vivre à la campagne est un privilège en ces temps de confinement. J'ai une pensée chaque jour pour ces personnes qui n'ont pas cette chance. Ce confinement doit être encore plus difficile pour elles.
Et ne pas être seul(e), oui, une richesse énorme.
Prends soin de toi également, Letienne. Merci.
J'ai le cœur lourd et pourtant privilégiée comme vous.
RépondreSupprimerComme je vous comprends
J'angoisse pour ma fille,son mari et ma petite fille "confinés"à Londres dans un des quartiers les plus touchés
Il nous faut beaucoup de courage et garder le cap envers et contre tout.
Un cousin à moi vit actuellement à Londres. Lui et sa femme s'occupent de leurs petits-enfants, ils ont un logement attenant à celui des parents. Je pense aussi souvent à eux et je comprends votre angoisse, Françoise.
SupprimerOui, garder le cap envers et contre tout.
Merci.
C'est vrai que les raisons de se demander "pourquoi, jusqu'à quand?" sont nombreuses. Je suis en bonne santé et vis seule, donc habituée à la solitude. Mais amoureuse et ne pouvant voir mon bien-aimé qui est en Italie. On se dit "jusqu'à quand"? Tout le monde va bien autour de moi, j'ai de la chance, et je comprends que c'est affreux de ne pas pouvoir rendre visite à ceux qu'on aime. Et de craindre pour son grand garçon. Mais que faire, douce et gentille amie? Se protéger du virus et de ses dégats collatéraux, l'angoisse, l'imagination de ce qui pourrait arriver, le sentiment qu'on n'en peut plus. On en peut encore, jusqu'à ce que ce soit fini... Bises
RépondreSupprimerCertains matins, je me réveille le coeur lourd, la boule au creux de l'estomac. Et puis d'autres, le coeur plus léger. Je ne suis pas la plus malheureuse, loin de là, et j'en suis consciente, mais je ne peux m'empêcher de penser à ces personnes que j'aime et pour lesquelles je m'inquiète.
SupprimerCela doit être long pour toi et ton amoureux, Edmée. :-)
Merci pour tes mots bienveillants et réconfortants. Je t'embrasse.
Françoise, je comprends ta peine et mon commentaire sera d'un bien piètre secours. Pauvre consolation également de se dire que nous sommes nombreux dans l'angoisse et qu'il y a des gens bien plus malheureux que nous puisqu'ils sont obligés d'aller au devant des malades. Mais patience, courage, confiance et solidarité doivent rester nos maîtres mots.
RépondreSupprimerOui, Chinou, ce sont la patience, le courage, la confiance et la solidarité qui feront que le monde arrivera à se débarrasser de ce virus. Gardons espoir.
SupprimerMerci. Prends soin de toi.
Le monde a basculé dans une autre dimension. Bien sûr l'angoisse est là. L'incertitude plane. Le silence qui m'entoure est impressionnant( j'habite en région parisienne). Je ne sors plus mais je ne suis pas particulièrement angoissé. Je sais qu'il faut prendre son mal en patience….Attendre.....Protège toi bien. Une pensée pour ton fils qui vit des moments difficiles !
RépondreSupprimerAttendre, oui. Prendre son mal en patience. Et espérer que les gens comprennent qu'actuellement le confinement est la meilleure solution pour éradiquer ce virus.
SupprimerBon courage à toi, Daniel. Merci.
Restez chez vous et allez travailler.
RépondreSupprimerNe fréquentez plus le marché aéré et paisible(je parle de celui que je connais) et allez vous agglutiner dans les grandes surfaces.
Mettez un masque n'en mettez pas etc etc...
Tout cela est bien compliqué à comprendre parfois...
Ah les injonctions paradoxales...
M'enfin! le soleil est là aussi dopons-nous (pour qui le peut bien sur...) de vitamine D bon marché et tellement bonne pour le moral des troupes.
Ce soir je reprendrai mon ptit vélo pour aller au boulot retrouver "mes" ados confinés.
Pas vraiment facile pour eux l'enfermement...
Prenez-soin de vous les gens
No Pasaran
:-)
Oui, Jean-Jacques, que de propos contradictoires, on ne sait plus que croire et que faire.
SupprimerHeureusement que le soleil est bien présent ces jours, cela aide beaucoup en effet.
Tes ados confinés ? Je ne sais même pas quel est ton métier, Jean-Jacques ?...
Merci. Prends soin de toi aussi.
Bises amicales... et de loin. :-)
18h00 est l'heure où je médite également quasi tous les jours. Je me joindrai en pensées avec Toi et ceux qui te sont chers. Courage, Françoise !
RépondreSupprimerL'heure de la méditation est passée à 20h, Filo Filo. La personne pour qui nous la faisons en a grandement besoin, elle est depuis ce matin dans le coma...
SupprimerMerci à toi.
Pour ces proches laissés crever dans des mouroirs appelés maisons de retraite dont certains on pourrait aider demeurer chez eux ou auprès de nous... alors qu'on n'ose pas déglutir devant les media nos soi-disant regrets :(
RépondreSupprimerFini les temps où plusieurs générations cohabitait sous un même toit.
Quant au confinement, cela ne me demande pas beaucoup d'effort... j'y suis une bonne partie de l'année :)
Je connais quelques amies qui ont pris leur maman chez elles avant que le confinement ne se durcisse. Pour les personnes âgées, qui attendent habituellement leurs enfants avec impatience, le temps doit être très long pour elles.
SupprimerProfite bien alors de ton confinement, Julie. En plus, tu as un charmant petit chiot maintenant pour te tenir compagnie :-) Bisous.
Il faut avoir confiance, notre destin est tracé... Courage, Bisous.
RépondreSupprimerMerci Marie. Belle fin de journée, bisous.
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