Je ne sais pas quand je les ai écrits,
je ne me rappelle plus.
Mais ce que je sais,
c'est qu'ils ont perdu de leur substance.
Sans doute parce que j'ai lâché prise,
sans doute parce qu'un beau matin,
tout cela n'a plus eu aucune importance
- Sinon, merci beaucoup pour tous vos commentaires laissés sur mes billets précédents, je vais vite venir vous répondre, et aussi vous visiter.
Je n'avais pas trop le temps ces jours derniers, car j'avais deux petits gars à la maison qui m'occupaient beaucoup, alors... (sourire)
A très vite !
Je crois, et j'entends fort bien ce que tu dis ma chère Françoise... le temps m'a appris à ne pas demander ni attendre trop... des autres.... il faut lâcher prise, ce qui pour moi signifie vivre l'instant présent, ne pas compliquer les choses, ne pas trop chercher à expliquer... devenir égoïste, vivre dans notre solitude, ce qui ne signifie pas être éloigné des autres, mais laisser vivre les autres comme ils le souhaitent... s'ils s'éloignent ce n'est pas forcément un choix de leur part, peut-être ne te méritent-ils pas ? on peut se ressembler et puis se détourner sans aucune réelle raison, c'est ainsi. Il ne faut pas toujours tenter de trop comprendre.... j'ai appris cela depuis que mon médecin ne m'écoutait pas, 6 à 7 mois avant le décès de maman.. c'est un miracle si je suis là .... je suis devenue hémiplégique du côté gauche, (fin janvier 2019)mais avec mon caractère bien trempé, un neurologue très compétent, opérée en urgence, avec une prise en charge extraordinaire.... j'avais un méningiome cérébral non cancéreux comme à 90 %, ce qui en soi n'est pas grave m'ont-ils dit, mais avec un oedème qui empêchait mon cerveau de respirer et provoquait cette hémiplégie. Une fois ôtés, j'ai récupéré mes fonctions, très rapidement ce qui a estomaqué tous ces grands professeurs....ensuite centre de rééducation presque 4 mois en tout, mais tu imagines ma vision des choses actuellement.
RépondreSupprimerJe ne me complique plus la vie... que j'aime de plus en plus même avec tout ce qui se passe autour de nous. J'ai un goût de l'existence incroyable, et je continue de me battre, mais pas contre les autres, avec les autres. Dans l'optimisme... et je ne cherche plus ... je continue d'écrire, de lire, me cultiver, avec des séances de kiné, (à l'ancienne, sans électricité) la marche, l'organisation de la maison, comme avant... très organisée ! plus rien n'est un problème. Je fais face.
bisou matinal avec mon amitié indéfectible.
Et tu as raison de faire face, ma chère Den, c'est ce qui continuera à te faire avancer. Tu as traversé une période très difficile et douloureuse, tu as dû lâcher prise d'avec bien des choses qui finalement n'étaient sans doute pas la priorité, et lorsque je vois le chemin que tu as parcouru, je ne peux être qu'admirative ! Vivre l'instant présent, oui, et ne pas se soucier des autres, vivre pour soi. Et se faire confiance ! Nous sommes les seul(e)s à savoir vraiment ce que nous sommes capables de faire.
SupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire qui explique ton long cheminement depuis fin janvier 2019.
Je t'embrasse très fort.
Bonjour Françoise,
RépondreSupprimer"lâcher prise"! Une notion qui me parle beaucoup car ne pas y parvenir occasionne tellement de souffrance. Je suis heureuse pour toi que ce qui t'a blessée autrefois a perdu de sa substance.
Belle journée à toi :-)
Merci Ambre. Oui, je lâche prise et j'arrête de culpabiliser. Le changement est en route. En fait, il se fait tout seul. C'est peut-être l'âge qui veut cela ? (sourire)
SupprimerBelle après-midi à toi, Ambre. Bisous.
Vraiment, ce fameux "lâcher prise" est le secret. Il est là sous notre nez, on le lit, on l'entend, et pourtant ça semble impossible. On se trouve mille excuses, on va jusqu'à penser que cet autre qui ne nous veut pas/plus (ou ces autres)a besoin de nous et ne le sait pas, qu'on doit donc s'accrocher. On trouve tous les trucs, on cite la Bible, des citations, tout y passe. Et un jour... on s'autorise la liberté de ne pas entraver celle des autres, de ne pas ruminer de pénibles épisodes, de ne pas s'acharner sur ce qui ne changera pas et nous encombre moins si on... laisse tomber. Et là, comme Wendy Darling suivant Peter Pan, on peut chanter "J'ai des ailes, j'ai des ailes!" :)
RépondreSupprimerJ'adore tes commentaires toujours pleins d'humour, Edmée ! (sourire)
SupprimerTes commentaires toujours pleins d'humour, et aussi très justes !
"J'ai des ailes, j'ai des ailes" !... :-)
Bel après-midi à toi, bises.
Lâcher prise? tellement facile à dire, si difficile à faire. Et pourtant, on si essaie, coûte que coûte. Je crois que ce sont les expériences, l'avancement dans la vie qui nous amène à réussir cette action si bénéfique dans nombre de situation. Bises alpines.
RépondreSupprimerJe crois que le lâcher prise se fait tout seul, Dédé. Je m'en suis rendue compte récemment. Et le fait de culpabiliser aussi. J'étais la reine pour cela. Je suis en train de me délester, de m'alléger, c'est peut-être le fait que je suis en plein dans le tri à la maison en ce moment ! :-)
SupprimerBises auvergnates, ma belle.
Rien à rajouter à tous ces commentaires si justes.
RépondreSupprimerLa liberté n'a pas de prix, si ce n'est celui du lâcher prise...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oui, Célestine, et tu l'as bien compris ! :-)
SupprimerGros bisous, ma douce.
Chaque rencontre
RépondreSupprimerune petite fleur
sur le bord de notre chemin
:-)
Merci Pascal le poète de fleurir à chacun de tes passages mes billets. :-)
Supprimer