Écrire un texte en vous inspirant de cette image avec comme excipit :
Il restera de toi ce que tu as donné (Simone Weil)
Do do l'enfant do, do do l'enfant do...
Do do l'enfant do, do do l'enfant do...
La petite fille se laisse bercer par la comptine.
Do do l'enfant do, do do l'enfant do...
Elle est bien dans les bras de cette dame au visage parsemé de rides,
elle sait qu'elle n'est pas sa maman, sa maman est beaucoup plus jeune,
mais elle ressent tant d'amour et de tendresse, de douceur aussi
qu'elle s'abandonne et esquisse même un léger sourire.
Do do l'enfant do, do do l'enfant do...
La petite fille ferme peu à peu les yeux, tranquille et rassurée.
La voix de la grand-mère résonne tout contre son oreille.
Un lien d'amour est en train de se créer entre elles,
un lien invisible mais qui ne s'éteindra jamais.
Ces moments de douceur et de bonheur resteront gravés en elle
et lorsqu'elle aura grandi et qu'à son tour, elle sera mère,
son bébé tout contre elle, alors elle chantera elle aussi
cette douce comptine pour endormir son bel enfant.
Do do l'enfant do, do do l'enfant do...
Elle le bercera, elle l'aimera, elle le rassurera de sa présence
et elle repensera à ce que lui disait sa grand-mère :
- Tu vois, ma fille, si tu aimes, si tu sais offrir de ton temps,
si tu es patiente et douce avec les autres, avec la vie,
sois certaine qu'il restera de toi ce que tu as donné...
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Je n'ai pas connu ma grand-mère maternelle, je naissais en juin, elle s'éteignait en décembre de la même année. J'ai mal connu ma grand-mère paternelle, elle était souffrante, distante et je ne me rappelle pas avoir eu de relation proche avec elle, elle m'intimidait surtout.
J'espère que mes petits-fils auront de moi un souvenir doux et aimant...
Moi, avec Noé et Ruben en 2011... |
Tu as trouvé les mots qu'il fallait pour accompagner cette comptine. L'enfant se souviendra de ces moments privilégiés qui l'aideront à grandir, à avoir confiance en lui, et ce sera aussi une grande joie pour sa grand-mère, de savoir qu'elle a contribué, elle aussi, à l'épanouissement de ses petits-enfants. La photo avec Noé et Ruben est très touchante !
RépondreSupprimerOui, tout à fait, ces moments privilégiés l'aideront à grandir, et avoir confiance en lui. Un enfant ne reçoit jamais trop d'amour, ni personne d'ailleurs. Merci, Antoine.
SupprimerBonne soirée et merci de ton commentaire.
Que de douceur dans cette photo qui sert de support à tes écrits. Mes souvenirs heureux avec mes grands parents ne remontent pas aussi loin mais plutôt lorsque j'avais 5 ou 6 ans et ils sont encore bien présents dans mon coeur même si à l'époque les relations intra familiales n'étaient pas ce qu'elles sont de nos jours. Ni mes parents, ni mes grands parents ne m'ont jamais dis "je t'aime", alors que mes petits enfants osent me le dire. Bonne journée Françoise.
RépondreSupprimerJe n'ai pas connu mes grands-mères, ou alors très mal, mais j'ai eu la chance de connaître mon grand-père maternel jusqu'à l'âge de 7 ans, et j'en ai gardé un souvenir ému. Il venait passer les mois d'hiver chez nous, et je me souviens qu'il jouait avec moi aux dominos, j'aimais ces moments de complicité partagés avec lui. Par contre, je n'ai pas connu mon grand-père paternel, déjà parti lorsque je suis née.
SupprimerMerci d'avoir partagé tes souvenirs heureux avec tes grands-parents, Chinou. Belle journée à toi. Ici, le soleil arrive enfin.
Je n'ai connu que mon grand-père paternel qui était un homme dur et moqueur. je n'ai pas eu non plus la chance de connaitre l'amour d'une Grand-mère. Mes enfants ne l'auront pas connu non plus, leurs deux grand-mères ne désirant pas trop s'occuper d'eux pour de sombres raisons...
RépondreSupprimerC'est triste pour toi, tes enfants, mais aussi pour les deux grands-mères qui ne savent pas ce qu'elles perdent...
SupprimerMerci de ta visite, Virevolte. Je vais te lire de ce pas...