jeudi 7 février 2019

Dans les bras de ma grand-mère...

Se retrouver dans les bras de sa grand-mère et pleurer toutes les larmes de son coeur de petite fille... le temps d'un rêve...


Je suis en train de faire des recherches avec d'autres personnes sur la généalogie de ma famille, il manque des éléments, lorsque ma grand-mère (paternelle), toute habillée de noir (je ne l'ai connue que vêtue de cette couleur), entre dans la pièce et nous dit qu'elle va nous aider.

Ma grand-mère était une femme austère et sévère, du moins c'est ainsi ce que je la percevais dans ma tête de petite fille, je la craignais, mais je l'ai si peu connue, elle est morte l'année qui a suivi le décès de mon père, je n'avais alors que 14 ans. Dans ce rêve, elle est très âgée, 93 ans sans doute, l'âge qu'elle avait je crois l'année de sa mort.

Je suis très émue de sa présence, et chose que je n'ai jamais faite dans la réalité et de son vivant, je vais me blottir dans ses bras et je me mets à pleurer toutes les larmes de mon "coeur" de petite fille. Ma grand-mère me console, me berce et me dit que mon père a toujours été son préféré, son chouchou. Et moi, je ne peux pas m'arrêter de pleurer, cela me fait tellement du bien de pouvoir laisser ainsi couler mes larmes retenues depuis si longtemps, de les laisser couler sans retenue, dans les bras de ma grand-mère...


Lorsque je me réveille, je me sens bien, apaisée, consolée...

Photo prise ici -> Petite fille.

8 commentaires:

  1. Je connais bien cette petite fille. Elle se niche aussi au fond de moi, et m'a fait longtemps faire de drôles de rêves.
    Mais l'apaisement est agréable, un peu comme si l'on se pardonnait à soi-même...
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. Il est vrai, comme le souligne Alain dans son commentaire, que dans nos rêves, nous sommes tous les personnages à la fois. C'est donc moi qui me console moi-même. Nous sommes sans doute les meilleures personnes capables de nous comprendre, de nous consoler, et à pouvoir nous pardonner...
      Bonne soirée, Célestine. Bisous.

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  2. Ah... Cet apaisement m'est inconnu... Ni parents, ni grand-parents... Aucun bras accueillant, aucune âme à l'écoute... Je me suis forgé dans le silence et l'absence...
    Donc, je ne comprends pas... Mais j'imagine que c'est rassurant...
    :-)

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    1. Malgré ce silence et cette absence dont tu as souffert, Gilles, merci d'être là. :-)
      Bonne soirée, bises.

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  3. C'est un rêve - que je dirais consolant, qui m'est pourtant bien étranger... Je n'ai eu de grand-mères qu'une dame sévère, disparue très tôt dont je n'ai qu'un ou deux souvenirs-éclairs, et une autre dame très imposante à qui je n'ai eu de cesse de résister... Je sais maintenant que sous des dehors de bonne paysanne, c'était une femme méchante, mais enfant, je ne pouvais que m'en méfier et ne pas l'aimer... Mais je n'en rêve jamais, ni en bien ni en mal.

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    1. Cette grand-mère dont je parle, Gine, je ne l'aimais pas spécialement, je la craignais, mais j'ai compris plus tard pourquoi elle était si austère, froide et distante, et je lui ai pardonnée.
      Quant à ma grand-mère maternelle, nous nous sommes croisées, puisque je suis née en juin, et qu'elle est morte en décembre de la même année.
      Bonne soirée, Gine.

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  4. Comme dans un rêve on est tous les personnages à la fois, tu te blottis dans tes propres bras… toujours disponibles… c'est une bienfaisance…

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    1. Merci pour tes mots, Alain. Oui, certainement une bienfaisance. Qui mieux que moi-même pourrait me consoler, me bercer, m'aimer...
      Beau week-end à toi.

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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