mardi 6 avril 2021

Marie-Laure et moi, souvenirs...

Lorsque j'étais en classe de CM1, j'habitais alors à Ecully, j'avais une copine un peu délurée qui s'appelait Marie-Laure. J'ai toujours eu des copines un peu délurées, moi la petite fille trop sage. 
Marie-Laure adorait faire des bêtises. 

Un jour, alors qu'il avait beaucoup plu, elle s'était amusée à mettre l'un de ses pieds dans la boue, la chaussure y était restée engluée ! Il avait fallu qu'elle se déchausse pour pouvoir l'en extraire. Je vous laisse imaginer l'état de la chaussure. Elle redoutait de rentrer et de subir la colère de son père, qui, d'après ses dires, était très sévère. Elle me disait qu'il allait falloir qu'elle se mette à genoux pour demander pardon. Moi qui avais des parents assez laxistes, cela m'effrayait de l'imaginer et si je devais aller chez elle, je priais pour qu'il ne soit pas là.

Une fois, alors qu'un cirque s'était installé dans le quartier où nous habitions l'une et l'autre, elle m'avait entraînée avec elle pour aller voir les animaux en cage et les chapiteaux. Jamais je n'aurais osé y aller si elle ne m'avait pas convaincue qu'il n'y avait aucun danger. Je pense d'ailleurs que nos parents nous l'auraient interdit et que nous aurions eu une grosse semonce s'ils l'avaient appris.

Une autre fois, alors que nous étions invitées chez elle pour un goûter, et que nous jouions à cache-cache, j'avais voulu me cacher dans le garage. Grand mal m'en avait pris car je me retrouvai face au chien loup qui y était fermé. Me renversant, il surgit alors en aboyant. Heureusement, la maman de Marie-Laure n'était pas loin, elle arriva rapidement pour rattraper son chien. Plus de peur que de mal, car le chien ne m'avait pas mordue. Je m'étais juste un peu fait mal en tombant. Le chien s'appelait Milord, je m'en souviens encore.

Lorsque nous rentrions de l'école, elle s'amusait à sonner aux portes des maisons et à partir en courant ! Et moi je courais encore plus vite qu'elle pour que l'on ne pense pas que ce soit moi la fautive. Une seule fois j'ai dû le faire, encouragée par Marie-Laure, mais je n'ai jamais recommencé, ce n'était pas pour moi.

Pour anecdote, les enfants continuent à sonner aux portes. Récemment encore le petit-fils de la voisine a sonné au portail, et s'est vite enfui, nous l'avons aperçu (sourire). Qu'il y ait encore des enfants farceurs, c'est réjouissant je trouve (sourire).


Photo internet

24 commentaires:

  1. J'avais mis un long commentaire ici, bizarre, je ne le vois pas et d'ailleurs je n'en vois aucun et je trouve cela très étrange, non ? ;)

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    1. Coucou Virevolte. Je n'ai pas vu ton long commentaire, bizarre... Et y en a-t-il eu d'autres avant le tien ? Mystère. Tu es peut-être la première à en laisser un (sourire).
      Bonne soirée à toi, et une douce nuit.

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    2. zut, j'avais eu espoir qu'il réaparaisse ! je te racontais l'histoire de ma copine délurée qui m'avait emmenée en ville lorsque nous étions au lycée, il ne m'était jamais venu à l'idée de sortir du lycée quand je n'avais pas cours !! Elle m'emmena donc en ville, elle voulu entrer au monoprix. Elle regarda longuement le maquillage, moi, ça ne m'interessait pas du tout, j'étais plutôt garçon manqué alors le maquillage très peu pour moi. je la regardais faire, elle sortait les bâtons de rouge pour en voir la couleur et à un moment elle referme le bâton et le fourre dans sa poche !!!! J'étais très mal, tellement mal que je l'ai plantée là. Nous nous sommes retrouvées à l’extérieur, j'étais furieuse de l'avoir vue voler ! Elle avait une bonne raison, me dit elle, jamais elle ne mettrais autant d'argent dans un bâton de rouge à lèvres ! :D Ce fut la première et dernière fois que je l'accompagnais en ville !

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    3. Ton anecdote m'en rappelle une un peu similaire. Lorsque j'étais ado, j'avais une amie qui volait régulièrement dans les grandes surfaces sauf quand j'étais avec elle, car elle me disait qu'à ma tête, la caissière allait s'en rendre compte tout de suite... (sourire)
      Beau week-end à toi, Virevolte.

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    4. Pareil pour moi ! Vu la tête que je faisais, je ne sais même pas comment elle a fait pour ne pas se faire prendre ! :lol:

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    5. Nous avons donc eu le même genre de copine, Virevolte.
      Et nous sommes toutes deux semblables également (sourire).

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  2. Merci Françoise pour ces souvenirs
    Ils m'ont replongée , loin en arrière.
    Et je me suis reconnue en Marie Laure!!!
    Bonne journée

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    1. (sourire) J'aurais aimé retrouver Marie-Laure. J'ai essayé d'ailleurs de taper son nom sur internet des fois que, mais je n'ai rien trouvé. Et puis, il y a si longtemps...
      Bel après-midi ensoleillé, Françoise. Merci à vous.

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  3. Enfant, j'étais plutôt dans le style de ta copine. J'adorais faire des conneries et être à la marge. Ma mère disait : « tu as le diable dans le corps ! ». Peut-être qu'un jour je raconterai. De toute façon il y a prescription, inutile de prévenir la police !
    Finalement l'épisode poliovirus ça m'a assagi (partiellement), sinon je crois que j'aurais pu, comme on disait, « mal tourner ».

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    1. Ah oui, j'aimerais bien que tu me racontes, Alain. Peut-être le sujet d'un nouveau billet ? (sourire) J'ai toujours envié les enfants plus délurés que moi :-)
      Bel après-midi à toi.

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  4. J'aurais bien aimé avoir une copine dans le style de Marie-Laure, et encore aujourd'hui pourquoi pas...(sourire); la vie est devenue tellement monotone...
    Bonne journée Françoise !!!

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    1. C'est vrai qu'avec Marie-Laure, il était impossible de s'ennuyer ! Son espièglerie était dynamisante et réjouissante ! (sourire)
      Belle fin de journée, gitantroubadour !

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  5. Je reviens chez toi et ne trouve pas trace de mon passage qui remonte à avant hier. Je t'expliquais que, tout comme toi, j'étais une enfant sage, studieuse et disciplinée mais qu'il m'était arrivé à deux reprises d'ouvrir la porte de la droguerie (devant laquelle je passais 4 fois par jour) pour en déclencher la sonnette avertissant ainsi la droguiste d'un éventuel client dans sa boutique !!!!

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    1. Il y a des soucis avec Blogspot ces jours, tu n'es pas la première à me dire que ton commentaire a disparu, Chinou.
      Ah quand même, tu faisais quelques bêtises ! (sourire)
      Bonne fin de journée à toi, et un beau week-end.

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  6. Jolis souvenirs d'enfance !
    J'ai eu aussi une copine qui m'entrainait dans des choses que je ne souhaitais pas. Elle me faisait notamment sécher le cours de danse.

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    1. Finalement, nos copines délurées nous donnaient peut-être un petit goût de liberté (sourire).
      Bonne fin de journée, Suzame.

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  7. Charmant billet, tu es restée une fille très sage, Françoise.
    C'est l'impression que donne ton style de narration.
    Constat amusant et paradoxal, c'est la petite fille, dont les parents étaient les plus sévères, qui s'amuse à faire de petites bêtises, je dis petites car j'ai fait bien pire !
    Chez moi, seul un chat roux appuie maladroitement sur la sonnette extérieure, me faisant bondir après qu'il ait bondi.

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    1. C'est amusant ce chat roux qui appuie sur la sonnette extérieure. (rire) Tu bondis, il bondit, et enfin, tu rebondis sur ce billet. :-)
      Oui, je suis restée une fille très sage, Rom, peut-être trop sage, mais bon, on a beau évoluer, le fond ne change pas. Et finalement, cela me permet d'avoir mon style bien à moi. :-)
      Merci d'être venu jusqu'à ce billet. Bonne fin de journée. Bises.

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  8. Tu as le tiercé des bondissements dans le désordre, Françoise, et cela change tout !
    "Tu bondis, il bondit, et enfin, tu rebondis sur ce billet"
    Jamais je n'essaierai d'effrayer ce pauvre animal, voyons :-)

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    1. qui s'amuse à faire de petites bêtises, je dis petites car j'ai fait bien pire !
      Cela ne m'étonne pas. :-) Tu devrais en faire un billet, tiens !
      Lorsque mes petits-fils me demandent quelles sottises je faisais lorsque j'avais leur âge, je ne sais pas quoi leur dire... c'est limite triste... Oui, je devais être trop sage, ce qui n'est pas forcément une bonne chose, car tout gamin fait des sottises. M'enfin, c'est ainsi...
      Bonne soirée, Rom.

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    2. Pareil, lorsque mes enfants me demandaient de quelles sottises je m'étais rendu coupable à leur âge, je ne savais pas quoi leur dire, je ne tenais surtout pas à leur donner des idées :-)

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    3. Oui, parce que des idées, tu ne devais pas en manquer ! (sourire)
      Lorsque j'étais en maternelle, l'institutrice m'avait placée à côté d'un petit garçon bavard (et polisson, il faut le dire) car je ne parlais pas et j'étais très timide, mais peine perdue, cela n'a servi à rien, je ne suis pas sortie de mon mutisme, même pour ses beaux yeux. ;-)

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    4. Oui, je me souviens de cette anecdote et j'avais répondu, à l'époque, qu'il n'était peut être pas que le lièvre et toi, la tortue :-) Autrement dit, peut-être que le but était, aussi, que tu assagisses, ce garçon trop bavard. Ce qui n'a pas réussi pour toi a-t-il réussi pour lui ?
      Des idées ? oui et je n'étais pas le seul, les frangins et les copains n'étaient pas en reste.
      Mais jamais, fort heureusement, rien de condamnable par la loi, tout juste par la morale.

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    5. Il me semblait en effet avoir déjà raconté cette anecdote, et ta réponse me dit quelque chose, mais je ne retrouve plus l'article.
      Oui, peut-être bien que c'était aussi et sûrement pour assagir ce garçon trop bavard. :-)
      Bonne soirée, Rom. Merci de tes commentaires.

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Merci pour vos petits mots que j'apprécie infiniment.

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