Cette semaine, sur Kaléïdoplumes, la consigne photo était : TRÉSOR.
J'ai réfléchi, et j'ai trouvé quel était le trésor qui se trouvait chez moi, un trésor précieux ! Il s'agit d'un classeur rempli de dessins, mais pas n'importe quels dessins !
Ces dessins ont tous été faits par mon père qui aimait non seulement l'écriture, la musique, mais aussi dessiner. Certains représentent des maisons du village de la Breure, là où se trouve ma petite maison bleue (qui est dessinée elle aussi, elle n'avait pas encore ses volets bleus à l'époque). Mon père adorait ce lieu (je me demande de qui je tiens (sourire)). Il aimait aller se ressourcer là-bas, c'était son petit coin de paradis. Il allait s'asseoir sur un talus ou à la lisière d'un bois, et il dessinait ce qui s'offrait à ses yeux.
Sinon, lorsque ce n'était pas le temps des vacances et que nous résidions à Ecully, il dessinait sur la table de la salle-à-manger. Il prenait des modèles dans diverses revues, je lui ai servi de modèle aussi (je suis sur la photo (sourire)). Il pouvait rester des heures ainsi à dessiner, tout en écoutant de la musique. Et moi, petite fille, je m'asseyais en face de lui, je prenais un papier, un crayon et je dessinais moi aussi. Un moment de communion avec mon père...
C'est certain que c'est un vrai trésor ainsi rassemblé.
RépondreSupprimerIl avait beaucoup de dons ton papa !
Et toi tu en as pas mal aussi !
La fin de ton texte est émouvante, quand tu évoques ces instants de communion avec ton père.
Merci pour tout cela.
Si Alain, ton commentaire s'est bien affiché ! (sourire)
SupprimerOui, mon père avait beaucoup de dons, dommage qu'il soit parti si jeune (59 ans).
Le fait de dessiner avec lui, était une façon de le rejoindre dans son monde, monde dans lequel il n'était pas toujours facile d'accéder pour une petite fille.
Merci Alain. Bonne fin de soirée.
Bonjour Françoise
RépondreSupprimerEffectivement c'est un véritable trésor que tu possèdes là, merci de nous le faire partager.
Ton Papa était un artiste et toi tu as hérité de ses talents, je comprends mieux à présent ton attachement pour la petite maison bleue, qui ne l'a pas toujours été, bleue...(sourire)
Merci également pour le lien vers Kaléïdoplumes, j'irai me balader là-bas plus tard.
Bon week-end Françoise !!!
Bonsoir gitantroubadour
SupprimerC'est un véritable trésor que je partage avec plaisir (sourire).
Oui, mon attachement à la petite maison bleue a son histoire.
Kaléïdoplumes est un atelier d'écriture, si tu as envie de t'exercer (sourire).
Bon week-end à toi aussi, gitantroubadour ! Merci.
Françoise , tu nous offres une tranche de vie et beaucoup d'émotion. A regarder tous ces dessins, les moments d'intimité avec ton papa sont des témoins précieux. Je te souhaite un agréable week end.
RépondreSupprimerMerci pour ton attention et ton intérêt toujours aussi présents, Chinou.
SupprimerJe te souhaite également un agréable week-end.
Coucou Françoise, superbe découverte, ton père dessinait très bien tu as de qui tenir. Souvenirs précieux comme je te comprends Belle journée et grosses bises.
RépondreSupprimerCoucou Marie. Oui, ce sont des souvenirs précieux.
SupprimerMerci. Bonne fin de soirée, et de grosses bises itou.
Quel bonheur de pouvoir mettre ses yeux dans le passé... de pouvoir toucher ce que ceux que nous avons aimés ont touché. Je t'envie beaucoup d'avoir ce bonheur là.
RépondreSupprimerBises.
J'ai également chez moi un vieux secrétaire avec une porte rabattable sur lequel mon père écrivait. Ce secrétaire a deux tiroirs qui contiennent encore quelques objets de mes parents, et de par leur présence, ces tiroirs ont gardé l'odeur de la maison de mon enfance...
SupprimerBonne soirée à toi, Letienne. Bises.
Trésor émouvant on le sent bien dans ton texte....
RépondreSupprimerOui, très émouvant, tu l'as dit, Manou (sourire)
SupprimerGros bisous.
Quel joli trésor ! Et quel bonheur d'avoir pu approcher ton père dans ces moments là.
RépondreSupprimertu dis dans une réponse à un commentaire qu'il ne t'était pas toujours facile d'accéder au monde de ton père.
je me souviens m'être fâchée avec une amie lorsque j’étais au collège alors qu'elle me disait que j'avais de la chance d'avoir un père comme le mien, le sien était en fin de vie. je me souviens lui avoir répondu méchamment: " oh, que oui, j'ai beaucoup de chance d'avoir un père que je ne réussis pas à tutoyer, un père à qui j'ai peur de parler ! " Mon père m'impressionnait tellement que lorsque j'avais quelque chose à lui demander je pouvais passer plusieurs jours à préparer ma phrase pour être certaine de ne pas à avoir à lui dire "tu", étrange mais il était tellement lointain pour moi que je ne pouvais pas être si familière avec lui. Heureusement notre relation s'est améliorée avec le temps.
Merci pour cette anecdote si personnelle, Virevolte. Oui, il est parfois difficile de rentrer dans le monde des adultes lorsque nous sommes enfants, encore plus lorsque ceux-ci sont dans leur monde et où il n'y a pas beaucoup de place pour nous. Il faut alors savourer pleinement ces moments de communion. Bonne fin de dimanche, Virevolte.
SupprimerQue trouvait ton père, tandis qu'il dessinait ? De l'apaisement, une sorte de méditation, et, par le recours à la beauté, peut-être une occasion de prendre de la distance pour réfléchir calmement ? Et puis, il trouvait le moyen de communiquer en silence (la plus belle des communications) avec sa fille bien aimée. Dessiner côte à côte, ça m'est arrivé quelques fois, c'est une très belle façon d'être ensemble, quand on aime.
RépondreSupprimerMon père devait retrouver son âme et son intériorité. Il était malmené à son travail par un chef tyrannique et irrespectueux, cela l'a beaucoup fait souffrir. Dans le dessin, la musique, il retrouvait l'homme qu'il était vraiment. Et ma petite présence en face de lui, était peut-être un baume au coeur, même s'il ne me l'a jamais dit... Merci pour tes mots, Dad. Bonne soirée à toi.
SupprimerMerci à Dad pour ces mots d'une si juste finesse éclairante et apaisante, et à Françoise pour les accueillir comme tels.
SupprimerOui, merci à Dad pour ces mots si justes, et merci également à toi Alain.
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