La focalisation sur une situation peut la faire grossir et lui donner des proportions inadaptées.
Un exemple :
Lors d'un cours de qi gong, nous étions quelques-uns à être dérangés par deux néons se trouvant au plafond. L'un s'éteignait, se rallumait. L'autre clignotait en permanence.
J'ai bien cru qu'ils allaient me gêner toute l'heure et demie que dure le cours.
Nous en avons parlé avec Nicole, la professeure de qi gong.
Elle avait remarqué, elle aussi, ces néons perturbateurs.
Elle nous a dit qu'on allait tout d'abord fermer les yeux.
Puis elle nous a dit de les accepter, c'est ainsi qu'ils ne nous dérangeraient plus.
Et en effet, le mental ayant cessé de se focaliser sur eux, nous les avons oubliés, tout simplement.
Et l'heure et demie du cours s'est passée sereinement.
Autre chose :
Ne vous êtes-vous pas parfois focalisé sur un mot ou des mots que l'on vous adressait ?
Vous les avez tournés dans tous les sens, vous les avez décortiqués.
Mais qu'est-ce que la personne a voulu me dire ?
Pourquoi me dit-elle cela ?
Si c'est un message écrit, c'est encore pire.
Nous lui donnons un ton qui n'est pas toujours le bon.
Et à force de penser à ces mots, ils prennent une importance qu'ils n'auraient pas dû avoir.
C'est là aussi une question de lâcher prise.
Si je parle de cela, et même si j'ai fait beaucoup de progrès à ce niveau, c'est que j'ai encore du travail avec mon mental pour qu'il cesse de se focaliser sur des mots ou des situations qui ne mériteraient pas une si grande attention.
Ou alors je recherche plus profondément pourquoi certaines réflexions, certains tons employés, me contrarient encore tellement.
J'ai le choix...
Et vous, qu'en pensez-vous ?
PS : Je n'ai pas encore repris une activité normale sur mes blogs, je suis bien occupée par ailleurs, mais je viendrai vous lire dès que je le pourrai. Amitiés à toutes et tous.
En tant qu' hyperesthésique, je suis souvent gênée par un son, une lumière, une odeur...
RépondreSupprimerAlors c'est très difficile pour moi de ne pas me focaliser, parce que ça ne passe pas par mon mental, mais par mes sens directement.
J'essaierai de faire abstraction la prochaine fois que ça m'arrive. En pensant à toi...
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Je suis assez sensible moi aussi aux odeurs et aux sons, et il est vrai que dans ces cas-là, il est difficile d'en faire abstraction. Ces néons qui clignotaient auraient pu me gâcher le cours de qi gong, mais en fermant les yeux, cela a permis à mon mental de les oublier et de les sortir de ma tête, avec les mots aidants de la prof bien sûr.
SupprimerBel après-midi à toi, Célestine. Bisous.
Pour avoir dans mon entourage proche une personne qui focalise beaucoup et finit par se braquer, je sais, pour en avoir beaucoup parlé ensemble, qu'il est très difficile de lâcher prise avec ce genre d'attitude quand on fonctionne de la sorte. Une gymnastique de l'esprit qu'il faut travailler comme le ferait un sportif avec son corps.
RépondreSupprimerPour ma part, avant de focaliser (surtout s'il s'agit du langage parlé ou écrit), j'essaie d'inverser les situations, et souvent dans l'empathie, je perçois les choses différemment. Mais quand il s'agit des sons, là, c'est une autre affaire ;-(
Bonne soirée Françoise
Merci de ton commentaire, Pascale.
SupprimerPour ma part, j'essaie de chercher pourquoi tel mot ou telle parole me touche à ce point. Je cherche la raison (souvenir d'enfance, mauvaise relation avec une personne, etc.) et bien souvent cela me permet de relativiser et de ne pas en faire une fixation. Nous perdons vite de l'énergie à nous focaliser ainsi sur des mots. Quant à la lumière, les sons, les odeurs, c'est différent. C'est gênant, bien sûr, mais le dérangement occasionné disparaît une fois que l'on s'en est éloigné, alors que les mots continuent leur sale boulot de sape...
Beau mercredi après-midi, Pascale.
Je me suis tellement focalisé sur des mots, des phrases, dans des lettres, que je finissais par en perdre mon latin ; il pouvait en ressortir tout, et son contraire.
RépondreSupprimerAlors, comme en photographie, j'ai changé de focale. ;)
C'est vrai que c'est bien souvent nous qui créons et qui compliquons, tu as raison Xoulec.
SupprimerTrès bonne idée, changer de focale ! :-)
Bises de ma campagne.
Difficile de ne pas focaliser, c'estpeut-être plus facile en groupe
RépondreSupprimerPeut-être que c'est plus facile en groupe, Gazou. En parler, le partager, aident sûrement.
SupprimerBel après-midi à toi.
Comme Célestine, je suis souvent menée par mes sensations avant mon mental. Ce n'est pas toujours simple d'ailleurs. Par exemple, je peux me focaliser sur les bruits que fait une personne en mangeant et je passe alors un très mauvais repas parce que cela m'envahit et je n'arrive pas à me concentrer sur la nourriture qui est dans mon assiette. Idem pour des bruits et des odeurs. Mais je me soigne! ;-) Bises alpines.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'être à côté d'une personne qui mange en faisant du bruit, cela peut gâcher un repas. Tout comme dormir à côté d'un ronfleur (sourire). Ouf, ce n'est pas mon cas. :-)
SupprimerBises de ma campagne, Dédé.
Moi aussi je tends à, dans un premier temps de réaction, focaliser et interpréter des situations au travers de mon "tamis personnel". Mais je me méfie de mes emballements et arrive assez vite, à présent, à admettre qu'il peut y avoir d'autres interprétations aussi.
RépondreSupprimerOui, je pense qu'il faut se méfier de ses emballements car nous donnons trop souvent de l'importance à ce qui ne devrait en avoir. Et que d'énergie perdue parfois pour un simple mot mal compris ou mal interprété !
SupprimerLe mental est un cercle vicieux qui crée lui-même ses problèmes pour tenter ensuite de les résoudre. Il nous fait perdre du temps et de l'énergie !!
RépondreSupprimerOh oui, Daniel, je suis entièrement de ton avis ! Le mental nous fait perdre du temps et nous cause du tort !
SupprimerBel après-midi à toi.
Coucou, Françoise,
RépondreSupprimerça faisait longtemps... c'est étrange, je te pensais en voyage et je suis passée aujourd'hui par hasard. J'espère que tu vas bien, que ta vie se déroule avec toute l'harmonie possible... ton billet du jour est très intéressant, je crois que nous pouvons tous être confrontés à des éléments perturbateurs (bruits, sensations corporelles comme une douleur ou une gêne ou même... des personnes dans un groupe par exemple).
Ce que je peux te dire, c'est que la pratique de la pleine conscience, quotidienne, m'a beaucoup aidée à faire face. Ton enseignante a raison : ne pas tenter de supprimer, mais accepter ce qui est (rien de pire que de s'astreindre à ne pas penser à un ours blanc!).
Dans cette méditation où l'on observe strictement ce qui est, sans jugement, on finit par se rendre compte que ce qui nous importune n'est qu'une chose, parmi tant d'autres, et que c'était peut-être l'énergie que l'on mettait à vouloir la faire disparaître qui rendait la chose si "importune".
C'est peut-être aussi l'énergie que l'on met à "fabriquer" un problème qui l'entretient. Si on se contente de regarder les choses telles qu'elles sont, en évitant d'interpréter, en étant ouverts à tous les éléments qui se révèlent et sont à notre disposition, le problème finit par n'être... qu'une donne parmi tant d'autres dans notre réalité.
Ici, le soleil brille et j'espère que chez toi aussi. Je te souhaite une très belle fin d'après-midi!
Bonjour ma chère Dad
SupprimerNon, je ne suis pas partie en voyage, ce sera pour le mois de juin (sourire) mais je suis actuellement très occupée. C'est la période des représentations de la troupe de théâtre de Bas, je suis au guichet (d'ailleurs huit séances à guichet fermé !). Je suis là au cas où il y aurait des petits problèmes, par exemple des désistements, dans ce cas-là, orienter ceux qui n'ont pas réservé vers ceux qui ont des places disponibles, etc. Je reste aux représentations, j'aide ensuite à différentes tâches, c'est prenant mais c'est très sympathique. Par ailleurs, j'ai participé à un marathon d'écriture organisé par notre ami AlainX, cela m'a pris aussi pas mal de temps. Et puis des visites à faire. A la fin du mois, je devrais avoir plus de temps de libre et pouvoir revenir m'occuper de mes blogs.
Merci pour ton commentaire et avis sur la focalisation. Oui, la pleine conscience, la méditation, sont de précieux outils pour tout plein de choses.
Chez moi, il fait assez beau et il ne fait pas froid. Je crois que ce n'est pas encore ces jours que nous aurons de la neige.
Belle fin de journée, et un très beau week-end.
Oui, la focalisation nous mène la vie dure ! Pour les douleurs par exemple, plus on y pense plus on a mal, ça, j'arrive à ne pas focaliser mais par contre j'ai beaucoup de mal avec les paroles des uns et des autres...je devrais certainement me poser la question comme toi, pourqui ça me fait mal cette parole ?
RépondreSupprimerbeaucoup de gens se plaignent de mal dormir aussi, ils ne s'endorment pas ou se réveillent toutes les nuits, ils stressent et finissent par passer des nuits atroces. moi, je ne focalise pas sur mon sommeil, je sais qu'il est mauvais et je m'en accomode, je ne dors pas et bien tant pis je dormirai mieux le lendemain, je me réveille ? Et bien je lis un peu et ça passe le temps. mes cauchemars par contre je ne peux rien y faire ils sont là, mais je ne focalise pas dessus non plus, parfois je les note, j'en ris et j'attends la nuit suivante pour connaitre ce que je vais encore inventer ! ;)
Bonsoir Virevolte
SupprimerJe crois que lorsqu'on arrive à accepter, de mal dormir par exemple, de faire quelques cauchemars, on arrive à s'en accommoder. Tout comme les mots, finalement, qui ne sont que les mots des autres, ce qu'ils pensent, mais est-ce si important ce qu'ils pensent de nous, l'important est ce que l'on pense de soi et être en accord avec soi.
J'ai vu que tu avais ouvert un nouveau blog, je vais le mettre dans mes favoris et dès que j'aurai le temps, j'irai te lire là-bas. Bonne soirée.
Je t’invite à visiter ma section « focus » sur mon blog, tu verras que l’on se rejoint
RépondreSupprimerFocus, focale, focalisation, des termes qui se rejoignent, oui Robert.
SupprimerJ'ai déjà commencé à aller visiter ta section « focus ». J'aime beaucoup. :-)