C'est tout de même étrange et troublant les coïncidences. Je vous explique.
Le 10 août dernier, je vais à la bibliothèque. Je choisis au hasard quelques livres, dont "Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent" d'Eric Emmanuel Schmitt. Hier soir, je commence à le lire, et l'auteur raconte qu'il suit des cours de piano chez Alice V.... . Je relis. Alice V... . Le prénom ne me dit rien, mais le nom, lui, me dit quelque chose. Je continue ma lecture. Alice V... avait épousé un chétif monsieur jaune à la voix plus haute que la sienne, aussi étroit qu'elle était large, un Vietnamien enseignant le vietnamien, galant, souriant, affectueux, ... Tiens... cette description me rappelle curieusement quelqu'un. Je vais sur Google et tape V..., et je tombe sur une photo. Oui, c'est bien lui... ce petit homme que je voyais parfois dans les rues d'Ecully, avec son imperméable, son chapeau et sa serviette sous le bras... Et cela me rappelle une histoire lointaine, lointaine... puisque j'avais 13 ans. Je vous raconte. A cette époque, avec une copine, nous allions aider des personnes à garder des enfants en bas âge le jeudi après-midi (car à l'époque c'était le jeudi que les écoliers faisaient une pause dans la semaine). Nous leur faisions faire des jeux, nous les aidions pour leur goûter, etc. Au même endroit et à la même heure, c'est-à-dire en fait de 14h à 16h30, il y avait également des enfants un peu plus grands encadrés par des personnes aidées elles aussi par deux jeunes garçons de 16 et 17 ans. A 16h30, lorsque les parents venaient chercher leurs petits, nous en profitions pour échanger avec eux, et nous faire un peu draguer, il faut le dire (sourire). Je plaisais beaucoup à l'un d'eux, c'était évident, et il me plaisait beaucoup aussi. Il s'appelait Marc, Marc V... . Vous commencez à comprendre. Marc était le fils de ce petit monsieur jaune et Alice était sa mère. Un soir, nous nous sommes un peu attardées en leur compagnie, faisant une petite balade avec eux pour faire plus ample connaissance. Mais le père de ma copine, qui se faisait du souci (et je le comprends) est parti à notre recherche et lorsqu'il nous a aperçus, est venu tout droit sur nous et a donné une belle gifle à sa fille, et m'a dit qu'il allait me ramener chez moi, illico presto. Les deux jeunes gens n'ont pas demandé leur reste. Ma mère, lorsque je lui ai expliqué l'histoire, en a souri. C'est vrai, après tout, ce n'était pas si grave, qu'avions-nous fait de mal, hormis bien sûr inquiéter nos parents ? Les parents de ma copine étaient très stricts, les miens l'étaient sans doute moins. Mais depuis ce jour, les jeunes hommes ont compris qu'il fallait nous laisser tranquilles et ne se sont plus intéressés à nous. Enfin presque, car pendant quelques temps Marc est venu régulièrement tourner en mobylette devant chez moi. Je le voyais passer et s'arrêter en face de la fenêtre. J'avais très envie d'aller lui parler, mais je n'ai jamais osé le faire. Je pense qu'il avait envie de me revoir, malgré tout. Et puis le temps a passé. Mon père est mort, nous avons déménagé et changé de quartier, et je ne l'ai plus jamais revu...
J'avais oublié cette amourette d'adolescente et voilà qu'en lisant ce livre, tout m'est revenu. Je ne sais pas ce que ce Marc est devenu, mais en tous cas, j'ai aimé me remémorer cette lointaine et tendre histoire. Merci Eric Emmanuel Schmitt ! (sourire)
dimanche 28 août 2016
mardi 23 août 2016
ne devient-on pas comme eux ?...
Si l'on agit comme ceux que l'on critique (pour leur rendre la pareille, par exemple), ne devient-on pas comme eux ?... Consciente de cela, j'évite de faire aux autres ce que je n'aime pas qu'ils me fassent. Ce n'est pas toujours facile (pour cela, je dois parfois mettre de côté mon amour-propre), mais j'y arrive et j'en suis pleinement satisfaite. :-)
Et vous ?
Et vous ?
dimanche 21 août 2016
Elle est belle ma région, n'est-ce pas ? :-)
jeudi 18 août 2016
Mais regardez le ciel !
Mais regardez le ciel ! C'est là que tout se passe. Il ne ment pas, il est, c'est tout. Et il est merveilleusement beau !!!
Cela me rappelle un soir de la semaine dernière alors que la nuit tombait et qu'il y avait un magnifique ciel sans nuages. Mon petit-fils, le petit bonhomme courageux pour ceux qui connaissent son histoire, s'était assis au beau milieu du pré derrière la maison et il ne voulait plus en bouger, car il voulait regarder la lune et les étoiles... (sourire)
Cela me rappelle un soir de la semaine dernière alors que la nuit tombait et qu'il y avait un magnifique ciel sans nuages. Mon petit-fils, le petit bonhomme courageux pour ceux qui connaissent son histoire, s'était assis au beau milieu du pré derrière la maison et il ne voulait plus en bouger, car il voulait regarder la lune et les étoiles... (sourire)
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