Je regarde cette petite fille, je la trouve toute minouchette. J'aurais envie de la prendre dans mes bras et de la rassurer, de la protéger, elle semble si fragile et si timide. Elle ne savait pas encore que son père bien aimé allait bientôt la quitter, définitivement, et qu'elle allait se sentir bien seule et fragilisée par ce départ si brutal. Cette petite fille, après toutes ces années passées, je la sens par moments encore bien présente en moi, je me souviens des émotions qui l'ont traversée, des pensées qu'elle a eues, des mots qu'elle a dits mais aussi et surtout de ceux qu'elle n'a pas dits. C'était il y a bien longtemps et pourtant ce n'était qu'hier...
mercredi 11 octobre 2017
C'était il y a bien longtemps et pourtant ce n'était qu'hier...
Mon père faisait énormément de photos. Hier, en recherchant un cliché pour un cousin, je suis tombée sur celle-ci. C'était au mois d'août alors que nous passions nos vacances d'été dans la petite maison qui n'avait pas encore les volets bleus. J'avais dix ans. Sur la photo (que j'ai floutée, pardonnez-moi) se trouvent deux tantes et un oncle à ma mère, et derrière eux ma mère, mon frère, des cousins, ma soeur, moi. Je constate que nous ne sommes plus que deux encore en vie, ma soeur et moi. Pourtant, certains pourraient être encore là, mais la mort les a emportés bien prématurément.
Je regarde cette petite fille, je la trouve toute minouchette. J'aurais envie de la prendre dans mes bras et de la rassurer, de la protéger, elle semble si fragile et si timide. Elle ne savait pas encore que son père bien aimé allait bientôt la quitter, définitivement, et qu'elle allait se sentir bien seule et fragilisée par ce départ si brutal. Cette petite fille, après toutes ces années passées, je la sens par moments encore bien présente en moi, je me souviens des émotions qui l'ont traversée, des pensées qu'elle a eues, des mots qu'elle a dits mais aussi et surtout de ceux qu'elle n'a pas dits. C'était il y a bien longtemps et pourtant ce n'était qu'hier...
Je regarde cette petite fille, je la trouve toute minouchette. J'aurais envie de la prendre dans mes bras et de la rassurer, de la protéger, elle semble si fragile et si timide. Elle ne savait pas encore que son père bien aimé allait bientôt la quitter, définitivement, et qu'elle allait se sentir bien seule et fragilisée par ce départ si brutal. Cette petite fille, après toutes ces années passées, je la sens par moments encore bien présente en moi, je me souviens des émotions qui l'ont traversée, des pensées qu'elle a eues, des mots qu'elle a dits mais aussi et surtout de ceux qu'elle n'a pas dits. C'était il y a bien longtemps et pourtant ce n'était qu'hier...
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Un billet très touchant ma chère Françoise. Moi j'ai envie de te dire que je te serre bien fort dans mes bras pour un gros câlin amical et te dire que si tu as peur dans le noir, il y a toujours une lumière à quelque part. Je t'embrasse et belle soirée.
RépondreSupprimerPetite fille, j'avais très peur du noir. D'ailleurs, la nuit, il fallait mettre une veilleuse pour que je puisse m'endormir. Maintenant, je n'aime pas le noir, mais il ne me fait plus peur. Merci pour tes mots si gentils, Dédé. Je t'embrasse fort.
SupprimerDe plus en plus, je ressens que « ce qui n'est plus là » (notre enfance, l'histoire passée, nos morts, etc.) demeure en nous dans un « hors du temps » qui est en quelque sorte une présence permanente qui peut être sollicitée à chaque instant selon nos souhaits, nos besoins.
RépondreSupprimerC'est comme cela que je vois l'éternité. Elle est nécessairement au présent. puisque par définition, face à ce concept, il y a ni d'avant ni d'après…
la promesse d'une vie éternelle : c'est la promesse pour aujourd'hui et à cet instant même. Rien d'autre.
Tu exprimes très bien ce que moi-même je ressens, Alain, et je t'en remercie.
SupprimerBonne soirée à toi, bises.
C'est très émouvant ....
RépondreSupprimerMerci Virevolte. :-)
SupprimerJe le distinguerais parmi mille, ce visage charmant au regard souriant. Comment ne pas reconnaître Françoise qui garde jusqu'à ce jour ces traits rayonnants et beaux. Bisous ravis
RépondreSupprimerTes mots sont très gentils, Bizak, et je les sais sincères. Merci ! :-)
SupprimerJe t'embrasse.
On est toujours fragilisé par une tragédie, encore plus quand on est enfant, je pense que certaines blessures ne se referment jamais complètement. On apprend à vivre avec. Je pense fort à toi, je t'embrasse.
RépondreSupprimerOui, Délia, on apprend à vivre avec, ce que j'ai fait d'ailleurs, mais lorsque tu te replonges dans des photos anciennes, les souvenirs et les émotions resurgissent.
SupprimerJe t'embrasse aussi. Merci à toi.
Le temps est relatif!Les souvenirs chargés d'émotions sont si fort qu'ils ne subissent pas l'érosion du temps.
RépondreSupprimerBises auvergnates
C'est tout à fait ça, Xoulec, ils ne subissent pas l'érosion du temps.
SupprimerBises auvergnates également. :-)
Voici un texte très émouvant, qui ne peut que parler à tous les coeurs : nous avons tous gardé en nous l'enfant que nous étions, j'en suis sûre.
RépondreSupprimerBonne journée.
Oui, il est toujours là au fond de nous, Bonheur du Jour, j'en suis certaine aussi.
SupprimerBonne soirée à vous.
Je regarde le portrait de ton profil et celui de toi, enfant, toute minouchette comme tu dis- et c'est vrai ! Un beau brin de fille comme on dit , avec un demi-sourire qui me plaît bien ! Mais cette gamine Françoise, c'est toi ! Tu ne peux pas la prendre dans tes bras, et bien sûr qu'elle est présente en toi même si, avec le temps les souvenirs s'estompent et la famille se fait plus petite. Mais la petite fille que tu étais l'a agrandie avec de nouvelles générations de petits garçons et de petites filles à serrer dans ses bras ... C'est important, c'est ce qu'on a construit, ça compte énormément.
RépondreSupprimerQuatre petits garçons à serrer dans mes bras, Espiguette ! :-)
SupprimerOui c'est important, pour nous, et pour les générations qui suivent également.
Belle fin de journée, et merci.
Un texte bien attendrissant. Le temps passe et beaucoup nous ont quitté. Restent les souvenirs et j'espère notre âme d'enfant !!
RépondreSupprimerNotre âme d'enfant, nous l'avons toujours en nous, Daniel, c'est elle qui nous permet de continuer à nous émerveiller d'une petite chose, d'un petit rien !
SupprimerBonne soirée à toi.
Il est tellement important d'apprendre à serrer dans ses bras son enfant intérieur, celui que, d'une certaine manière, et comme le dit Alain mieux que moi, on n'a jamais cessé d'être...
RépondreSupprimerTout ce que tu dis réveille des flots d'émotion dans mon coeur encore fraîchement meurtri...
Bisous ma belle âmie
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, je comprends, Célestine, et tu sais, le départ d'un père ne s'oublie jamais.
SupprimerJe t'embrasse fort, ma belle.
Une petite larme a coulée.......
RépondreSupprimerBonne journée Françoise.
Merci Pascal. Belle fin de journée à toi.
SupprimerMagnifique texte ma chère Françoise, très émouvant à lire, qui dit tant !
RépondreSupprimerj'aime beaucoup ta photo d'enfant... je te reconnais.
merci pour ce joli partage.
Bisou à toi.
Den
Les photos parlent parfois autant que les mots, Den.
SupprimerMerci à toi. Belle soirée, et de doux bisous.
Touchée !!
RépondreSupprimerElle est belle cette petite Françoise.
C'est important de temps à autre de serrer cette enfant en nous dans les bras.
Et de lui dire tout ce qu'elle n'a pas entendu, et écouter tout ce qu'elle n'a pas pu dire.
T'embrasse !
Oui, c'est très important. Ne jamais l'oublier cette petite fille qui est en nous.
SupprimerJe t'embrasse aussi, Ju'Lyn.