vendredi 23 décembre 2016

Joyeuses Fêtes ! *


Je mets mon blog en pause pendant quelques jours.

Passez de très belles fêtes de fin d'année. 

Je profite de ce billet pour vous souhaiter également une très Bonne Année 2017
Que celle-ci soit douce et pleine d'Amour.

A bientôt ! si vous le voulez bien. :-)

mardi 20 décembre 2016

Cadeau du jour

Du temps de midi, un pic vert est venu se poser sur le tronc du catalpa, et il a gardé la pose ! :-)

lundi 19 décembre 2016

Il a huit ans aujourd'hui

Aujourd'hui, mon petit fils Noé a huit ans.
Qui aurait pu dire, il y a huit ans,
qu'il aurait un chemin de vie si difficile ?
Qui aurait pu dire que deux ans et demi après sa naissance,
il perdrait tout ce qu'il avait déjà acquis :
la marche, la parole, l'insouciance ?
Qu'il allait se retrouver à nouveau comme un tout petit bébé
ayant tout à réapprendre, une nouvelle fois
Que cette rupture allait créer dans son cerveau
un trou noir à jamais indélébile ?

Aujourd'hui mon petit-fils Noé a huit ans
mais il n'est pas écrit qu'il sera malheureux
et qu'il ne pourra jamais rien faire de sa vie
Rien n'est jamais écrit ni définitif dans une vie
même s'il y a des accidents de parcours
Noé fait et fera son petit bonhomme de chemin
il apprend et apprendra à son allure propre
et aussi il continuera à nous apprendre
car il nous apprend énormément ce petit gars
il est le meilleur des professeurs de leçons de vie

Joyeux anniversaire, mon petit bonhomme chéri !

vendredi 16 décembre 2016

Le pouvoir des mots

Je viens d'aller lire le dernier billet de​ AlainX​ qui parle des​ paroles fécondantes. Et cela m'a fait penser à la puissance des mots et l'impact qu'ils pouvaient avoir sur moi, sur vous, sur nous. Les mots que l'on nous adresse peuvent nous donner des ailes, nous donner la pêche, nous donner confiance, nous faire rire, mais ils peuvent tout aussi bien nous faire trébucher, nous faire tomber, nous faire douter et nous laisser un goût amer. Je suis extrêmement sensible aux mots, beaucoup trop. Il m'arrive de ressasser un mot, une phrase, durant des heures, jusqu'à ce que je comprenne que c'est moi qui donne le sens à ces mots, c'est moi qui imagine, c'est moi qui crée. Un seul mot suffit, parfois ! J'en suis consciente, mais cela n'empêche pas que je recommence la fois d'après. Ah la la... Si je n'avais pas tant d'imagination, cela m'arrangerait parfois. Mais, inversement, il m'arrive à moi aussi de dire des mots qui prennent un autre sens chez l'autre, des mots qui créent un malentendu car mal interprétés. Eh oui, c'est valable dans l'autre sens aussi, car c'est parfois l'autre qui imagine, qui crée, etc. Les mots résonnent en nous en fonction de notre histoire propre, de ce que nous avons vécu, et ne connaissant pas toujours tout de l'autre, nous ne nous rendons pas toujours compte de la portée qu'ils peuvent avoir. Nous devons vraiment être très prudents avec les mots, car ils ont un pouvoir incroyable.

« Un mot et tout est perdu, un mot et tout est sauvé. » (André Breton)

mardi 13 décembre 2016

Le qi gong et moi

Pour ceux qui ne le savent pas encore, tous les mardis matin, je vais à des cours de qi gong. Le qi gong est une discipline qui permet à l'énergie de circuler librement dans le corps. "Qi" signifie l'énergie, et "gong" l'entraînement, "qi gong" : entraînement énergétique. Trop souvent, soit parce que nous nous tenons mal, soit parce que nous sommes stressés, fatigués, ou contrariés, le corps a des blocages, des douleurs. Tiens, pas plus tard que ce matin, juste avant de partir au cours, j'ai fait un faux mouvement, et je me suis faite mal au dos. Mince, j'y vais, j'y vais pas ? J'ai hésité un moment, et puis je me suis dit que le cours me ferait certainement du bien. Pas manqué ! Les postures, les enchaînements, les ondulations, ont fait qu'à la fin du cours, la douleur avait disparu. Les mouvements proposés permettent de débloquer l'énergie, là où il y a des blocages. De plus, nous avons la chance d'avoir une professeure vraiment très bien. Tout en étant très professionnelle, elle adore rire, et les cours, avec elle, sont un vrai bonheur, mais ils passent bien trop vite. Anne nous dit qu'il serait bien de faire trente minutes de qi gong par jour. Alors, chaque fois que je sors du cours, je me dis : "Bah, trente minutes par jour, ce n'est pas énorme, je devrais pouvoir le faire", et je rentre chez moi, pleine de bonnes résolutions. Mais voilà, une fois chez moi, j'oublie... Vous connaissez la chanson : j'y pense et puis j'oublie... Et pourtant, quand je pense aux bienfaits d'une heure trente de cours par semaine, cela devrait me stimuler pour en faire chez moi. Mais bon, je vais y arriver, je vais y arriver ! C'est juste une question de volonté. Oui mais, justement la volonté... Bon, passons... c'est une autre histoire... (sourire)

- J'ai mis sur mon blog "J'ai envie d'en parler" des photos du paysage que je vois tous les mardis matin en me rendant au cours de qi gong. Si cela vous dit : ​​photos​.

- Et si vous désirez en savoir plus sur le qi gong, allez lire ici cet article très intéressant sur :​ ​Passeport Santé​.

lundi 12 décembre 2016

C'est quoi la logique ?

Il paraît que je ne suis pas logique. Mais c'est quoi la logique ? Je pense que c'est un raisonnement qui peut être différent en fonction de chacun. La logique n'est pas forcément rationnelle mais elle est personnelle, en tous cas, moi, je le vois ainsi. Pour effectuer certains calculs, il paraît que je raisonne à l'envers. Mais du moment que je trouve la bonne solution, où est le problème ? Je pense qu'il n'y a pas de bonne logique, il y a la logique de chacun, et puis c'est tout. :-)

Un petit plus...
« Vous pensez agir de façon logique, restez maître de vos émotions. Votre cerveau aligne sagement les plus et les moins dans des colonnes. Et à la fin, votre cœur se fait avoir comme un débutant. » (Patrick Bauwen)

samedi 10 décembre 2016

Qui ne demande rien, n'a rien

Hier après-midi, je suis allée faire des courses avec une amie. Nous désirions nous acheter chacune un pull. Après avoir fait plusieurs boutiques, nous sommes entrées chez C... (je tairai le nom, je ne veux pas faire de pub :-)). A l'entrée du magasin, nous avons pioché dans un sac un petit carton qui nous indiquait la remise accordée ce jour. Le carton que mon amie a tiré spécifiait : -30 % de remise sur le deuxième article acheté, et le mien : -30 % sur l'achat d'une robe. Pour moi, il ne servait à rien, vu que ce n'était pas que je cherchais ce jour-là, et la remise n'était valable que la journée. Finalement, après avoir essayé plusieurs pulls, j'en ai trouvé un qui m'allait très bien, mais mon amie, elle, était mitigée, elle hésitait. Elle aurait aimé en trouver un, de façon à ce que je puisse profiter avec elle de la remise de -30 %. Je lui ai dit que ce n'était pas grave, qu'elle ne se force pas à acheter un pull qu'elle n'aimait que moyennement. Et puis, j'ai eu une idée. Je me suis dirigée vers la vendeuse qui s'était déjà occupée de nous, elle était en train de mettre des vêtements en rayon, et je lui ai expliqué notre problème. Elle a hésité un moment, et puis elle m'a dit : "- Attendez...". Elle est partie vers la caisse, a farfouillé dans une corbeille, et elle est revenue avec un petit carton où était spécifié : -30 % sur votre pull préféré. Super sympa la nana! Je l'ai grandement remerciée. Et je me suis dit que j'avais eu du nez de m'adresser à elle, car la cliente qui se trouva ensuite à la caisse devant moi, qui avait le même problème, eut comme réponse un "non" catégorique de la caissière, celle-ci lui disant qu'elle ne pouvait appliquer à son achat que la remise marquée sur le petit carton. Je me suis trouvée un peu mal à l'aise par rapport à cette dame, mais je n'ai pas osé dire que la petite vendeuse m'avait donné un autre carton, celui qui m'intéressait, j'ai eu peur qu'elle se fasse réprimander d'avoir agi ainsi. En sortant du magasin, mon amie m'a dit qu'elle n'aurait pas osé faire cette demande et que c'était bien que je l'ai faite. Curieusement, j'y ai repensé après, je n'ai eu aucune hésitation à la faire. De toute façon que pouvais-je craindre ? un refus, c'est tout. Je me rends compte ces derniers temps que je prends de plus en plus confiance en moi, et que ces choses qui me paraissaient compliquées avant, ou impossibles, ne me le paraissent plus. Je repense notamment à la journée que j'ai passée à Lyon récemment avec le couple d'amis blogueurs. A une époque pas si lointaine, cela m'aurait paru tellement compliqué, et j'aurais angoissé. Et puis cette dernière histoire, où je n'ai aucune hésitation à formuler cette demande. En fait, maintenant, je me dis : ne te pose pas la question de savoir si c'est compliqué ou non, ou si cela se fait ou non. Fonce ! Tu verras bien. Et cela marche ! (sourire)

jeudi 8 décembre 2016

Contrariétés et cie

A une époque, j'allais voir une homéopathe pour des petits soucis de santé. Elle me disait que pour aller bien, il fallait au maximum éviter les contrariétés et les frustrations. Mais est-ce vraiment possible de les éviter ? Il me semble que non. Ou alors il faudrait s'isoler, ne voir personne, ne plus avoir de sentiments, etc. Mais par contre, si l'on arrive à accepter ces contrariétés, ces frustrations, à en sourire même lorsqu'elles ne sont pas très graves, parce que franchement, des fois, et vous ne me direz pas le contraire, se prendre la tête pour des broutilles, se gâcher la vie par amour propre mal placé, ou pour autre chose de pas très grave, cela ne vaut vraiment pas la peine de se la prendre la tête. Donc, disais-je, si l'on arrive à accepter ces contrariétés, ces frustrations, à vivre avec, à en sourire même, je pense que l'on est déjà sur la bonne voie... et ce n'est déjà pas si mal ! :-)

lundi 5 décembre 2016

Je n'ai pas acheté de santons

Cet après-midi, je suis allée en ville faire des courses. Je voulais entre autres acheter de nouveaux santons pour agrandir le petit peuple de personnages que j'ai disposés autour de la crèche. Cette année, pour les fêtes, j'aurai toute ma petite famille à la maison, aussi j'ai envie que la maison soit belle et joliment décorée. Donc, je voulais acheter de nouveaux santons. J'ai fait plusieurs magasins et j'ai trouvé que ces personnages étaient très chers, trop chers. Je n'en ai donc pas achetés. Mais arrivée à la maison, je suis allée chercher un carton que j'avais rangé au grenier, un carton avec plein de personnages et d'animaux avec lesquels je jouais lorsque j'étais petite fille : un couple de fermiers, une petite fille, un petit garçon, un berger, et aussi des vaches et leurs petits veaux, des chevaux, des moutons, un cochon, un éléphant, un buffle, des poules, des oiseaux, et j'ai disposé tout ce petit monde autour de la crèche. Et je me suis dit qu'il aurait été bien bête de dépenser de l'argent à acheter de nouveaux santons alors que j'avais finalement tout ce qu'il fallait à la maison. Et ces petits personnages sont ravis de revoir la lumière du jour, tout étonnés et émerveillés que je les ai enfin sortis de leur boîte... (sourire)

dimanche 4 décembre 2016

Il est loin d'être bête !

Il casse ses jouets, et puis après il les répare, enfin il essaie, ce qui n'est pas toujours facile. Et s'il n'y arrive pas, il se met en colère : "il est cassé, il ne marche plus, il est foutu !". En fait, la psychologue qui le suit, dit que tout cela a un sens. En réparant, ou du moins en essayant de réparer ses jouets, c'est lui-même qu'il essaie de réparer, sa petite tête malade, son petit corps qui est blessé et qui ne lui répond pas toujours, qui le freine et le limite dans ses mouvements.

Mais aussi :
La psychologue, qui voit et observe le petit bonhomme une fois par semaine, lors d'une séance d'une heure, trouve qu'il va bien, et qu'il est loin d'être bête ! Il écoute bien et enregistre ce qu'on lui dit. Elle est en lien avec l'éducatrice qui s'occupe de lui, et elle va intervenir en sa faveur pour qu'il puisse suivre une scolarité en vue d'apprendre à lire et à écrire. C'est une très bonne nouvelle !!! (sourire)

jeudi 1 décembre 2016

Marcher, c'est bon pour la santé !

Un ami me disait récemment que la meilleure chose à faire lorsqu'on a le blues, ou que l'on se pose un peu trop de questions (existentielles, par exemple, ou autres), était de faire un effort physique, en l'occurrence d'aller marcher. Je me rends compte qu'il n'a pas tort. Il y a des jours où je cafarde un peu, où je ressasse, où je réfléchis trop. Je réalise alors qu'il suffit que je parte marcher pour que tout aille mieux. Les questionnements, les contrariétés, tout disparaît. Début septembre, je me suis "armée de courage", et je me suis inscrite à un groupe de marche. Je dis "armée de courage", car je suis un peu flemmarde des fois (sourire). Tous les jeudis, je rejoins donc ce groupe et je vais marcher environ trois heures, à un rythme assez soutenu. Cet après-midi, par exemple, un circuit avec pas mal de dénivelés, qui m'aurait rebutée il y a seulement quelques mois, et que je n'ai eu aucune difficulté à faire aujourd'hui. Ce sport, car il en est un, offre également de nombreux plaisirs, celui, entre autres, et non pas des moindres, de pouvoir admirer le paysage magnifique qui s'offre à nos yeux. Aujourd'hui, la brume sur les monts d'Auvergne qui se détachent au loin ; le petit village de Rochegut juché sur la colline, éclairé par le soleil ; ce troupeau de salers qui paît en toute tranquillité dans ce pré surplombant le chemin où nous marchons. Ce même troupeau, qui, à notre passage, excité, se met à galoper, une image incroyablement belle, un contre jour faisant ressortir la beauté des bêtes et leur majesté. Enfin bref, un bel après-midi de marche et ce soir une douce lassitude...

Salers. Photo prise sur le net.